Plancton
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Perroccina
Jack-the-rimeur
Tak
Cancereugène
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Re: Plancton
Yo, Cancer !
Voilà une proposition SF intéressante, d'autant plus que tu écris peu (ou relativement peu) dans ce genre, mais on sent que tu connais bien ton affaire.
Un point fort qui m'a frappé d'emblée : les personnages. Ils sont naturels et bien caractérisés et tu arrives à les faire exister avec une belle économie de moyens. Peut-être est-ce pour cette raison que les dialogues sont assez présents, soulignant les personnalités de chacun et leurs différentes interactions. Peut-être un poil trop, d'ailleurs, en comparaison de la narration pure, qui a du coup un peu tendance à s'effacer au détriment des personnages.
Pas un gros défaut en soi (pas un défaut du tout, même), mais cela laisse du coup moins de place à l'intrigue, qui aurait pu être un poil plus développée, je pense. C'est d'autant plus dommage que tu avais de larges possibilités avec ce monde marin et au fur que j'avançais dans le récit, j'essayais de m'imaginer toutes sortes d'issues, toutes plus délirantes les unes que les autres.
Ceci dit, j'ai tout de même passé un bon moment et j'ai bien aimé le concept général de la planète et de ses "habitants" (je n'en dis pas plus pour ne pas rentrer dans les détails, mais cette partie-là était franchement bien fichue). Pas de chute sensationnelle, mais une conclusion qui va bien dans le sens général du texte, plus porté sur l'humain que les découvertes extra-terrestres étranges : de ce côté-là, c'est du bon boulot.
Sinon, écriture toujours au poil, j'ai relevé aucune coquille, mais peut-être est-ce juste parce que j'étais immergé dans l'histoire.
Du bon boulot donc, je lis rarement de SF mais dans ce genre-là et ce type de format, c'est exactement ce qui me plait !
Voilà une proposition SF intéressante, d'autant plus que tu écris peu (ou relativement peu) dans ce genre, mais on sent que tu connais bien ton affaire.
Un point fort qui m'a frappé d'emblée : les personnages. Ils sont naturels et bien caractérisés et tu arrives à les faire exister avec une belle économie de moyens. Peut-être est-ce pour cette raison que les dialogues sont assez présents, soulignant les personnalités de chacun et leurs différentes interactions. Peut-être un poil trop, d'ailleurs, en comparaison de la narration pure, qui a du coup un peu tendance à s'effacer au détriment des personnages.
Pas un gros défaut en soi (pas un défaut du tout, même), mais cela laisse du coup moins de place à l'intrigue, qui aurait pu être un poil plus développée, je pense. C'est d'autant plus dommage que tu avais de larges possibilités avec ce monde marin et au fur que j'avançais dans le récit, j'essayais de m'imaginer toutes sortes d'issues, toutes plus délirantes les unes que les autres.
Ceci dit, j'ai tout de même passé un bon moment et j'ai bien aimé le concept général de la planète et de ses "habitants" (je n'en dis pas plus pour ne pas rentrer dans les détails, mais cette partie-là était franchement bien fichue). Pas de chute sensationnelle, mais une conclusion qui va bien dans le sens général du texte, plus porté sur l'humain que les découvertes extra-terrestres étranges : de ce côté-là, c'est du bon boulot.
Sinon, écriture toujours au poil, j'ai relevé aucune coquille, mais peut-être est-ce juste parce que j'étais immergé dans l'histoire.
Du bon boulot donc, je lis rarement de SF mais dans ce genre-là et ce type de format, c'est exactement ce qui me plait !
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Re: Plancton
Merci, Tak, pour ce retour.
J'ai eu beaucoup de mal à attaquer ce récit, assez étrange, je pense. Je n'ai pu me débloquer qu'en usant d'humour entre les personnages. En effet, mon concept de base était tellement énorme que j'ai pensé que l'humour et la complicité des personnages permettraient de faire passer la pilule. Je l'avoue, cette intrigue m'intéressait, mais c'est une super coïncidence de faire se rencontrer un peuple prisonnier d'une activité que le personnage issu d'un voyage intergalactique emploie lui-même... au départ, je voulais en faire un truc très sérieux, mais ça ne collait pas !
Alors voilà.
Encore merci, cher Tak !
J'ai eu beaucoup de mal à attaquer ce récit, assez étrange, je pense. Je n'ai pu me débloquer qu'en usant d'humour entre les personnages. En effet, mon concept de base était tellement énorme que j'ai pensé que l'humour et la complicité des personnages permettraient de faire passer la pilule. Je l'avoue, cette intrigue m'intéressait, mais c'est une super coïncidence de faire se rencontrer un peuple prisonnier d'une activité que le personnage issu d'un voyage intergalactique emploie lui-même... au départ, je voulais en faire un truc très sérieux, mais ça ne collait pas !
