"Le boucher du terril", de Elmor Hell
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"Le boucher du terril", de Elmor Hell
Le boucher du terril
Auteur : Elmor Hell
Éditeur : Ravet-Anceau
Collection : Polars en Nord
Année : 2018
Pages : 128
Résumé :
Été 1979. Julie et Claude se retrouvent sur le terril 132 à Villeneuve-en-Gohelle, lieu prisé des amoureux en quête d’intimité. En pleine étreinte, les amants sont dérangés par Bruno, le frère de Julie. Couteau à la main, le visage impassible, il assassine Claude puis se lance à la poursuite de Julie. Elle ne survivra pas. Un psychopathe est né.
Retrouvé par la police, Bruno est enfermé dans un établissement psychiatrique. Près de trente ans plus tard, une heureuse coïncidence lui permet d’échapper à ses geôliers. Guidé par sa soif de sang, il prend le chemin du terril 132. Pasquier, un policier chargé de l’affaire en 1979, se jette à corps perdu dans la traque de ce meurtrier sanguinaire. Parviendra-t-il à éviter le massacre ?
Avis :
Vendu comme un hommage aux slashers, ce livre avait piqué ma curiosité, et je l’avais commandé en ligne (chose suffisamment rare chez moi que pour le signaler) l’année dernière. Je l’ai lu ce printemps, voici mon avis.
Disons-le d’emblée : oui, on retrouve bien les codes du slasher. Un double meurtre initial, un tueur en liberté qui va s’en prendre à un groupe de potes (entre autres), ledit psychopathe qui se munit d’un masque et d’un grand couteau, des jeunes qui font la fête, des meurtres punissant l’acte de fornication… Le compte est bon ! Plus particulièrement, l’auteur a vu Halloween et le rappelle tout du long : le tueur, dont on connaît l’identité, a un lien de parenté avec l’une des victimes, il est enfermé pendant des années et des années dans un hôpital psychiatrique et parvient à s’échapper à l’occasion d’un accident lors d’un transfert, le directeur de l’asile qui le suit le voit comme « l’incarnation du mal absolu » (voir pp. 28 -29). Ok pour l’hommage, mais certains clins d’œil sont trop appuyés, tel le choix du nom du directeur en question : Michel Meyer ! On avait déjà compris l’idée, point n’était besoin de la surligner ainsi !
Elmor Hell ne cherche pas à sortir des sentiers battus du genre. En fait, la seule originalité notable est d’avoir transposé ce genre, très typé étasunien, dans le Nord de la France, et plus précisément dans le bassin minier, avec ses corons et ses terrils. En bref, c’est un peu Halloween chez les Ch’tis. Il faut dire que ce livre fait partie de la collection « Polars en nord »… À propos, la dimension « polar » est ici assurée par la présence du policier Pasquier, qui va se lancer sur les traces du déséquilibré. Quant à l’aspect purement horrifique, il est bien là, mais sans être trop gratiné non plus (on n’est pas dans la collection Gore, quoi !).
Le livre se présente sous format poche et est mince. J’aurais d’ailleurs souhaité que ce petit roman soit plus long (sans excès inverse non plus); on arrive un peu trop vite au « grand final ». Le style, limpide, rend la lecture aisée et rapide.
Pour conclure, c’est quand même enthousiasmant de voir débouler un slasher en livre en 2018 (le genre est moins abondamment représenté qu’à d’autres époques). Même s’il ne gagnera jamais le Grand Prix de l’Originalité, il se laisse lire avec plaisir. Anecdotique, mais sympathique !
Auteur : Elmor Hell
Éditeur : Ravet-Anceau
Collection : Polars en Nord
Année : 2018
Pages : 128
Résumé :
Été 1979. Julie et Claude se retrouvent sur le terril 132 à Villeneuve-en-Gohelle, lieu prisé des amoureux en quête d’intimité. En pleine étreinte, les amants sont dérangés par Bruno, le frère de Julie. Couteau à la main, le visage impassible, il assassine Claude puis se lance à la poursuite de Julie. Elle ne survivra pas. Un psychopathe est né.
Retrouvé par la police, Bruno est enfermé dans un établissement psychiatrique. Près de trente ans plus tard, une heureuse coïncidence lui permet d’échapper à ses geôliers. Guidé par sa soif de sang, il prend le chemin du terril 132. Pasquier, un policier chargé de l’affaire en 1979, se jette à corps perdu dans la traque de ce meurtrier sanguinaire. Parviendra-t-il à éviter le massacre ?
Avis :
Vendu comme un hommage aux slashers, ce livre avait piqué ma curiosité, et je l’avais commandé en ligne (chose suffisamment rare chez moi que pour le signaler) l’année dernière. Je l’ai lu ce printemps, voici mon avis.
Disons-le d’emblée : oui, on retrouve bien les codes du slasher. Un double meurtre initial, un tueur en liberté qui va s’en prendre à un groupe de potes (entre autres), ledit psychopathe qui se munit d’un masque et d’un grand couteau, des jeunes qui font la fête, des meurtres punissant l’acte de fornication… Le compte est bon ! Plus particulièrement, l’auteur a vu Halloween et le rappelle tout du long : le tueur, dont on connaît l’identité, a un lien de parenté avec l’une des victimes, il est enfermé pendant des années et des années dans un hôpital psychiatrique et parvient à s’échapper à l’occasion d’un accident lors d’un transfert, le directeur de l’asile qui le suit le voit comme « l’incarnation du mal absolu » (voir pp. 28 -29). Ok pour l’hommage, mais certains clins d’œil sont trop appuyés, tel le choix du nom du directeur en question : Michel Meyer ! On avait déjà compris l’idée, point n’était besoin de la surligner ainsi !
Elmor Hell ne cherche pas à sortir des sentiers battus du genre. En fait, la seule originalité notable est d’avoir transposé ce genre, très typé étasunien, dans le Nord de la France, et plus précisément dans le bassin minier, avec ses corons et ses terrils. En bref, c’est un peu Halloween chez les Ch’tis. Il faut dire que ce livre fait partie de la collection « Polars en nord »… À propos, la dimension « polar » est ici assurée par la présence du policier Pasquier, qui va se lancer sur les traces du déséquilibré. Quant à l’aspect purement horrifique, il est bien là, mais sans être trop gratiné non plus (on n’est pas dans la collection Gore, quoi !).
Le livre se présente sous format poche et est mince. J’aurais d’ailleurs souhaité que ce petit roman soit plus long (sans excès inverse non plus); on arrive un peu trop vite au « grand final ». Le style, limpide, rend la lecture aisée et rapide.
Pour conclure, c’est quand même enthousiasmant de voir débouler un slasher en livre en 2018 (le genre est moins abondamment représenté qu’à d’autres époques). Même s’il ne gagnera jamais le Grand Prix de l’Originalité, il se laisse lire avec plaisir. Anecdotique, mais sympathique !
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