Papa C moi !

"Bluffant", peut-être, mais imparfait. Ce qui ne m'empêche pas de l'aimer, vu les circonstances particulières de sa rédaction.

Un petit texte sympa, qui nous interroge sur ce que l'on est réellement, quelle est notre place dans l'univers. Il fallait oser ! Et c'est plutôt bien fait en plus.
Et puis... c'est un texte qui font à cent à l'heure, qui enfonce le champignon et ça, on adhère direct, lol

Merci Paulux.
Je suis davantage d'accord avec ta dernière phrase qu'avec le début de ton commentaire, certes flatteur, mais me prêtant de hautes ambitions qui n'étaient pas vraiment les miennes lorsque je me suis lancé dans la rédaction de ce texte, in extremis avant la date limite.

Bonsoir Blahom,
Texte que j'ai du relire car au début, je n'ai pas saisi la subtilité de ton idée. Je ne voyais pas le lien entre le narrateur et son père qui ne le reconnait pas + le gamin qui s'incruste pendant le trajet... C'est un peu plus clair dans le sens où j'ai lu les différents commentaires et que je suis assez d'accord avec l'idée de

Spoiler:

Donc, dans l'ensemble, vu que tu as écrit cette nouvelle en peu de temps, je la considère comme une bonne proposition.

Lorsque j'ai écrit ce texte, je n'avais pas du tout en tête la fameuse "dame blanche".
Mais ce texte est suffisamment ambigu pour que chacun y voie ce qu'il souhaite.

Merci Françoise.

Un petit texte comme je les aime : court, simple et efficace, avec une fin ouverte qui laisse de la place au lecteur pour y coller ses propres interprétations.
J'avoue, même si je n'y ai pas forcément trouvé un sens clair et net, ça ne m'a pas empêché de prendre du plaisir à lire et apparemment tu en as eu aussi en l'écrivant, cela se sent. Un petit kiff à la Twilight Zone, en effet, parfaitement assumé et maîtrisé.

Et pour le thème, on y est aussi, sans en faire des caisses. Une très sympathique proposition, donc !

Spoiler:

La rédaction de cette histoire s'étant effectuée de manière très spontanée et quasi improvisée, je me suis laissé emporter par mon petit délire intérieur, ce qui aboutit à l'absence de conclusion "claire" et explicite. On peut le déplorer, mais j'estime que cela contribue au charme de l'ensemble, d'autant plus que le lecteur reste libre de combler les trous.
En tout cas, je suis content que tu aies apprécié ta lecture, Tak.
Merci à toi.

J’ai eu du mal à entrer dans ton histoire dès les premières lignes. Le type est surpris par l’arrivée du gosse mais c’est tout. Pour moi ça manque de naturel. Les personnages ne me semblent pas cohérents au fil des évènements tant l’homme, Thomas, que le gamin, du coup les dialogues sonnent plutôt faux. En revanche l’idée de l’histoire est originale et cette espèce de lutte entre un individu et une réalité alternative qui cherche à s’imposer et du coup la fin est parfaitement réussie. Avis mitigé, donc pour cette histoire.

Désolé que tu aies eu du mal à entrer dans l'histoire, Perro. En ce qui concerne l'incohérence, j'ai tenté de retranscrire l'atmosphère particulière de certains cauchemars qui se caractérisent justement par leur absurdité.
Merci pour ton commentaire.

Salut Blahom ! : )

Bon, je sais bien que je perçois les trucs souvent de façon de bizarre mais perso, je n'ai pas trouvé cela "absurde" du tout, au contraire.
J'y vois un homme qui file à toute vitesse sans prendre le temps de rien, puis qui rencontre cet enfant qu'il rejette et qui, à la fin, quand la boucle revient au départ, décide de prendre un autre chemin par une réaction différente (donc de casser la boucle), en acceptant l'enfant.
Davantage dans mon langage plus intérieur, une Tête qui repousse son Cœur (par reproduction de sa blessure passée liée au père et au rejet) et qui conscientise son erreur pour aussitôt la réparer.

Il y a clairement une description de la manière dont se crée l'empathie, la compassion, la connexion, par l'expérimentation intime de ce qu'on inflige à l'autre.
J'ai trouvé cette histoire très touchante, et qui n'est pas sans me rappeler celle du Petit Prince.

Voilà, c'était mon commentaire très utile... x)

Bravo à toi en tout cas, j'ai beaucoup aimé ce que j'en ai perçu, aussi éloigné de ta vison que ça puisse être lol

C'est là tout le paradoxe de nos rêves (et de nos cauchemars) : ils nous semblent tout d'abord absurdes, nous sommes comme pris dans un tourbillon irréel, voire absurde, ce qui ne nous interdit pas de trouver des éléments d'explication au moyen de la psychanalyse, par exemple, comme dans La Maison du docteur Edwardes.
Tout cela pour dire que je trouve ton commentaire (et ton explication) très utile, Mnémosyne.

Tant mieux, j'en suis content, merci ! : )

Super récit ! Prenant dès le début, je le ne l'ai pas lâché jusqu'au dernier mot.
Pour moi, c'est l'essence même du fantastique. On est porté par l'aspect saugrenu des situations, par les retournements de situation. C'est amusant, mystérieux, et au bout du compte un peu flippant.
Certes rien n'est expliqué, ce n'est pas cousu de fil blanc, mais l'insolite qui baigne ces quelques pages - même si elles m'ont fait me poser pas mal de questions - n'a rien de frustrant. Au bout du compte, j'ai l'impression de pourvoir trouver quelques explications pour "justifier" les événements (comme si c'était nécessaire, mais en vérité, cela ne l'est pas vraiment) sans pour autant être perdu.
Pour ma part, c'est une belle réussite.

Merci Cancer.
Pour un récit écrit sur le fil du rasoir, ma proposition ne s'en tire, pour l'instant, pas si mal que ça.
Je suis ravi, en définitive, de ne pas être le seul à l'apprécier, malgré son aspect quelque peu précipité.

Je suis complètement d'accord avec Cancereugène : pour moi, c'est un très bon exemple de fantastique insolite. L'histoire ne me semble pas réclamer d'explication ; cela fonctionne, voilà tout.

Et, moi aussi, je trouve à ce texte un côté rétro. La comparaison avec Marc Agapit est juste. Cette courte nouvelle m'a aussi évoqué Bradbury, lorsqu'il s'aventure dans un registre plus fantastique…

La seule chose qui m'a un peu déplu, au fond, c'est le titre. Je ne crois pas que l'abréviation s'imposait, et elle détonne, justement, avec l'ambiance que j'ai tendance à associer aux années 60.