Alors voilà.
Encore merci, cher Tak !
Re: Plancton
J'ai repéré ton texte dans les "sujets du jour" et l'envie m'a pris d'y jeter un coup d'oeil, comme ça, manière... sauf que ces douze pages sont passées comme une lettre à la poste (ou, comme on dit maintenant : comme une fake new sur twitter).
Bref, c'est du tout bon.
Les exoplanètes purement aquatiques ne manquent en s-f (L'étrange planète Orga de Bruss, Un monde d'azur de Vance ou Solaris de Lem) mais ce que tu en as fait ici ne ressemble à personne, sauf, peut-être à Bradbury ou Sturgeon pour le côté soft du traitement à la fois poétique et spirituel.
Tu as su concocter un "Deus ex machina" plutôt original qui doit beaucoup à la personnalité foncièrement marginale du couple Hubert-Heubert, marginalité que tu prends soin d'illustrer d'emblée. (Si l'exploration par décorporation astrale relevait d'un protocole habituel, il n'y aurait pratiquement plus d'histoire ou, du moins, celle-ci perdrait beaucoup de sa saveur.)
Mais, en l'état, pas de doute, je tiens ton récit pour une réussite.
Bravo.
Deux petites vétilles en passant :
- page 7, tu parles d'un "visage aux traits fortement anthropophages". Comme anthropophage signifie cannibale, je suppose que tu as voulu dire "anthropoïde" ou "anthropomorphe".
- Tu commences ton périple sous-marin à "Mach 2". 2400 km/h, pas un peu rapide pour un début d'exploration ?...
Bref, c'est du tout bon.
Les exoplanètes purement aquatiques ne manquent en s-f (L'étrange planète Orga de Bruss, Un monde d'azur de Vance ou Solaris de Lem) mais ce que tu en as fait ici ne ressemble à personne, sauf, peut-être à Bradbury ou Sturgeon pour le côté soft du traitement à la fois poétique et spirituel.
Tu as su concocter un "Deus ex machina" plutôt original qui doit beaucoup à la personnalité foncièrement marginale du couple Hubert-Heubert, marginalité que tu prends soin d'illustrer d'emblée. (Si l'exploration par décorporation astrale relevait d'un protocole habituel, il n'y aurait pratiquement plus d'histoire ou, du moins, celle-ci perdrait beaucoup de sa saveur.)
Mais, en l'état, pas de doute, je tiens ton récit pour une réussite.
Bravo.
Deux petites vétilles en passant :
- page 7, tu parles d'un "visage aux traits fortement anthropophages". Comme anthropophage signifie cannibale, je suppose que tu as voulu dire "anthropoïde" ou "anthropomorphe".
- Tu commences ton périple sous-marin à "Mach 2". 2400 km/h, pas un peu rapide pour un début d'exploration ?...
"Car il faut avant tout sortir, ne fût-ce qu'un instant, de la prison sans portes ni fenêtres."
Maurice MAETERLINCK
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Plancton
J'ai vraiment aimé cette nouvelle surtout que ce n'est pas ton genre habituel en écriture. Malgré tout y est, le dépaysement, les rencontres inattendues, les descriptions des environnements, des personnages plutôt hauts en couleurs et un scénario qui se tient bien.
Bref, un bon moment de lecture.
Petit bémol : la découverte de vie intelligente et la façon dont le copain de Janis s'y prend aurait normalement dû leur éviter la condamnation mais ça c'est un avis personnel.
Bref, un bon moment de lecture.
Petit bémol : la découverte de vie intelligente et la façon dont le copain de Janis s'y prend aurait normalement dû leur éviter la condamnation mais ça c'est un avis personnel.
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Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Plancton
Merci de ta lecture et de ton commentaire, Perroccina.
La condamnation, à la fin, n'en est pas vraiment une.
La condamnation, à la fin, n'en est pas vraiment une.
Re: Plancton
Puisque nous sommes en pleines lectures, si je pouvais avoir d'autres opinions sur ce texte, je serais preneur.
Je pense qu'il manque un truc, mais je me demande encore quoi...
Je pense qu'il manque un truc, mais je me demande encore quoi...
Re: Plancton
Ca y est, j'ai lu !
Comme d'ab, tu sais aborder la SF, et ce qui est le plus "classique " en SF, le space opéra, de façon toujours originale. Ici, c'est du "space opéra sous-marin spiritualiste" (presque New-age). Avec une conclusion surprenante.
Au début j'ai été un peu perturbé par les différents personnages et leurs conflits qui n'arrivaient pas trop à m'intéresser. Ca change ensuite, avec l'exploration des fond sous-marins de la planète.
