Bascule

Allez, je me lance.
4159 signes.

https://drive.google.com/file/d/12NoUSh7a1iz5kbzNVwiIgCD_76Thg1iA/view?usp=sharing



Edit : Damned ! J'ai posté encore trop vite, je viens de voir une faute... grrrrr !

Quel joli texte Cancereugène ! Presque poétique, je dirais. Empreint d'une tristesse et d'une douceur... très agréable.

J'en reste sans mots. Bravo.

Cancer,

Je viens de finir ton texte et, comme pour Endymion, j’ai adoré la poésie qui s’en dégage.

Je n’ai rien à dire de plus à part merci pour ce texte.

Salut Cancer,
comme kalcidian, je trouve qu'une belle poésie sombre se dégage de ton texte. J'ai vraiment apprécié, mais je me demandais :

Spoiler:

Belle prestation encore, Cancereugène, bravo.

Salut Cancer,
Sache tout d'abord que je suis heureux de pouvoir te lire. Tu sais sans doute que j'aime tes textes que je trouve toujours très bien écrits et bien pensés. Tu es quand même un des rares à avoir réussi à me captiver avec une nouvelle d'Heroïc fantasy, genre qui, pour utiliser un euphémisme, est assez loin de mes préoccupations.
S'agissant de ce texte, je dois dire que je suis resté un peu en retrait. Je pense que c'est lié à la forme utilisée, forme que mes camarades qualifient de poétique. En ce qui me concerne, je crois que ma réticence à entrer totalement dans ton histoire vient du caractère essentiellement descriptif de ta nouvelle. C'est bien dommage d'ailleurs parce qu'à partir du moment où ton narrateur évoque la femme et son accident, quelque chose se passe. J'ai vraiment apprécié ce passage. Je ne dis pas que ce n'était pas le cas de ce qui précède, mais pour les raisons expliquées plus haut j'avais l'impression d'être extérieur. Du coup, la transition entre ce qui précède et l'accident m'est apparue assez "brutale" (même si je ne suis pas sûr que le terme soit vraiment le bon). En y réfléchissant peut-être que je me serais senti plus en phase si le texte avait débuté par la scène de l'accident. Par ailleurs, l'usage du mot "psyché" au masculin m'a un peu surpris, de même que la phrase "Ma chair et mon sang ne pouvaient plus s'enflammer, mais non, comment ces gestes, ces actes, ces perversions" me paraît bancale. J'ai comme l'impression qu'il manque des mots. Mais je peux aussi me tromper.
En fait, je crois que c'est un peu comme pour Murphy. J'ai tellement attendu ta participation, je connais tellement la qualité de tes textes, que j'attendais littéralement d'être emporté par ton histoire. En gros c'est tout de ta faute !!!
Désolé Cancer pour ce commentaire mitigé, mais comme tout commentaire, il est nécessairement subjectif.

Le thème que tu exploites, celui des transferts d'âme (voire des vols de corps), est un de mes favoris du domaine fantastique. Or, tu le traites brillamment.

J'admets —comme d'autres l'ont déjà dit— que c'est assez descriptif, mais cela ne m'a pas gêné dans un format si court. Si la nouvelle avait été deux fois plus longue, c'eût été une toute autre affaire…

Là, je n'ai rien à redire. Pour moi, c'est un sans faute.

Merci à vous tous, pour commencer.

@Nao76, @Kalcidian, @Similien, ok, c'est court, concis, agréable, donc, je prends !

@Endymion :

Explication:

@Silence : bah ! c'est toujours un plaisir de suivre des argumentaires. Que ton opinion soit mitigée ne peut en aucun cas m'affecter puisque je sais que tu lis avec ta sensibilité et que tu es honnête. J'ai trop souvent saccagé mes critiques en m'appuyant sur une incompréhension très subjective, sans prendre le temps du recul, alors je vais te dire, ton opinion mesurée et argumentée, je prends.
Déjà, tu mets le doigt sur l'erreur de genre que j'ai laissé passer alors que non seulement, je l'avais vue, et qu'ensuite, mon correcteur orthographique, me l'a confirmée. J'ai juste oublié de la corriger, et c'est me relisant après postage que j'ai vu cette erreur impardonable ! Bon, en même temps, psyché sans e, qui fait référence à UN miroir, moi ça me met dedans à coup sûr. Grrrrrrrrr !
Pour la phrase du sang enflammé... bah, que dire ? Je l'ai retravaillée une dizaine de fois avant de la laisser, c'était peut-être le signe qu'elle n'allait pas, tout simplement. Et malhreusement, un mot est passé à trappe : accepter (comment accepter de telles...) Bien vu, je n'ai que ça à dire, pour ma piètre défense !
Bon, maintenant, à l'avenir, tu sauras qu'il ne faut pas trop attendre de mes récits, après tout, je ne suis pas un auteur "confirmé", beaucoup de mes textes ont été refusés et ne seront jamais édités (je ne suis pas Raven), j'ai mes bons moments, mais je pense qu'ils sont en minorité - et je dis pas ça par modestie, c'est juste un constat !
Donc, pour le prochain, dis-toi que ce sera nul et avec un peu de chance, tu ne seras pas déçu !  

