Fantôme de l'amour

Fantôme de l'amour

Je me rapelle bien nos premier émois,
Quand il faisait encore chaud entre toi et moi.
Quand il y avait encore quelque chose entre mon Ouest et ton être.
Quand nous rions tous deux, assis au bord de la fenêtre.
Grande ouverte...

Cette époque où tu me plaisai, où je t'impressionai.
Je racontais mes pitreries, et tu riais,
Tu faisais fuir les fantômes de mon passé,
Les douleurs de mon présent, tu m'éclairai !

Est-ce que tu t'en souviens ?
Février dernier, c'est pas si loin !
Quand un hasard, un frôlement de main...
Mon coeur battit pour le tien, le tien pour le mien.

Deux aveux, une étreinte plus tard.
Nous parlions, enlacés, de promesses,
De futur, d'amour, de tendresse...
On ne voulait rien laisser au hasard.

Et nous voilà aujourd'hui, proches et distants à la fois.
Assis côte à côte, comme au début.
Mais il fait seuleument froid.
Et j'aurais tout donné pour partir loin de ta vue.

Notre bonheur est devenu souffrance.
Deux adieus amers, sans dernière danse.
Adieu, notre romance !

Le pire dans tout ça, c'est que tu ne m'a pas vraiment quitté...
Tu continue malgré toi, malgré moi à me hanter.
Car tu as rejoint les fantômes de mon passé...