Un petit truc qui me gêne en général: le changement de point de vue. On passe du vécu de Gotlib à celui de Janis à la fin. C'est mon avis, mais dans une construction d'histoire, on peut changer de point de vue, mais ça doit être bien formalisé, en changeant de chapitre, et même de police d'écriture, enfin pour dire " attention", c'est vu d'une autre personne", plutôt que de changer juste en allant à la ligne en haut de la page 10 :
Sinon l'histoire est bonne comme ça, mais les axes d'amélioration que moi (sans prétention) je pourrais voir, ce serait :
- De recentrer encore plus sur le couple Janis/Gotlib : que tout soit vu de leur point de vue, pas commencer avec le commandant et le médecin-chef, mais avec le couple qui reçoit la visite du médecin, parce qu'ils ont séché la réunion.
- Raccourcir un peu le début, les dialogues, les engueulades (les conflits personnels peuvent être montrés par quelque petits détails, sans en rajouter, surtout qu'on est pas dans un roman. C'est plus en voyant le couple évoluer qu'on doit sentir qu'ils sont en décalage avec les autres) et en faire un peu plus sur l'exploration, surtout la fin le voyage en double astral de Gotlib. Aussi, un peu plus de développement sur sa rencontre avec les âmes des habitants, et comment grâce à lui ils retrouvent leur chemin (parce qu'il dit à la fin que c'est grâce à lui, mais pour moi ce n'est pas clair). C'est peut-être plus d'éclaircissement à cette fin qui me manque. Ou plutôt un éclaircissement progressif, qui fait qu'à la fin on a compris de quoi il retournait. Là, j'ai eu l'impression de zapper un passage.
Mais c'est du bon boulot, qui demande juste quelques ajustements !
Comme d'ab, tu sais aborder la SF, et ce qui est le plus "classique " en SF, le space opéra, de façon toujours originale. Ici, c'est du "space opéra sous-marin spiritualiste" (presque New-age). Avec une conclusion surprenante.
Au début j'ai été un peu perturbé par les différents personnages et leurs conflits qui n'arrivaient pas trop à m'intéresser. Ca change ensuite, avec l'exploration des fond sous-marins de la planète.
Un petit truc qui me gêne en général: le changement de point de vue. On passe du vécu de Gotlib à celui de Janis à la fin. C'est mon avis, mais dans une construction d'histoire, on peut changer de point de vue, mais ça doit être bien formalisé, en changeant de chapitre, et même de police d'écriture, enfin pour dire " attention", c'est vu d'une autre personne", plutôt que de changer juste en allant à la ligne en haut de la page 10 :
Il pensa à Janis...
Janis, qui contrairement à lui dormait poings fermés, à moitié allongée sur lui.
Sinon l'histoire est bonne comme ça, mais les axes d'amélioration que moi (sans prétention) je pourrais voir, ce serait :
- De recentrer encore plus sur le couple Janis/Gotlib : que tout soit vu de leur point de vue, pas commencer avec le commandant et le médecin-chef, mais avec le couple qui reçoit la visite du médecin, parce qu'ils ont séché la réunion.
- Raccourcir un peu le début, les dialogues, les engueulades (les conflits personnels peuvent être montrés par quelque petits détails, sans en rajouter, surtout qu'on est pas dans un roman. C'est plus en voyant le couple évoluer qu'on doit sentir qu'ils sont en décalage avec les autres) et en faire un peu plus sur l'exploration, surtout la fin le voyage en double astral de Gotlib. Aussi, un peu plus de développement sur sa rencontre avec les âmes des habitants, et comment grâce à lui ils retrouvent leur chemin (parce qu'il dit à la fin que c'est grâce à lui, mais pour moi ce n'est pas clair). C'est peut-être plus d'éclaircissement à cette fin qui me manque. Ou plutôt un éclaircissement progressif, qui fait qu'à la fin on a compris de quoi il retournait. Là, j'ai eu l'impression de zapper un passage.
Mais c'est du bon boulot, qui demande juste quelques ajustements !
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Plancton
Je viens de lire ce texte et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Les deux personnages principaux sont top, brillament décris et faconnés. J'ai eu aucun mal non plus à visualiser les décors, donc là dessus tout fonctionne.
L'histoire en elle même marche bien aussi, rien à dire dessus, j'étais dedans. La fin cela dit, me gène un poil quand même parce que la court martiale pour 3h de retard en exploration ca me parait quand même un peu lourd comme sanction.
Les pistes d'améliorations de Paladin me semblent judicieuse (si tant est que je sois légitime à en juger).
En revanche, contrairement à Pala, j'ai pas eu de soucis avec le changement de point de vue Gotlib>Janis. J'ai trouvé ça suffisament claire pour à peine le percevoir.
Du bon boulot, bravo !
Juste une question : Pourquoi Gotlib ? J'ai eu le sentiment qu'il y avait quelque chose de caché derrère le surnom que je ne parvenais pas à pointer du doigt...
