L'oasis
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Tak
Raven
FRançoise GRDR
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L'oasis
Un petit texte que j'ai écrit hier. Et sur papier, moi qui n'écris jamais sur papier (mais je m'emmerdais vraiment trop hier).
Je l'ai recopié ce matin, je l'ai retravaillé un peu, je l'ai relu plusieurs fois pour éliminer le maximum de maladresses (cela-dit, il peut rester des fautes ou des répétitions que je repérerais au moment de nouvelles relectures). Je vous le soumets donc. C'est assez court (5864 sec) et le titre est provisoire. Ça aurait peut-être pu aussi se retrouver en sf, mais bon, j'avais envie de le cataloguer en fantastique.
L'oasis
Je l'ai recopié ce matin, je l'ai retravaillé un peu, je l'ai relu plusieurs fois pour éliminer le maximum de maladresses (cela-dit, il peut rester des fautes ou des répétitions que je repérerais au moment de nouvelles relectures). Je vous le soumets donc. C'est assez court (5864 sec) et le titre est provisoire. Ça aurait peut-être pu aussi se retrouver en sf, mais bon, j'avais envie de le cataloguer en fantastique.
L'oasis
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: L'oasis
C'est très bien mené. On suit ce groupe de survivants, cette femme qui raconte leur quotidien qui se dégrade sans se douter le moins du monde de cette fin en pirouette. Pourquoi pas en effet, mais elle ne m'est pas agréable, quoiqu'il vaut mieux ça que ce qui risque d'arriver ! Elle m'est apparue facile, mais j'avoue avoir eu recours à ce genre de fin sur un texte (Les Dracks) en pire car toi, elle est plausible et reste dans le monde du réel. La distance est moins grande entre ce que tu racontes au début quand on embarque dans l'histoire et cette fin, contrairement à ce que je racontais sur le texte des Dracks et sa fin...
Donc, pas mal !
Donc, pas mal !
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: L'oasis
Merci de ta lecture Françoise. C'est un texte que j'ai écrit un peu au hasard parce que je m'ennuyais. Le hall des foires, c'est finalement celui où je me trouvais. J'ai juste imaginé des gens bloqués dedans (ce n'est pas nouveau dans ma tête, j'ai souvent pensé à ça dans les lieux de manifestations) puis j'ai laissé faire le bic. Alors la fin, elle est venue un peu n'importe comment, influencée par une série que j'ai regardée récemment et un AT qui me fait de l’œil, mais pour lequel je n'estime pas ce texte suffisamment percutant.
C'est clairement un petit truc vite écrit qui n'a pas de grandes ambitions, mais que j'aime néanmoins.
C'est clairement un petit truc vite écrit qui n'a pas de grandes ambitions, mais que j'aime néanmoins.
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Re: L'oasis
Un peu rapide, c'est sûr, mais sympathique. Par contre, je n'ai pas compris la dernière phrase (enfin, je pense que j'ai compris, mais je ne comprends pas pour qui de toute façon...?)
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: L'oasis
Merci Raven.
Pour la dernière phrase, elle trouve son origine ici :
Mais comme d'hab, ça manque certainement encore de précisions.
Pour la dernière phrase, elle trouve son origine ici :
- Spoiler:
- Les pauvres morflent, tandis que les nantis sont calfeutrés et protégés. Ils ne manquent de rien. Victuailles, boissons, sports, livres ou cinémas, ils ont les moyens. On n’y peut rien, c’est le fonctionnement normal des sociétés, le haut du panier s’en sort toujours, aux dépens du peuple ; la masse leur est sacrifiée.
Mais comme d'hab, ça manque certainement encore de précisions.
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Re: L'oasis
Euh non, je comprends toujours pas (mais aujourd'hui je tourne au ralenti).
Sans parler que tu as écrit ce texte sans tenir compte de ma présente ligne. On se demande bien à quoi ça sert d'avoir un rang spécial si on ne le respecte pas !
