N'allumez pas !

Merci Cancereugène !

Ton commentaire m'enchante doublement parce qu'il touche à 2 points qui me tenaient à cœur et/ou qui m'ont posé problème en cours d'écriture.
Le 1er : réussir une "vraie" histoire de "maison hantée".

Spoiler:

Le 2e point concerne les dialogues ; limitation de signes oblige, je les ai tronçonnés à mort et me suis souvent demandé s'ils restaient compréhensible et crédibles. La réponse semble positive, dans ton cas du moins, donc défi réussi.

Yo Murphy !

Bon ben je vais pas y aller par quatre chemins : ton texte m'a littéralement scotché.
Je pourrais répéter à ma sauce ce que les autres ont déjà dit ou souligné, mais ça ne rendrait pas justice à cette petite pépite. Calibrage parfait, rythme parfait, ambiance foutrement réussie (et bien glauque, de surcroît, ce qui n'est pas pour me déplaire non plus) : tout y est, sans un poil de gras. C'est franchement du très très beau boulot, l'ami !
Et pour être tout à fait honnête, encore une fois, tu me rends jaloux... Sérieux, je sais pas si tu t'en rends compte, mais tu atteins là un sacré niveau, qui aurait de quoi filer des complexes à bon nombre de plumes ici et comme d'autres l'ont déjà souligné, tu n'as que 26 ans ! Si tu restes sur cette ligne qualitative, tu as une longue belle carrière devant toi, à n'en point douter

Si je devais émettre un mini-bémol (qui n'en est d'ailleurs pas vraiment un), je rebondirais juste sur la remarque de Perro concernant la transition entre les 2 parties, où j'ai mis quelques secondes avant de "refaire le point", en intégrant cette petite ellipse.
Mais là encore, c'est tellement bien construit et immersif (très belle atmosphère, je le répète) qu'on repasse vite de l'autre côté pour se faire happer jusqu'à une fin aussi noire que la nature de la phobie en question. Je trouve d'ailleurs que tu t'es emparé du thème avec une rare pertinence et ton idée donne une très beau cachet à ton texte, très original.

Bref, c'est vraiment du grand art Murphy et je ne dis pas ça pour le plaisir d'en rajouter une couche, mais c'est sincèrement le fond de ma pensée.
Un énorme BRAVO à toi, je me suis tout simplement ré-ga-lé !



P.S: Ah tiens, Alice Lane, ce nom me dit vaguement quelque chose... l'a l'air chouette cette dame !

Eh bien un immense merci Tak !

Ton avis me touche d'autant que j'en ai souvent de similaires pour tes propres textes. Je crois avoir aussi parlé de "jalousie" avec ton dernier en date justement (ou alors je l'ai juste pensé très fort ).

Côté thème, je suis en tout cas rassuré. Au départ, je refusais cette idée de la peur du noir que je trouvais trop cliché, j’espérais trouver "mieux", plus original. Au final, vu les retours, je m'en suis pas trop mal sorti malgré ce point de départ plutôt casse-gueule.

PS : bien vu ! Même la limitation à 5000 SEC n'a pas su stopper ma manie des références ; si cette Alice n'était encore jamais apparue en public, certains écritoriens ont déjà rencontré son père qui "confessait les morts" et/ou son grand-père qui essayait de guérir un certain Keylian Delorme. Z'ont pas une vie facile, dans cette famille

Vraiment pas mal du tout Murphy ! Une bonne idée, bien en liaison avec le thème, mais très habilement détournée vers une histoire/calvaire/malédiction... C'est sympa et très horrifique, même si on est habituée à voir des mamies folles un peu partout, ça fait le job, lol !
J'ai beaucoup apprécié, bravo

Merci Paulux !

Ah oui, tiens, et un truc que j'avais oublié dans mon précédent message, Murphy : Fumier, va !

Merci Tak ! Je te renvoie le compliment d'ailleurs !

Ahah, merci à toi aussi ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes...

Merci Murphy pour ton texte, j'ai retrouvé un peu les sensations des nouvelles de Thomas Owen que j'adore, le fantastique belge, allusif et étrange, avec un travail sur l'atmosphère et l'éternel champ lexical des ténèbres et de la lumière. bref je m'y retrouve

Merci Malossep !

Je ne connais pas Thomas Owen, mais j'ai zieuté sa biblio et le titre "Pitié pour les ombres" m'a tapé dans l’œil ; je me le note pour plus tard, quand j'aurai achevé ma PAL.

