Directives

Bon courage alors. Pour ma part même si j'ai avancé il faut quand même que je le vérifie et que je puisse le coïncider avec le theme imposé malgré mon idée de récit.

L'idéal serait d'éviter un hors sujet fatal...

Je pense pas être hors sujet. C'est que mon idée de récit est un peu particulier selon mon avis. Il va me falloir le relire plusieurs fois pour m'assurer d'être cohérent. Faut dire que j'écrit mon texte dans un endroit qui n'est pas ma zone de confort.

Bon, je m'assieds et j'attends que la lumière de l'Esprit Saint vienne me donner l'idée d'un texte...
Là, c'est mal barré... Quand je me concentre Voyage... Voyage... c'est l'image de Desireless qui m'apparaît... ferai jamais 5000 sec de SF avec ça... :-)

Trantor a écrit:Quand je me concentre Voyage... Voyage... c'est l'image de Desireless qui m'apparaît... ferai jamais 5000 sec de SF avec ça... :-)

Quand j'ai découvert le thème de ce nouveau concours, ça m'a fait pareil. Le pire, c'est que je n'aime pas cette chanson.

Qui aime Désireless ? Je crois que nous avons tous eu la même chanson dans la tête !

SILENCE a écrit:Qui aime Désireless ? Je crois que nous avons tous eu la même chanson dans la tête !

En effet et ça relève carrément du viol psychique. Je n'ai pas le moindre désir d'écouter cette chanson. Et pourtant, elle me trotte dans la tête. Si elle me donne envie de voyager, c'est pour une destination paumée, sans électricité et sans radios susceptibles de m'imposer cette rengaine qui a quand même plus de trente ans ! Plus de trente ans de tortures ! Je réclame une condamnation expresse et solennelle de la CEDH.

Çà m'a fait ça aussi, à tel point que j'ai partagé le clip sur la page Facebook de l’Écritoire !

On voit ceux qui ont été jeunes dans les années 80, quoi que Silence le soit encore, et qu'en 87, il abordait à peine les rivages douteux de l'adolescence !

Les rivages douteux de l'adolescence, j'adore l'expression. En 1987, j'avais 13 ans. C'est assez drôle quand on y pense. Quand je vois l'engouement de certains, jeunes parfois, autour des années 1980 je me pose des questions. On voit que stranger things est passé par là, ainsi que les remakes de Ça. Mais faudrait quand même leur dire que les années 1980 c'était les coupes de cheveux improbables, les lunettes qui te bouffaient la moitié du visage et les fringues dégueulasses, le tout sur une bande-son généralement consternante. Et pas un seul monstre à buter à l'horizon... En gros on se faisait chier.

J'étais pas là dans les années 80 et j'ai aussi subi ce sournois assaut mental en lisant le thème du concours. Certains fléaux traversent les générations avec une facilité déconcertante, c'en est presque effrayant !

SILENCE a écrit:Les rivages douteux de l'adolescence

Belle métaphore de Paladin !

Ce qui est intéressant, c'est que j'ai passé la quasi-intégralité de la décennie 80 à écouter de la musique des années 70.
S'il est un truc que je ne regrette pas, c'est bien ce qui était diffusé sur les ondes, toute cette daube estampillée Top 50.  
Les coupes de cheveux "improbables", c'étaient plutôt les seventies. Les années 80, en tout cas dans mon trou, ont vu l'ouverture de salons de coiffures "modernes" et "branchés" qui nous changeaient du "coiffeur de papa" chez lequel on ne voulait surtout pas aller, de peur de sortir de là la boule à zéro et d'être la risée de tout le collège. Dans les années 80, on aimait les cheveux.  
De toute façon, j'adore cette période qui va de 1969 à 1983. Avec le recul, chaque époque est ridicule.
Je n'aimerais d'ailleurs pas être ado actuellement. Que dire des coupes de cheveux stéréotypées de ces dernières années (tempe et nuques rasées avec une grosse escalope flasque sur le dessus) ? Sans parler de l'uniforme "jean élastique"/ sweat à capuche ? Dans les années 80, les fringues n'étaient pas si "dégueulasses" que ça. J'ai revu récemment Risky Business, une comédie pour ados des eighties avec Tom Cruise, et j'ai trouvé les vêtements très sympas. Il y avait d'ailleurs davantage de diversité vestimentaire qu'aujourd'hui, tant chez les filles que chez les mecs.  

