L'être funeste
3 participants
Page 1 sur 1
L'être funeste
S'avance dans la foule, une entité funeste
Que ne voit le bourgeois, ni même le pauvret,
L'un pris dans ses plaisirs, l'autre à quérir un prêt.
Et l'être prend son temps car en lui, est la peste.
Dans le bourg avili, que le mal gris infeste,
On voit les charognards, la mouche ou le goret
Bâfrer avec entrain des chairs au goût suret.
Et l'homme se repaît de la vue indigeste.
Réservoir des enfers, ceux d'ici, ceux d'ailleurs ;
Il tord l'âme égarée ou les coeurs magouilleurs,
Consumant les esprits, vidant leurs corps putrides.
On l'évite d'instinct, étreint par sa noirceur,
Priant. Sauf le poète, attiré sans douceur,
Cherchant espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Que ne voit le bourgeois, ni même le pauvret,
L'un pris dans ses plaisirs, l'autre à quérir un prêt.
Et l'être prend son temps car en lui, est la peste.
Dans le bourg avili, que le mal gris infeste,
On voit les charognards, la mouche ou le goret
Bâfrer avec entrain des chairs au goût suret.
Et l'homme se repaît de la vue indigeste.
Réservoir des enfers, ceux d'ici, ceux d'ailleurs ;
Il tord l'âme égarée ou les coeurs magouilleurs,
Consumant les esprits, vidant leurs corps putrides.
On l'évite d'instinct, étreint par sa noirceur,
Priant. Sauf le poète, attiré sans douceur,
Cherchant espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Re: L'être funeste
Salut Catherine.
J'aime bien :
Que ne voit le bourgeois, ni même le pauvret,
L'un pris dans ses plaisirs, l'autre à quérir un prêt.
Par contre là :
Et l'être prend son temps car en lui, est la peste.
J'aurais mis :
Et l'être prend son temps car en lui vit la peste.
J'aime bien aussi :
On l'évite d'instinct, étreint par sa noirceur,
Priant. Sauf le poète, attiré sans douceur,
Cherchant espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Mais j'aurais rajouté un l' ici : Cherchant l'espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Bon, peut-être que je pinaille...
J'aime bien :
Que ne voit le bourgeois, ni même le pauvret,
L'un pris dans ses plaisirs, l'autre à quérir un prêt.
Par contre là :
Et l'être prend son temps car en lui, est la peste.
J'aurais mis :
Et l'être prend son temps car en lui vit la peste.
J'aime bien aussi :
On l'évite d'instinct, étreint par sa noirceur,
Priant. Sauf le poète, attiré sans douceur,
Cherchant espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Mais j'aurais rajouté un l' ici : Cherchant l'espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Bon, peut-être que je pinaille...
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
- Messages : 1867
Date d'inscription : 28/01/2013
Age : 63
Localisation : Fréjus
Re: L'être funeste
D'accord pour : "en lui vit la peste".
"En lui / est..." fait hiatus. (La ponctuation n'a aucune incidence.)
Les titres ne sont pas un simple rappel du texte. Profites-en pour y apporter une dimension supplémentaire.
Tu aurais pu, par exemple, intituler ton sonnet : "Nosferatu", qui correspond parfaitement au personnage que tu décris.
Pour le reste, beau travail : ambiance glauque et nauséeuse à souhait, un délice !
"En lui / est..." fait hiatus. (La ponctuation n'a aucune incidence.)
Les titres ne sont pas un simple rappel du texte. Profites-en pour y apporter une dimension supplémentaire.
Tu aurais pu, par exemple, intituler ton sonnet : "Nosferatu", qui correspond parfaitement au personnage que tu décris.
Pour le reste, beau travail : ambiance glauque et nauséeuse à souhait, un délice !
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 71
Localisation : Narbonne
Re: L'être funeste
Doumé :
Jack :
J'avais vu le hiatus, je trouvais pas, mais je savais qu'il fallait que ce soit changé. Le "vit" proposé par Doumé me convient tout à fait.
Pour les titres, ce n'est pas mon point fort. Celui-ci ne me plait pas, mais je dois dire que "Nosferatu" ne me plait pas non plus. Il se raccroche trop à quelque chose d'existant. Mais bon, c'est pas bien grave, si je trouve un jour un titre qui me plait, je le changerai. A défaut, ça restera comme ça.
Merci pour votre lecture les loulous. A noter une première pour moi, l'utilisation consciente d'un rejet dans le dernier tercet (à moins que ce soit un enjambement, je confonds toujours les deux^^). Je me demandais si ça passait ce rejet.
Tout à fait d'accord, je n'avais pas encore trouvé comme changer la petite erreur de prosodie. Pourtant, changement tout simple.Par contre là :
Et l'être prend son temps car en lui, est la peste.
J'aurais mis :
Et l'être prend son temps car en lui vit la peste.
J'ai hésité longtemps à mettre un "l" apostrophe ou pas et je dois dire que ma décision n'était pas encore prise.J'aime bien aussi :
On l'évite d'instinct, étreint par sa noirceur,
Priant. Sauf le poète, attiré sans douceur,
Cherchant espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Mais j'aurais rajouté un l' ici : Cherchant l'espoir dans l'ombre et ses flammes arides.
Jack :
J'avais vu le hiatus, je trouvais pas, mais je savais qu'il fallait que ce soit changé. Le "vit" proposé par Doumé me convient tout à fait.
Pour les titres, ce n'est pas mon point fort. Celui-ci ne me plait pas, mais je dois dire que "Nosferatu" ne me plait pas non plus. Il se raccroche trop à quelque chose d'existant. Mais bon, c'est pas bien grave, si je trouve un jour un titre qui me plait, je le changerai. A défaut, ça restera comme ça.
Merci pour votre lecture les loulous. A noter une première pour moi, l'utilisation consciente d'un rejet dans le dernier tercet (à moins que ce soit un enjambement, je confonds toujours les deux^^). Je me demandais si ça passait ce rejet.
Re: L'être funeste
A noter une première pour
moi, l'utilisation consciente d'un rejet dans le dernier tercet (à moins
que ce soit un enjambement, je confonds toujours les deux^^). Je me
demandais si ça passait ce rejet.
Tout à fait Catherine. Voici la définition :
Le rejet est un procédé métrique qui consiste grâce à un enjambement à placer au début du vers, afin de le mettre en relief, un mot ou un groupe de mots qui appartient, par la construction syntaxique et le sens, au vers précédent.
moi, l'utilisation consciente d'un rejet dans le dernier tercet (à moins
que ce soit un enjambement, je confonds toujours les deux^^). Je me
demandais si ça passait ce rejet.
Tout à fait Catherine. Voici la définition :
Le rejet est un procédé métrique qui consiste grâce à un enjambement à placer au début du vers, afin de le mettre en relief, un mot ou un groupe de mots qui appartient, par la construction syntaxique et le sens, au vers précédent.
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
- Messages : 1867
Date d'inscription : 28/01/2013
Age : 63
Localisation : Fréjus
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum