Ne jamais douter et persévérer
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Didier Fédou
Paladin
Jean Vigne
lester l gore
FRançoise GRDR
Strahd Von Zarovitch
Pagan Pandemia
Zaroff
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Ne jamais douter et persévérer
Je tiens à vous relater l'excellent témoignage de Sophie Audouin-Mamikonian, entendu dernièrement sur LCP lors de l'Université d'été du MEDEF. Vous connaissez cette auteure et principalement son héroïne : TARA DUNCAN.
A vingt-cinq ans, cette femme a quitté son boulot dans une agence de pub pour écrire. Son premier roman de Tara Duncan faisait 1000 pages. Elle écrivait malgré les refus des éditeurs et les plaintes de ses proches qui pensaient qu'elle gâchait son avenir. Dix-sept années de refus ! Cette auteure a écrit 40 romans durant cette période sans aucune publication. Puis un jour survient Harry Potter et la gloire mondiale. A ce moment, on recontacte Sophie Audouin et on lui dit : "C'est pas vous qui avez des trucs avec des lutins et des dragons ?"
Pour son premier ouvrage, elle toucha 3000 euros (17 ans de travail) puis 15 000 euros le volume suivant. Et après, elle changea d'éditeur et doubla ses ventes. Elle a vendu 10 000 000 de romans depuis.
Ne vous prostituez jamais pour une mode les amis. Croyez en ce que vous faites malgré les critiques, les refus et les ricanements. Ça ne marchera peut-être jamais (faut être lucide aussi) mais vous serez entiers et purs dans vos démarches créatives. Et c'est cela le principal.
A vingt-cinq ans, cette femme a quitté son boulot dans une agence de pub pour écrire. Son premier roman de Tara Duncan faisait 1000 pages. Elle écrivait malgré les refus des éditeurs et les plaintes de ses proches qui pensaient qu'elle gâchait son avenir. Dix-sept années de refus ! Cette auteure a écrit 40 romans durant cette période sans aucune publication. Puis un jour survient Harry Potter et la gloire mondiale. A ce moment, on recontacte Sophie Audouin et on lui dit : "C'est pas vous qui avez des trucs avec des lutins et des dragons ?"
Pour son premier ouvrage, elle toucha 3000 euros (17 ans de travail) puis 15 000 euros le volume suivant. Et après, elle changea d'éditeur et doubla ses ventes. Elle a vendu 10 000 000 de romans depuis.
Ne vous prostituez jamais pour une mode les amis. Croyez en ce que vous faites malgré les critiques, les refus et les ricanements. Ça ne marchera peut-être jamais (faut être lucide aussi) mais vous serez entiers et purs dans vos démarches créatives. Et c'est cela le principal.
Re: Ne jamais douter et persévérer
Tout à fait d'accord !
Avec mon style, j'ai peu de chance de toucher les 15-25 ans mais je m'en enduit les grenades à manche avec de la crème anti-âge !
Elle est pas belle, la vie, bordel ?
Avec mon style, j'ai peu de chance de toucher les 15-25 ans mais je m'en enduit les grenades à manche avec de la crème anti-âge !
Elle est pas belle, la vie, bordel ?
Re: Ne jamais douter et persévérer
Et souvent, un auteur perce après sa mort ! Lovecraft ou Poe notamment. Elle est pas belle la mort ?
Re: Ne jamais douter et persévérer
Personnellement, je l'ai déjà dit ici ou là sur ce forum, j'ai jamais douté !
Bizarrement, c'est pas de la prétention, c'est simplement qu'un potentiel exploité amènera forcément quelque chose...
Quand on écrit, au bout de quelques années, on doit automatiquement parvenir à une bricole qui tient le bitume ! Dans le cas contraire, on range ses Bic et on fait du macramé ou du canevas...
Quand on écrit, on le sait, on le sent...
Bizarrement, c'est pas de la prétention, c'est simplement qu'un potentiel exploité amènera forcément quelque chose...
Quand on écrit, au bout de quelques années, on doit automatiquement parvenir à une bricole qui tient le bitume ! Dans le cas contraire, on range ses Bic et on fait du macramé ou du canevas...
Quand on écrit, on le sait, on le sent...
Re: Ne jamais douter et persévérer
Rien n'empêche d'écrire sur le macramé .
Quoi qu'il en soit, je vais essayer de voir ce témoignage sur LCP (ils font du replay, eux?) et ça me conforte dans mes certitudes !
S.
Quoi qu'il en soit, je vais essayer de voir ce témoignage sur LCP (ils font du replay, eux?) et ça me conforte dans mes certitudes !
S.