- Spoiler:
- tout ça n'est qu'un jeu télévisé, une mise en scène des nantis pour se distraire au détriment des pauvres ? Si c'est ça, ils savent donc pourquoi les caméras sont placées là ? Ça me paraît déjà plus plausible compte tenu du texte (et carrément plus sympa comme chute aussi), mais quelque chose cloche, j'ai l'impression que ça ne colle pas parfaitement avec ce qu'on en sait ni ce qu'ils sont censés savoir, comme si tu ne nous avais pas donné les bonnes cartes pour qu'on puisse être bernés
Sans parler que tu as écrit ce texte sans tenir compte de ma présente ligne. On se demande bien à quoi ça sert d'avoir un rang spécial si on ne le respecte pas !
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Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: L'oasis
Plus ou moins.
- Spoiler:
- D'abord, il y a eu une catastrophe : les bêtes devenues folles furieuses (cf ces deux passages : "Face aux bêtes" et "Les bêtes devenues folles sont dans les fourrés, sur les toits, derrière des cailloux ou des brins d’herbe. Elles ne se cachent plus. Mammifères, oiseaux, reptiles, insectes, tous rassemblés pour la curée."), ensuite, comme souvent quand les situations de crise durent, les riches se sont mis à l'abri, les pauvres n'ont pas pu et se terrent où ils peuvent. Mais les riches calfeutrés chez eux ont besoin de distractions, autant profiter de la masse. Là intervient le paragraphe mis en spoiler dans ma précédente réponse.
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"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: L'oasis
En ce qui me concerne, même avec tes explications Cath, je trouve pas ça très clair. Bien sûr, on saisit où tu veux aller, mais il me semble que tout ça n'est pas très bien explicité dans le texte. Peut-être juste revoir cette dernière phrase ou en rajouter une deuxième...
Sinon le texte en lui-même est plutôt sympa et comme à ton habitude, tu campes très bien les situations de crise. Ici, un groupe de personne en mode survival, où sans trop entrer dans les détails non plus, tu n'épargnes personne. C'est bien fait, bien écrit (malgré quelques formulations un peu étranges, notamment dans le premier paragraphe), mais peut-être pas encore assez poussé en l'état pour en faire vraiment quelque chose.
Attention, je me suis pas ennuyé, hein ! Mais le manque de contexte et de précisions m'a ici un peu manqué empêché de rentrer complètement dedans.
Ceci dit, une fois retravaillé, tu pourrais en faire quelque de chose de très sympa, je pense...
Ah et aussi, à la fin de la 1e page : "Tous, dans un jeu de dominos funestes."
Je sais pas pourquoi, mais ce pluriel m'a un peu gêné, ici. Est-ce que la formulation est mauvaise pour autant ? Je sais pas, mais je trouverais plus "naturel" de tout mettre au singulier.
Ceci dit, c'est toujours un plaisir de te lire, Cath, quel que soit le format.
Sinon le texte en lui-même est plutôt sympa et comme à ton habitude, tu campes très bien les situations de crise. Ici, un groupe de personne en mode survival, où sans trop entrer dans les détails non plus, tu n'épargnes personne. C'est bien fait, bien écrit (malgré quelques formulations un peu étranges, notamment dans le premier paragraphe), mais peut-être pas encore assez poussé en l'état pour en faire vraiment quelque chose.
Attention, je me suis pas ennuyé, hein ! Mais le manque de contexte et de précisions m'a ici un peu manqué empêché de rentrer complètement dedans.
Ceci dit, une fois retravaillé, tu pourrais en faire quelque de chose de très sympa, je pense...
Ah et aussi, à la fin de la 1e page : "Tous, dans un jeu de dominos funestes."
Je sais pas pourquoi, mais ce pluriel m'a un peu gêné, ici. Est-ce que la formulation est mauvaise pour autant ? Je sais pas, mais je trouverais plus "naturel" de tout mettre au singulier.
Ceci dit, c'est toujours un plaisir de te lire, Cath, quel que soit le format.
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Re: L'oasis
Merci de ta lecture Tak.
Manque de contexte, c'est régulier dans mes textes, c'est un truc qui ne m'intéresse pas, j'ai donc du mal à en mettre. Je préfère décortiquer les gens face aux crises. Allez sur le prochain texte, je ferai un effort de contexte.
En plus, je n'avais pas envie d'éventer ma fin (oui, même si en fait la fin elle est arrivée seulement à la fin et que je n'en avais pas vraiment idée quand j'écrivais), du coup, ça me bloque encore plus pour rajouter du contexte.