Thomas Owen (de son vrai nom1 Gérald Bertot, 1910 - 2002) est un des grands maîtres du Fantastique belge (même si j'ai toujours eu du mal à comprendre ce que voulait dire Fantastique belge). Ami de Jean Ray (le plus connu des maîtres du Fantastique belge), il a écrit nombre de récits fantastiques (en plus de quelques récits policiers en début de carrière).
Sous le pseudonyme de Stéphane Rey
1941 : Gordon Oliver mène l'enquête (Les Heures bleues N°13)
1941 : Ce soir, 8 heures (A. Beirnaerdt - Le Jury N°16)
Sous le pseudonyme de Thomas Owen
1942 : Destination Inconnue (A. Beirnaerdt - Le Jury N°28)
1942 : Un crime "swing (A. Beirnaerdt - Le Jury N°36)
1942 : Le Nez de Cléopâtre (A. Beirnaerdt - Le Jury N°42)
1942 : Duplicité, avec Elie Lanotte (Le Sphinx)
1942 : L'Initiation à la peur (Les Auteurs Associés)
1943 : Les Espalard (De Kogge)
1943 : Les Chemins étranges (De Kogge) - (NéO, 1985) - (Lefrancq, 1996)
1943 : Hötel meublé (Les Auteurs Associés) - (Walter Beckers, 1973)
1944 : Le Livre Interdit (De Kogge) - (Le Cri Vander, 1982)
1945 : Les Invités de 8 heures (Meddens & Co)
1945 : La Cave aux crapauds (La Boétie) - (Marabout, 1963 et 1974) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1997) - (La Renaissance du Livre, 2000)
1948 : Portrait d'une dame de qualité (Les Argonautes)
1950 : Le Jeu secret (La Renaissance du Livre) - (La Renaissance du Livre, 2000) - (Luc Pire/Espace Nord, 2008)
1958 : Le Coffret (L'Atelier du Livre)
1961 : Pitié pour les ombres (La Renaissance du livre) - (Marabout, 1973) - (Lefrancq, 1996)
1966 : Cérémonial nocturne (Marabout) - (NéO, 1986) - (Lefrancq, 1996)
1970 : La Truie (Marabout) - (Labor, 1987)
1975 : Le Rat Kavar (Marabout, 1975)
1976 : Les Maisons suspectes (Éditions Jacques Antoine) - (Marabout, 1978)
1980 : Le Livre noir des merveilles (Casterman)
1982 : Les Grandes personnes (La Rose de Chêne) - (La Renaissance du Livre, 2000)
1983 : Les Chambres secrètes (Éditions Delta)
1984 : Les Fruits de l'orage (Éditions Lorelei)
1984 : Les Sept péchés capitaux (Éditions Jacques Antoine)
1990 : Carla hurla (La Rose de Chêne)
1990 : Le Tétrastome (Lefebvre & Gillet, 1988) - (Bernard Gilson/Pré aux sources, 1990) - (La Renaissance du Livre, 2000)
1994 : La Ténèbre (Lefrancq)
1998 : Contes à l'encre de la nuit (Labor)
2011 : La Porte oblique et autres secrets (Murmure des soirs)

J'ai lu un recueil d'Owen et j'avoue que j'ai beaucoup aimé (La truie, de mémoire), c'est le genre de fantastique que j'apprécie beaucoup. Des petites histoires étranges, parfois même absurdes.

Jamais trop compris pourquoi on précise "Belge" non plus. Du fantastique, c'est du fantastique quel que soit le pays ; à moins que j'ai loupé un épisode.

Tu me confirmes que c'est un auteur à découvrir en tout cas.

Parce que dans le fantastique belge, les personnages passent leur temps à manger des frites et à boire de la bière, en disant "une fois"...
Bon sérieux, il y a une école du fantastique belge un peu comme il y en a une gothique anglo-saxonne, Malossep en donne quelques caractéristiques :

Malossep a écrit:le fantastique belge, allusif et étrange, avec un travail sur l'atmosphère et l'éternel champ lexical des ténèbres et de la lumière.

Je n'avais pas saisi que Malossep définissait le genre dans son commentaire (je manque vraiment de sommeil moi -_- ) ; merci pour la précision en tout cas.

Ce texte m'a donné froid dans le dos. Il est vraiment superbe ! Avec la phobie du noir, il y avait un risque de tomber dans des poncifs, d'autant plus avec l'ajout de l'ingrédient possession/fantôme. Mais un risque totalement évité avec talent ! Le style est fluide et les personnages sont très bien caractérisés. L'ambiance est posée avec subtilité et tu arrives à transmettre des émotions aux lecteurs.