Re: Ne jamais douter et persévérer
C'est beau et l'espoir fait vivre n'est-ce pas ? Si je calcule mon âge + 17 ans ... hum ! Je ne serai pas encore morte, ça va !
Re: Ne jamais douter et persévérer
C'est précisément pourquoi ma mère me lourde avec "écrire c'est inutile"...
C'est parce que le succès est rarement immédiat et souvent a titre posthume...
Mais bon, j'y crois et de toute façon j'ai déjà décidé de me tirer a la première minute de ma majorité.
Par contre j'ai lu la série de cette auteure... Et je suis désolé de vous dire que c'est du commercial pur et dur. Personnellement je n'ai pas aimé...
C'est parce que le succès est rarement immédiat et souvent a titre posthume...
Mais bon, j'y crois et de toute façon j'ai déjà décidé de me tirer a la première minute de ma majorité.
Par contre j'ai lu la série de cette auteure... Et je suis désolé de vous dire que c'est du commercial pur et dur. Personnellement je n'ai pas aimé...
Invité- Invité
Re: Ne jamais douter et persévérer
Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu écris, Zaroff. Ne jamais baisser les bras, continuer quoi qu'il arrive. Pagan, tu résumes en quelques mots :
Que dire de plus ?
Cependant, je suis un peu gêné par l'illustration de ce sujet : un reportage de MEDEF TV... Mhhh... Et l'auteur de "Tara Duncan"... Franchement, je n'ai jamais pu lire un seul de ses livres. C'est mal écrit, ridicule, vaguement méprisant envers le public. C'est pas de l'écriture, mais l'exploitation d'un créneau marketing. Elle le dit elle-même dans son intervention : elle a percé parce qu'on avait besoin d'un "truc avec des dragons et des lutins". Des petits malins avaient compris d'où venait le vent, voulaient exploiter l'engouement pour Harry Potter, et ont fini par créer une sorte de "fantasyploitation".
Désolé, mais qualifier madame Audoin-Mamikonian d'"écrivain" me semble un léger abus de langage, et comparer sa carrière et celle d'HPL me fait un peu mal là où je m'assois.
Quand on écrit, on le sait, on le sent...
Que dire de plus ?
Cependant, je suis un peu gêné par l'illustration de ce sujet : un reportage de MEDEF TV... Mhhh... Et l'auteur de "Tara Duncan"... Franchement, je n'ai jamais pu lire un seul de ses livres. C'est mal écrit, ridicule, vaguement méprisant envers le public. C'est pas de l'écriture, mais l'exploitation d'un créneau marketing. Elle le dit elle-même dans son intervention : elle a percé parce qu'on avait besoin d'un "truc avec des dragons et des lutins". Des petits malins avaient compris d'où venait le vent, voulaient exploiter l'engouement pour Harry Potter, et ont fini par créer une sorte de "fantasyploitation".
Désolé, mais qualifier madame Audoin-Mamikonian d'"écrivain" me semble un léger abus de langage, et comparer sa carrière et celle d'HPL me fait un peu mal là où je m'assois.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
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Localisation : à la campagne
Re: Ne jamais douter et persévérer
lester l gore a écrit:
Désolé, mais qualifier madame Audoin-Mamikonian d'"écrivain" me semble un léger abus de langage, et comparer sa carrière et celle d'HPL me fait un peu mal là où je m'assois.
Allez, je vais faire mon emmerdeur de service, mais, quelqu'un qui a vendu 10 millions de bouquins (je n'ai pas vérifié), et donc, qui vit largement de son travail d'écriture... ça s'appelle un écrivain, qu'on le veuille ou non. Un boulanger qui ne fait pas du pain à son goût s'appelle quand même un boulanger. Ensuite, c'est un peu comme avec Marc Levy.
Tout le monde le critique (ou presque) ce "brave" homme, mais voilà, il a vendu 20 Millions (ou plus) de livres de part le monde. Et son dernier, le onze ou douzième, je ne sais plus vraiment, a encore cartonné. Si le monsieur était si mauvais aux yeux de tous, au bout de douze ans de carrière, ça commencerait à se savoir, non ?
On peut me sortir le côté mouton, je pense que personne ne pousse les gens à acheter ses livres ou ceux d'Audoin-Mamikonian, une fois seuls devant les rayonnages.
Attention, je n'attaque personne par mes propos. Bien entendu que je trouve certains auteurs pas vraiment top, mais s'ils ont réussi à trouver un public, c'est qu'ils ne sont pas si mauvais.