Mais j'ai déjà retravaillé un poil le texte, j'ai rajouté une toute petite phrase à la fin pour rapprocher la chute du paragraphe dont je parle dans le spoiler et j'ai rajouté l'un ou l'autre détail. Ça change très peu le texte, mais j'espère que ça l'enrichit un chouïa.
Manque de contexte, c'est régulier dans mes textes, c'est un truc qui ne m'intéresse pas, j'ai donc du mal à en mettre. Je préfère décortiquer les gens face aux crises. Allez sur le prochain texte, je ferai un effort de contexte.
En plus, je n'avais pas envie d'éventer ma fin (oui, même si en fait la fin elle est arrivée seulement à la fin et que je n'en avais pas vraiment idée quand j'écrivais), du coup, ça me bloque encore plus pour rajouter du contexte.
Mais j'ai déjà retravaillé un poil le texte, j'ai rajouté une toute petite phrase à la fin pour rapprocher la chute du paragraphe dont je parle dans le spoiler et j'ai rajouté l'un ou l'autre détail. Ça change très peu le texte, mais j'espère que ça l'enrichit un chouïa.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
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"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: L'oasis
Le manque de contexte ne m'a pas gêné outre mesure dans le sens où le texte va bien droit au but et ne fait que deux pages. Ce n'est pas extrêmement compliqué ou sorti de nulle part au point de justifier de longues pauses consacrées à l'exposition. Ce genre de récit, en ce qui me concerne, m'a semblé suffisamment familier pour m'y retrouver via les quelques éléments de "background disséminés çà et là. D'autant plus que je commence à reconnaître les sujets qui t'intéressent. Après deux-trois de tes lectures, le terrain est au minimum balisé.
En ce qui concerne la chair du texte en lui-même, j'aime bien le contraste établi entre le sobriquet attribué au décor et ce qu'il en retourne réellement. Quand je lis le mot "oasis", j'ai plutôt tendance à penser à un lopin de terre luxuriant parsemé de palmiers où repose une source dont l'eau se révélerait tellement bleue que tu pourrais presque voir des paillettes scintiller à la surface. Mais rien de cela ici. A ces attributs paradisiaques se sont substitués de la fumée, de la rouille et du désespoir. Le commentaire social m'a également fait penser à la tentative de Romero avec Land Of The Dead (en plus subtil).
En ce qui concerne la chair du texte en lui-même, j'aime bien le contraste établi entre le sobriquet attribué au décor et ce qu'il en retourne réellement. Quand je lis le mot "oasis", j'ai plutôt tendance à penser à un lopin de terre luxuriant parsemé de palmiers où repose une source dont l'eau se révélerait tellement bleue que tu pourrais presque voir des paillettes scintiller à la surface. Mais rien de cela ici. A ces attributs paradisiaques se sont substitués de la fumée, de la rouille et du désespoir. Le commentaire social m'a également fait penser à la tentative de Romero avec Land Of The Dead (en plus subtil).
ManiaxSkell- Bourreau intérimaire
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Re: L'oasis
Merci de ta lecture Maniax. Ça me sidère toujours quand on me dit qu'on reconnaît mes marottes.
Et la comparaison avec Romero, ah bin, merci, ça fait plaisir . Land of the dead, je ne sais pas si je l'ai vu, mais pas grave, rien que voir Romero dans ton comm, c'est hyper sympa.
Et la comparaison avec Romero, ah bin, merci, ça fait plaisir . Land of the dead, je ne sais pas si je l'ai vu, mais pas grave, rien que voir Romero dans ton comm, c'est hyper sympa.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
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Re: L'oasis
Je pense qu'il y a trop d'idées amorcées par le texte, qui auraient mérité un plus grand développement. Les animaux devenus fous (pourquoi ?), l'isolement des survivants, leur cohabitation, l'anthropophagie, les riches qui s'en sortent (pourquoi ? les animaux n'attaquent-ils pas les riches ?), le besoin de distraction des riches reclus dans leurs buildings...
Le manque de développement nuit à mon avis, à la crédibilité de la situation. La menace concerne autant les riches que les pauvres. Le désir de se nourrir des cadavres situé à proximité serait sans doute partagé par tous les survivants, pourquoi seulement cette femme ?