Et puis, je ne dirais pas que je me faisais "chier", pour reprendre la formule de Silence. Certes, comme tous les ados, je souffrais d'un certain manque d'autonomie et je ne roulais pas sur l'or. Il me fallait économiser mon argent de poche plusieurs semaines pour pouvoir me payer un disque. Et si j'allais au cinéma, tout mon fric de la semaine passait dans l'achat de la place. Mais c'était une période où je m'éclatais (surtout au collège où on pouvait faire des tas de conneries).    

Quant aux lunettes, je n'étais pas concerné...

Oui, chaque époque a ses modes plus ou moins ridicules, et ses points forts, et en vieillissant on a toujours tendance à dire que "les modes de notre temps étaient quand même mieux que celles des jeunes d'aujourd'hui" . Moi mes 13 ans, c'était en 1971, et le début d'une période épouvantable que je préfère oublier, qui a duré trois ou quatre ans : bref, l'entrée dans l'adolescence.
Les années 80 me laissent un meilleur souvenir, j'étais un jeune adulte et beaucoup de choses importantes de ma vie ont commencées alors, peu importe si l'on entendait  Desirless ou Images à la radio ! (Et Purple qui se demande "qui c'est Desirless et Images ?"   ). Moi, en 87, j'avais quand même déjà 29 ans, j'étais père de deux enfants, de un et trois ans, j'étais tout récemment titulaire de mon diplôme d'infirmier psy (L'année d'avant), je bossais à l'HP de Moisselles dans le Val d'Oise, c'était pas toujours facile, mais j'aimais bien !

PALADIN ! On arrête de flooder sur le fil des directives !

Eh bien j'avais 11 ans, et si je connaissais bien le top 50, je commençais à découvrir le son des 70's, c'est ce qui me restera surtout des années 80, la découverte de musiques inconnues de mes camarades de classe. Ça et les fringues dégueulasses (et là, je visualise parfaitement ce survêtement - qu'on appelait "jogging" - bleu, avec une manche verte et une autre rouge acheté par ma mère qui n'avait même pas l'excuse d'être sous LSD quand elle a jugé judicieux de le choisir dans les rayons du Mammouth).

Ah oui, les survets' et les pulls en plastique... Le moindre coup de chaud et tu transpirais comme dans une cocotte minute et qu'est-ce que ça grattait!

Bah moi, même si je ne cherche pas à l'écouter, elle ne me gêne pas cette chanson (et je n'y ai même pas pensé en songeant au thème), mais bon, moi je suis très chanson française quelque soit la décennie.
Par contre, je trouve aussi que le look de l'époque quand on le revoit aujourd'hui, il est très daté et très bizarre (pour ne pas dire moche). Quand on regarde un film de cette décennie, direct on peut le dater. En même temps, je pense qu'on peut quasiment dater chaque décennie depuis l'invention du cinéma, même si pour les 80, je ne me trompe jamais alors que pour les autres je peux me tromper parfois (mais les 80 c'est mon adolescence et le début de ma vie adulte, ça joue sûrement aussi).
Cela-dit, les eighties ont un truc de bien, c'est justement leur cinéma qui a vu fleurir nombre de films d'horreur cultes qui sont devenus des légendes du genre. Ce qui ne doit pas être étranger au goût du genre des membres de l’Écritoire (enfin, les moins jeunes... quoique les jeunes aussi).