L'histoire en elle même marche bien aussi, rien à dire dessus, j'étais dedans. La fin cela dit, me gène un poil quand même parce que la court martiale pour 3h de retard en exploration ca me parait quand même un peu lourd comme sanction.
Les pistes d'améliorations de Paladin me semblent judicieuse (si tant est que je sois légitime à en juger).
En revanche, contrairement à Pala, j'ai pas eu de soucis avec le changement de point de vue Gotlib>Janis. J'ai trouvé ça suffisament claire pour à peine le percevoir.
Du bon boulot, bravo !
Juste une question : Pourquoi Gotlib ? J'ai eu le sentiment qu'il y avait quelque chose de caché derrère le surnom que je ne parvenais pas à pointer du doigt...
Comment a-t-il fait pour paraître si normal ? C'est ça le plus atroce . Qu'il soit si ... sympathique .
- Les psychopathes arrivent à tromper tout le monde .
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Le dompteur de lions, Camilla Läckberg
Nao76- Écritoirien émérite stagiaire
- Messages : 701
Date d'inscription : 26/08/2017
Age : 36
Localisation : Quelque part dans le disque monde
Re: Plancton
Merci à vous Paladin et Nao, c'est sympa d'être revenu sur ce récit que j'aime bien, mais à qui il manque un truc. A vous deux, vous ajoutez quelques ressentis et suggestions qui vont certainement m'être utiles.
Re: Plancton
J'ai bien aimé aussi l'ambiance que tu as créé autour du couple d'originaux ; c'est drôle, crédible même l'exploration astrale va de soi... ça coule de source.
La découverte de cette planète a été plaisante pour moi à part les dernières lignes qui pêchent par leur rapidité escamotant l'enjeu de ces âmes réanimées et par leur côté anecdotique.
J'aurais préféré un vrai contact vers ces créatures, qu'Hubert en parle et oblige le commandant à établir une liaison ou tout du moins à avertir des personnes / personnalités scientifiques capables d'appréhender cette immense découverte. Plutôt qu'un procès...
La découverte de cette planète a été plaisante pour moi à part les dernières lignes qui pêchent par leur rapidité escamotant l'enjeu de ces âmes réanimées et par leur côté anecdotique.
J'aurais préféré un vrai contact vers ces créatures, qu'Hubert en parle et oblige le commandant à établir une liaison ou tout du moins à avertir des personnes / personnalités scientifiques capables d'appréhender cette immense découverte. Plutôt qu'un procès...
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Plancton
Merci de ce commentaire, Françoise.
Pour la fin, mon intention était en effet, qu'on fiche la paix à ces créatures. Et la mentalité de mes personnages allait en ce sens. Personne ne doit savoir ce qui s'est réellement passé. Après, je peux comprendre ton point de vue, peut-être que le mien ne s'impose pas suffisamment dans la narration. C'est un point à creuser.
Pour la fin, mon intention était en effet, qu'on fiche la paix à ces créatures. Et la mentalité de mes personnages allait en ce sens. Personne ne doit savoir ce qui s'est réellement passé. Après, je peux comprendre ton point de vue, peut-être que le mien ne s'impose pas suffisamment dans la narration. C'est un point à creuser.
Re: Plancton
Mon avis ne sera pas très innovant, il rejoint la majorité : j'ai beaucoup aimé les personnages, superbement dépeints. En quelques lignes, on sent la personnalité de chacun qui transparait d'emblée, c'est vraiment bien vu.
L'univers n'est pas en reste, intrigant et mystérieux. Mon seul bémol serait que j'ai eu une légère sensation de manque sur la fin. Je pense qu'entre les personnages et l'univers décrits, je m'attendais à une intrigue hyper développée, digne d'un roman, quand bien même je savais que je lisais une nouvelle, format qui par définition force à un développement rapide. C'est un peu le revers de la médaille dans un sens : l'immersion a été si bonne que je l'aurais voulue plus longue.
Côté écriture, comme toujours, rien à redire, chaque mot est parfaitement à sa place et je n'ai repéré aucune coquille. Malgré mon léger bémol, on a donc une fois de plus un très bon texte qui happe facilement le lecteur.
L'univers n'est pas en reste, intrigant et mystérieux. Mon seul bémol serait que j'ai eu une légère sensation de manque sur la fin. Je pense qu'entre les personnages et l'univers décrits, je m'attendais à une intrigue hyper développée, digne d'un roman, quand bien même je savais que je lisais une nouvelle, format qui par définition force à un développement rapide. C'est un peu le revers de la médaille dans un sens : l'immersion a été si bonne que je l'aurais voulue plus longue.
Côté écriture, comme toujours, rien à redire, chaque mot est parfaitement à sa place et je n'ai repéré aucune coquille. Malgré mon léger bémol, on a donc une fois de plus un très bon texte qui happe facilement le lecteur.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
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