Quant au besoin de distraction, il n'est même pas abordé avant la dernière phrase, il tombe donc comme un cheveu sur la soupe.
Par contre, tu uses encore de tes qualités éternelles : à savoir exposer la souffrance et le désarroi de personnages en situation d'isolement total, ayant bien peu d'alternatives, sans doute désespérées...
Sur ce point, ton principal appui, si j'ai bien compris, c'est une fois de plus très réussi !
Le manque de développement nuit à mon avis, à la crédibilité de la situation. La menace concerne autant les riches que les pauvres. Le désir de se nourrir des cadavres situé à proximité serait sans doute partagé par tous les survivants, pourquoi seulement cette femme ?
Quant au besoin de distraction, il n'est même pas abordé avant la dernière phrase, il tombe donc comme un cheveu sur la soupe.
Par contre, tu uses encore de tes qualités éternelles : à savoir exposer la souffrance et le désarroi de personnages en situation d'isolement total, ayant bien peu d'alternatives, sans doute désespérées...
Sur ce point, ton principal appui, si j'ai bien compris, c'est une fois de plus très réussi !
Re: L'oasis
Oups ! J'avais lu et pas eu l'occasion de remercier du commentaire. Voici qui est donc fait. Merci.
Les animaux devenus fous (pourquoi ?), c'est comme souvent avec moi, la cause m'intéresse trop peu pour que j'en parle.
Pour le reste, je pense que tous y est.
L'isolement des survivants : ils ont été conduits là par l'armée puis abandonnés à leur sorts.
Leur cohabitation, elle est esquissée.
L'anthropophagie, pareil, je l'esquisse, ils n'ont plus de nourriture, ça coule de source (enfin si on veut hein).
Les riches qui s'en sortent, j'explique qu'ils sont calfeutrés dans des bunkers inviolables, conséquence, ils sont hors de portée des animaux.
Le besoin de distraction, il ne m'a pas semblé qu'il était nécessaire d'expliquer ce besoin fondamental de l'humain. En situation de danger, il est mis en veille, mais une fois bien à l'abri, il refait surface. Je vais un peu retravailler ce point.
Le besoin de se nourrir des cadavres, oui, ce serait mieux qu'il y est un tout petit détail qui montre qu'il est partagé par au moins une partie des survivants.
Et le besoin de distraction, il est abordé plus tôt dans le texte, comme je l'ai mis en spoiler dans une réponse précédente. Je parle de sport, de livres, de cinéma, mais peut-être n'est-ce pas assez précis que pour raccrocher à la dernière phrase. Je vais regarder à ça aussi.
Comme souvent, j'explique peu les tenants et aboutissants de mon récit, en supposant que les quelques détails disséminés ça et là seront suffisants. Et comme souvent, ce n'est pas assez. Mais un jour, je trouverai le juste équilibre.
Les animaux devenus fous (pourquoi ?), c'est comme souvent avec moi, la cause m'intéresse trop peu pour que j'en parle.
Pour le reste, je pense que tous y est.
L'isolement des survivants : ils ont été conduits là par l'armée puis abandonnés à leur sorts.
Leur cohabitation, elle est esquissée.
L'anthropophagie, pareil, je l'esquisse, ils n'ont plus de nourriture, ça coule de source (enfin si on veut hein).
Les riches qui s'en sortent, j'explique qu'ils sont calfeutrés dans des bunkers inviolables, conséquence, ils sont hors de portée des animaux.
Le besoin de distraction, il ne m'a pas semblé qu'il était nécessaire d'expliquer ce besoin fondamental de l'humain. En situation de danger, il est mis en veille, mais une fois bien à l'abri, il refait surface. Je vais un peu retravailler ce point.
Le besoin de se nourrir des cadavres, oui, ce serait mieux qu'il y est un tout petit détail qui montre qu'il est partagé par au moins une partie des survivants.
Et le besoin de distraction, il est abordé plus tôt dans le texte, comme je l'ai mis en spoiler dans une réponse précédente. Je parle de sport, de livres, de cinéma, mais peut-être n'est-ce pas assez précis que pour raccrocher à la dernière phrase. Je vais regarder à ça aussi.