Auteur confirmé ou pas, j'apprécie tes nouvelles Cancer. C'est comme cela, tu n'y peux rien et tu n'y pourras jamais rien ! Il y a souvent un ton qui n'appartient qu'à toi. Donc pour le prochain concours, tu sais quoi faire !

J'ai vraiment aimé ce parti-pris de mettre en scène le reflet comme personnage animé d'une conscience, réflexion ou quelque chose d'approchant. C'est une idée originale.
J'ai lu ta nouvelle d'une traite (enfin, j'avoue avoir buté sur le mot "un" devant "psyché" , et savouré ta façon d'écrire un peu différente d'autres textes de toi, plus "rentre-dedans".
C'est très bien.

Comment dire ? Je crois que ce qui peut un peu désorienter le lecteur, c'est que tu nous sers en général des histoires assez percutantes, sur le ton du fantastique ou de la SF, et là on est dans un truc assez doux et poétique, un peu comme si Catherine nous servait une historie d'amour ! Alors j'ai aimé cette histoire, mais je la trouve juste un peu linéaire, on comprend un peu vite où tu nous amènes. Sinon l'écriture est fluide et agréable, elle se lit sans déplaisir. Il me manque juste un petit truc en plus, je ne sais pas trop quoi, une surprise, ou un peu plus d'émotion.

Bonsoir Cancer.

Un texte fort et prenant, qui entraîne le lecteur non pas de l'autre côté du miroir,

Spoiler:

C'est tellement bien écrit que j'accepte l'étrange postulat de départ,

Spoiler:

J'ai vraiment aimé ce récit, formellement parlant très fort. Surtout les trois derniers mots...

Eh oui, Françoise, je suis très déçu d'avoir laissé passer "un psyché", mais bon, c'est fait. Les autres fautes, ma foi, je ne les ai pas vues, donc, tant pis. mais celle-là... grrrrrrr !
En tout cas, ravi que tu aies aimé.

Paladin, ce type de format s'apparente à un atelier, et j'ai tendance à expérimenter. Je l'avais également fait avec le concours "corps" ; pour moi ce n'est pas de la poésie. J'ai même retiré quelques rimes pour ne pas trop charger avec un mélange prose/rime un peu trop lourd. Pas assez d'émotion, c'est tout le problème. Je ne sais pas trop comment doser. Il aurait fallu que je crée un lien entre la victime et l'esprit pour susciter une émotion, mais étant donné qu'ils sont inconnus, et qu'en plus, l'un a disparu au moment où l'autre arrive, c'était limté, de fait.

Blahom, j'apprécie ces compliments, et à vrai dire, je pense avoir voulu contrer ta réserve, à savoir que j'explique que mon esprit est enfermé, et qu'il est sans doute une rareté à être enfermé ici (acte violent contre unE psyché) ; si ce n'est pas convaincant, je ne discute pas.

Merci à vous toutes et tous !

Blahom, j'apprécie ces compliments, et à vrai dire, je pense avoir voulu contrer ta réserve, à savoir que j'explique que mon esprit est enfermé, et qu'il est sans doute une rareté à être enfermé ici (acte violent contre unE psyché) ; si ce n'est pas convaincant, je ne discute pas.

Franchement, cette histoire de psyché au masculin n'a pas grande importance. Certes, cette faute m'a, moi aussi, interpellé lors de ma lecture initiale. Quelques jours plus tard, je n'y pensais plus du tout ; en tout cas, ce n'est pas cela que j'ai retenu de ton excellent texte.

Très belle chute, avec ces derniers mots qui résonnent et résument l'univers de ta nouvelle. Le postulat de départ est certes inhabituel, mais tu le justifies. Et, à ce que j'en comprends, c'est la même chose qui se passe dans le sens inverse à la fin. Cela forme un tout cohérent. Pour le dire de manière concise : j'ai beaucoup apprécié ta participation !

Très beau texte, cette longue narration ne m'a pas du tout gènée, elle pose une ambiance, l'état d'esprit de l'âme errante. On y croit, c'est beau.
Pour moi, la phrase ou il tente d'expliquer son destin "je pense qu'on m'a enfoncé la tête contre une psyché..." est inutile. Il est là, tout simplement.