Une pensée d'un personnage

Ils aboutissent sans forcément réfléchir aux conséquences... limitation de vos compétences...
concernant l'humilité... à voir...
mais j'admets que les hommes ont une capacité à être francs et directs... au moins pas de gnangnan de gonzesses... moi j'agis comme ça partout... ça plait ça plait pas je rentre dans le lard... en bref je suis la perfection incarnée... un mélange homme/femme... humilité t'as dit?

Oh. Des hauts débats.

J'ouvre une parenthèse pour revenir au sujet. J'ai toujours mis les pensées en italique, mais ne suis jamais revenu à la ligne. Quant-à leur incise dans le texte, je crois que ça va surtout se jouer au niveau du contexte. J'ai l'impression, de toute manière, que l'usage de la pensée n'est pas vraiment codifiée (surtout dans les textes classiques où les points de vue narratifs - externes ou omniscients - sont là pour palier à ces informations mentales) et qu'elle est restée très expérimentale. Donc qu'on peut faire absolument ce qu'on veut avec.

Ouais ouais.

Je referme la parenthèse.

Après les codes sont faits pour être transgressés

C'est essentiellement question de compréhension pour le lecteur. En début du texte, un peu d'italique (plus... mieux que les guillemets, je trouve), avec un petit Pensa t'il pour qu'on comprenne que l'auteur adopte cette convention pour décrire les pensées, et en voiture Simone.

Toujours par souci de compréhension, ça reste plus simple de faire de sretours à la ligne, comme des lignes de dialogue normales. Avec ça, le lecteur lambda comprend de suite que le perso réflechit, et lui il réflechit pas pendant 5 minutes à se demander c'est quoi ces lettres tordues avec des guillemets en plein milieu du paragraphe.

Pas d'accord avec toi. Si la pensée apparaît dans un paragraphe, et que tu utilises le retour à la ligne, cela risque plutôt de ruiner la compréhension de ton paragraphe entier ! Si ta pensée est entre deux paragraphes et ne perturbe pas leur déroulement logique, ok. Mais sinon, le mieux reste peut-être d'annoncer la couleur au premier usage de l'italique :

Joyeux Noël, pensa-t-il.

On aura plus besoin de le spécifier après, car le lecteur identifiera automatiquement cette forme à une pensée du personnage.

m.roch a écrit:Pas d'accord avec toi. Si la pensée apparaît dans un paragraphe, et que tu utilises le retour à la ligne, cela risque plutôt de ruiner la compréhension de ton paragraphe entier ! Si ta pensée est entre deux paragraphes et ne perturbe pas leur déroulement logique, ok. Mais sinon, le mieux reste peut-être d'annoncer la couleur au premier usage de l'italique :

Joyeux Noël, pensa-t-il.

On aura plus besoin de le spécifier après, car le lecteur identifiera automatiquement cette forme à une pensée du personnage.

Beuh ? C'est à peu près ce que je disais, non ?

Didier Fédou a écrit:

Beuh ? C'est à peu près ce que je disais, non ?

Toujours par souci de compréhension, ça reste plus simple de faire des retours à la ligne, comme des lignes de dialogue normales.

C'était avec ça que je n'étais pas d'accord. Je ne trouve pas ça plus simple, ni plus compréhensible. On peut inclure la pensée dans le paragraphe, en italique et précisant que c'est une pensée (la première fois), sans ruiner la logique et le développement du paragraphe. Exemple plus concret :

Le pépé s'était assoupi sur le canapé et, tandis que les gosses se goinfraient des derniers chocolats qu'ils vomiraient le lendemain, Ernest regarda sa femme, ivre-morte, à deux doigts de tomber de sa chaise. Joyeux Noël, pensa-t-il. Ses antibiotiques lui interdisaient de boire de l'alcool ; il avait passé une très mauvaise soirée. Plus jamais ça.

Comme vous je pense que si lecteur est mis au parfum dès le départ, vous n'aurez plus à disposer des "songea-t-il" ou "pensa-t-il" mais des phrases en italique. L'exemple de m-roch me semble pas mal.