Comme souvent, j'explique peu les tenants et aboutissants de mon récit, en supposant que les quelques détails disséminés ça et là seront suffisants. Et comme souvent, ce n'est pas assez. Mais un jour, je trouverai le juste équilibre.
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Re: L'oasis
Tant qu'à faire, une dernière lecture pour aujourd'hui !
Le texte est clair de bout en bout, l'ambiance bien installée. Mais j'ai moi aussi eu du mal avec la chute, pour 2 raisons :
A part ces 2 points, rien à redire sur le texte. Je pense que tu tiens quelque chose d'assez puissant mais il manque juste les "connexions finales" par rapport à la chute (quelques indices qui rendraient la dernière ligne totalement claire pour le lecteur).
PS : La série qui t'a inspirée ne serait pas Black mirror par hasard ? J'avais adoré leur épisode qui utilise ce principe.
Le texte est clair de bout en bout, l'ambiance bien installée. Mais j'ai moi aussi eu du mal avec la chute, pour 2 raisons :
- Spoiler:
- - Rien ne la laisse présager. Bon, c'est le but d'une chute, tu me diras. Mais pour avoir relu rapidement le texte après, je n'ai décelé aucun indice particulier, aucune phrase à double sens qui pourrait laisser comprendre "tout ça, c'est pour un divertissement TV". Le genre d'indice qu'on trouve évident quand on sait, mais qu'on aurait jamais été capable de comprendre tout seul.
- Pour avoir rapidement lu les commentaires et tes explications, j'en comprends qu'en fait, dans un monde post-apo, les riches se divertissent en filmant les pauvres qui luttent pour survivre ? Je n'avais pas compris ça comme ça (j'en étais resté à un simple jeu TV, pas forcément dans un monde post-apo mais juste dans un décor post-apo, constitué spécialement pour l'émission). Et je n'arrive pas à trouver la vraie explication cohérente : même si les riches sont hors de danger pour le moment, leur priorité ne devrait pas plutôt être de s'assurer que cette tranquillité va durer, que les bêtes vont pas s'infiltrer chez eux, plutôt que de dire "bon, on s'ennuie, on tourne un film?" ? Ou alors j'ai compris un truc de travers, ou je m'imagine un monde plus apocalyptique qu'il ne l'ait réellement.
A part ces 2 points, rien à redire sur le texte. Je pense que tu tiens quelque chose d'assez puissant mais il manque juste les "connexions finales" par rapport à la chute (quelques indices qui rendraient la dernière ligne totalement claire pour le lecteur).
PS : La série qui t'a inspirée ne serait pas Black mirror par hasard ? J'avais adoré leur épisode qui utilise ce principe.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: L'oasis
Encore en retard pour remercier (je suis tout le temps en retard pour le moment).
J'ai déjà remanié le texte en essayant de rendre le concept plus clair. J'ai rajouté une toute petite phrase à la fin, des détails de-ci de-là, je devrais vous le resoumettre mais bon, il est pas très différent.
Alors le pitch pour mieux comprendre (à lire après lecture si jamais besoin) :
J'ai déjà remanié le texte en essayant de rendre le concept plus clair. J'ai rajouté une toute petite phrase à la fin, des détails de-ci de-là, je devrais vous le resoumettre mais bon, il est pas très différent.
Alors le pitch pour mieux comprendre (à lire après lecture si jamais besoin) :
- Spoiler:
- Les animaux sont devenus fous. Pourquoi ? Nul ne le sait, on ne trouve pas la solution au problème. Comme souvent dans les situations graves, les riches se sont mis à l'abri dans des refuges impénétrables, protégés par des militaires. Mais en attendant une solution qui n'arrive pas, ils s'ennuient ces nantis, ils ont besoin de distractions pour supporter la nouvelle donne, et la distraction à la mode, c'est de filmer des moins chanceux qui luttent contre les bêtes, spectacle d'horreur qui leur fait, peut-être, plus apprécier leur chance et leur sécurité (mais ça, je ne le précise pas). J'essaie de disséminer toutes ces infos au gré du texte, sans dévoiler le côté "on filme la souffrance et la mort" avant la fin.
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