Exemple flagrant pour moi, Twilight... Je ne comprends pas la source du succès de ce roman (bon, OK, ça touche les ados et ça parle d'amour impossible, avec un zeste d'immortalité), mais je reconnais à Stephenie Meyer cette qualité d'avoir su capter l'attention de ses lecteurs.
Re: Ne jamais douter et persévérer
Je suis de l'avis de Jean. Je pense sincèrement que c'est le lecteur qui prime avant tout. Si un auteur jugé "médiocre" par les critiques trouve un lectorat, c'est un écrivain digne d'exister. Du moment qu'il parvient à transmettre des émotions à un lecteur, il a réussi son boulot malgré la pertinence de son style. J'aimerais aussi vendre autant de bouquins que Marc Lévy, Anna Gavalda ou Amélie Nothomb. Pour cela, j'éprouve quand même de l'admiration pour ces auteurs. Même un auteur Harlequin trouvera de l'estime chez moi du moment qu'il arrive à satisfaire un lecteur.
Re: Ne jamais douter et persévérer
Zaroff a écrit: Même un auteur Harlequin trouvera de l'estime chez moi du moment qu'il arrive à satisfaire un lecteur.
Aucun doute, tu t'es remis à boire...
Re: Ne jamais douter et persévérer
Non je suis sincère. Un lecteur peut avoir besoin d'une béquille pour affronter une vie de merde. Pour certains c'est l'alcool, le poker ou la fumette et pour d'autres c'est la lecture. Si une femme laide, vieille et seule se sent mieux après avoir fini un Harlequin et qu'elle se mette à rêver de beaux éphèbes noirs et musculeux qui la démontent sur un sommier crasseux, l'auteur a réussi ce à quoi il se destine.
Re: Ne jamais douter et persévérer
Vous savez, Jean et Zaroff, je suis complètement schizophrène sur ce sujet. Je veux dire que je me contredis, et que souvent je pense comme vous. Quand vous écrivez que quelqu'un qui vend beaucoup est forcément un écrivain, je ne suis pas loin de vous approuver.
En tout cas, il est plus un écrivain qu'un Kevin de quinze ans qui s'inscrit sur facebook avec le statut "écrivain" parce qu'il a pondu les trois premières pages de son éblouissante mais virtuelle saga (je déteste ce mot employé comme ça) d'HF entièrement pompée sur Eracon et bourrée de fôtes.
Cependant, en l'occurrence, c'est surtout la comparaison entre Audouin-machin et HPL qui m'a hérissé le poil. Et puis, son intervention Medefienne ressemblait tant à du story-telling que ça ne m'a pas arrangé l'ordonnancement capillaire.
Disons que j'ai tant de respect pour les Lovecraft, London, Ray et compagnie, qu'ils sont tellement hauts dans mon panthéon personnel, que j'admire tellement les mecs qui se sortent les tripes sans penser une seconde à leur chiffre des ventes, simplement pour l'art; que j'ai un peu de mal à avaler la comparaison entre mes idoles et madame Stephanie Meyer.
Et puis, si on pousse votre raisonnement un peu loin, peut-on alors dire (sans rire), que Barbara Cartland est davantage écrivain que Lovecraft, au prétexte que ce dernier était payé au lance-pierres et qu'il a crevé inconnu, et que la susdite mémère à perruque rose a fourgué plein-plein-plein de ses daubes sucrées ?
En tout cas, il est plus un écrivain qu'un Kevin de quinze ans qui s'inscrit sur facebook avec le statut "écrivain" parce qu'il a pondu les trois premières pages de son éblouissante mais virtuelle saga (je déteste ce mot employé comme ça) d'HF entièrement pompée sur Eracon et bourrée de fôtes.
Cependant, en l'occurrence, c'est surtout la comparaison entre Audouin-machin et HPL qui m'a hérissé le poil. Et puis, son intervention Medefienne ressemblait tant à du story-telling que ça ne m'a pas arrangé l'ordonnancement capillaire.
Disons que j'ai tant de respect pour les Lovecraft, London, Ray et compagnie, qu'ils sont tellement hauts dans mon panthéon personnel, que j'admire tellement les mecs qui se sortent les tripes sans penser une seconde à leur chiffre des ventes, simplement pour l'art; que j'ai un peu de mal à avaler la comparaison entre mes idoles et madame Stephanie Meyer.
Et puis, si on pousse votre raisonnement un peu loin, peut-on alors dire (sans rire), que Barbara Cartland est davantage écrivain que Lovecraft, au prétexte que ce dernier était payé au lance-pierres et qu'il a crevé inconnu, et que la susdite mémère à perruque rose a fourgué plein-plein-plein de ses daubes sucrées ?
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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