Herbert West le réanimateur (David P.)
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Herbert West le réanimateur (David P.)
HERBERT WEST LE RÉANIMATEUR
Auteur : David P.
Éditeur : Soliane
Année : 2019
Résumé :
Herbert West, étudiant en médecine de l'université Miskatonic à Arkham cherche un remède pour vaincre la mort. Afin de pouvoir poursuivre ses recherches à l'abri des regards indiscrets, il emménage dans une ferme qu'il transforme en laboratoire avec l'aide d'un comparse. Parviendront-ils à réanimer les morts? Librement inspiré de l'oeuvre de HP Lovecraft.
Avis :
Lovecraft est une source d’inspiration qui semble inépuisable. Et sa nouvelle « Herbert West, réanimateur » n’est pas la moins populaire de l’auteur, loin s’en faut. Rappelons par exemple la saga cinématographique des Re-Animator de Stuart Gordon et Brian Yuzna, l’existence de comics (dont « Army of Darkness vs. Re-Animator ») ou encore la récente adaptation ciné signée Ivan Zuccon. La présente BD témoigne une nouvelle fois de l’impact et de la fascination qu’exerce cette histoire sur les fantasticophiles. Le Belge David P. (David Peeters) rêvait depuis des années d’adapter cette nouvelle à sa sauce, et c’est en 2019 qu’est enfin sortie sa bande-dessinée. Il s’est fait plaisir, car il l’a carrément sortie en deux versions différentes : une en noir et blanc et une en couleurs, comme vous pouvez le voir ci-dessus. C’est celle en couleurs qui sert pour cette petite chronique, achetée directement à l’auteur et dédicacée à l’occasion du BIFFF 2019.
C’est un plaisir de se replonger dans cet univers. L’illustration de la couverture met bien en avant la fameuse seringue remplie du sérum vert, élément iconique de cette histoire grâce aux adaptations ciné. Quand on ouvre la BD, les premières planches sont précédées notamment d’un texte de présentation de l’auteur H. P. Lovecraft et de la nouvelle « Herbert West, réanimateur », ainsi que de jolis croquis. Mais venons-en au plat de résistance. Globalement, concernant le dessin de David P., fort classique, l’impression est mitigée : si certaines planches, comme celles avec la grande et vieille maison, le cimetière, le corbeau, les intérieurs remplis de rayonnages d’anciens livres et de bocaux renfermant des membres plus ou moins humains, sont réussies, d’autres, en revanches, sont clairement moins convaincantes (par exemple, p. 37, où les couleurs n’aident pas non plus sur celle-ci). À ce propos, à la fin, en bonus, David montre quelques planches d’une première version qu’il avait dessinées il y a bien longtemps, et bizarrement, elles sont supérieures à celles qui ont été retenues ! Au niveau de l’horreur graphique, au début, en dehors de l’aspect gothique et macabre, c’est assez sobre, puis, à un moment donné, s’opère un basculement, et l’on est étonné de pouvoir contempler des tripes qui sortent de cadavres réanimés ou encore un viol explicite d’une jeune femme par un mort-vivant enragé. L’histoire, on la connaît, et l’auteur opte pour la fidélité au matériau de base. Elle est « à suivre », on attend donc le second album avec impatience (le premier étant sorti début 2019, on espère que ça ne tardera plus trop pour avoir la suite). Affaire à suivre, donc…
Auteur : David P.
Éditeur : Soliane
Année : 2019
Résumé :
Herbert West, étudiant en médecine de l'université Miskatonic à Arkham cherche un remède pour vaincre la mort. Afin de pouvoir poursuivre ses recherches à l'abri des regards indiscrets, il emménage dans une ferme qu'il transforme en laboratoire avec l'aide d'un comparse. Parviendront-ils à réanimer les morts? Librement inspiré de l'oeuvre de HP Lovecraft.
Avis :
Lovecraft est une source d’inspiration qui semble inépuisable. Et sa nouvelle « Herbert West, réanimateur » n’est pas la moins populaire de l’auteur, loin s’en faut. Rappelons par exemple la saga cinématographique des Re-Animator de Stuart Gordon et Brian Yuzna, l’existence de comics (dont « Army of Darkness vs. Re-Animator ») ou encore la récente adaptation ciné signée Ivan Zuccon. La présente BD témoigne une nouvelle fois de l’impact et de la fascination qu’exerce cette histoire sur les fantasticophiles. Le Belge David P. (David Peeters) rêvait depuis des années d’adapter cette nouvelle à sa sauce, et c’est en 2019 qu’est enfin sortie sa bande-dessinée. Il s’est fait plaisir, car il l’a carrément sortie en deux versions différentes : une en noir et blanc et une en couleurs, comme vous pouvez le voir ci-dessus. C’est celle en couleurs qui sert pour cette petite chronique, achetée directement à l’auteur et dédicacée à l’occasion du BIFFF 2019.
C’est un plaisir de se replonger dans cet univers. L’illustration de la couverture met bien en avant la fameuse seringue remplie du sérum vert, élément iconique de cette histoire grâce aux adaptations ciné. Quand on ouvre la BD, les premières planches sont précédées notamment d’un texte de présentation de l’auteur H. P. Lovecraft et de la nouvelle « Herbert West, réanimateur », ainsi que de jolis croquis. Mais venons-en au plat de résistance. Globalement, concernant le dessin de David P., fort classique, l’impression est mitigée : si certaines planches, comme celles avec la grande et vieille maison, le cimetière, le corbeau, les intérieurs remplis de rayonnages d’anciens livres et de bocaux renfermant des membres plus ou moins humains, sont réussies, d’autres, en revanches, sont clairement moins convaincantes (par exemple, p. 37, où les couleurs n’aident pas non plus sur celle-ci). À ce propos, à la fin, en bonus, David montre quelques planches d’une première version qu’il avait dessinées il y a bien longtemps, et bizarrement, elles sont supérieures à celles qui ont été retenues ! Au niveau de l’horreur graphique, au début, en dehors de l’aspect gothique et macabre, c’est assez sobre, puis, à un moment donné, s’opère un basculement, et l’on est étonné de pouvoir contempler des tripes qui sortent de cadavres réanimés ou encore un viol explicite d’une jeune femme par un mort-vivant enragé. L’histoire, on la connaît, et l’auteur opte pour la fidélité au matériau de base. Elle est « à suivre », on attend donc le second album avec impatience (le premier étant sorti début 2019, on espère que ça ne tardera plus trop pour avoir la suite). Affaire à suivre, donc…
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