Un affrontement qui fait flop…

Bonjour, c'est le premier texte que j'écris spécifiquement pour être lu par quelqu'un d'autre que moi. J'appréhende un peu vos réactions et j'espère que cela vous plaira. 



Un affrontement qui fait flop…
 
(Le raid mené par Flore Schelde et ses soldats tourne à la catastrophe quand les pirates jersiais les attaquent près de la plage. Flore peu habituée à commander et saisie par ses mauvais souvenirs se laisse déborder. Elle se ressaisit un peu pour créer un mur de bouclier avec ses hommes valides).
 
« Une femme comme toi, ne vaut rien, tu ne sais même pas commander tes troupes correctement. A la fin de la journée tu ne seras qu’une esclave et crois moi je tirerais un très bon prix de ta vente, mais avant mes gars vont profiter de ton corps. » Dit le chieftain Kieran.

Pendant ce temps, ses troupes tentent de contourner le mur de bouclier et testent notre défense. Ils virent que j’avais laissé un trou dans le mur, et l’un d’entre eux essaya d’en profiter en me bousculant, mais son torse fit une mauvaise rencontre avec mon marteau.
 
« Flore, je connais ta peur des combats et pourquoi tu as voulu faire ce raid, mais tu ne peux pas rester dans cet état, sinon on va tous pourrir au fond d’une cale avant la fin de la semaine. » lançais-je à notre cheffe en la secouant par l’épaule.
Flore, penaude, mit la main gauche dans une poche de son pantalon et y retrouva son amulette runique. Personne ne savait qu’elle l’avait et à priori elle non plus. Nous n’avions pas le temps de vraiment nous en préoccuper, car les pirates pressaient le mur, surtout au niveau de la cheffe. Quand elle passa son doigt sur la rune ↑ sa détermination revient. Elle sentit toute sa peur disparaître. Les paroles du chieftain lui revient en tête et une sourde colère se répandit autour d’elle. Ses yeux, auparavant vides et dans le vague, virent au gris acier avec une détermination à faire froid dans le dos. Le sol et l’atmosphère vibra à un tel point que j’ai cru que les os de mon bras allaient se briser, mais j’étais heureux tout comme les autres berserkir car nous retrouvions la vraie Flore. En même temps, la pression contre nos défenses diminua et les pirates commencèrent à refluer vers la route menant à leur ville, inquiet par cette secousse tellurique.
 
Le chieftain Kieran, rudoya ses troupes en les insultants pour qu’ils reviennent sur le terrain. Lui-même cherchait son jeteur de sort pour ouvrir notre carapace. Paradoxalement, cela marcha car ses troupes se remirent en position prêt à attaquer. En entendant cela, Flore commença à nous exposer son plan. Un plan simple à vrai dire, mais efficace. Celui-ci ne fit pas l’unanimité car les deux qui se retrouvaient au dernier rang risquaient de ne se battre contre personne et surtout elle voulut pour elle, la place centrale. Nous grognâmes de plus belle quand elle laissa tomber son épée berserk pour dégainer sa curzsaxe. Elle nous calma d’un mot et nous expliqua son objectif.

Les pirates, qui nous prenaient encore pour des pillards pas très doué, furent surpris de nous voir s’organiser dans une formation militaire. Nous commencions à former deux colonnes avec à l’arrière, le loup vampirique et son collègue loup-garou. Devant eux et à leur intérieur, la moitié des autres berserkir, puis les paysans et devant les autres berserkir. Personnellement j’étais fier de servir de rempart à mon amie et chef, bien que je sois en léger retrait par rapport à elle et que je dusse me tordre pour que mon bouclier la protège bien.
Notre formation commença à charger en ligne droite, quand on entendit le chieftain Kieran ordonner de contourner notre formation par le flan pour la briser au niveau des paysans. Absolument pas inquiet, nous continuions à nous mouvoir vers le groupement adversaire. Une fois à son contact, aucune résistance et aucun choc se produisit. Les « soldats » adverses ont dû se dire qu’ils préféraient rentrer chez eux que de compter les pâquerettes après un coup d’épée. Notre coin s’arrêta de lui-même par ce manque flagrant de courtoisie militaire, seuls nos deux loups conservèrent de la vitesse et touchèrent aux jambes quelques pirates. Ceux-ci firent plus amples connaissances avec les herbes rases du champ.

Flore n’hésita pas longtemps et se dirigea vers sa cible, le chieftain. Moi et un autre gars nous la suivîmes, avec un temps de retard. C’est ainsi que nous pûmes la voir se débarrasser de deux-trois sots qui tentaient de lui couper les jarrets. Ceux-ci se retrouvèrent rapidement désarmé mais sauf. Mon collègue et moi-même les assommèrent pour s’assurer de leur entière coopération.Le chieftain qui s’était précipité vers Flore, ferrailla quelque seconde avant que sa langsax de qualité médiocre décida de se tordre. Lui bêtement, la plaça sous son talon pour la rafistoler. Flore le rata car il baissa sa tête au moment fatal. Arrivant au même moment, je le bousculai, lui cassa au passage bras et langsax. En me relevant, je vis que la bataille était finie, le chiefain au sol et ses troupes évaporées.

Les autres nous rejoignirent tous avec un sourire sadique pour le clou du spectacle. L’idiot allait se rendre compte que Flore était plus que soupe au lait quand on la menaçait comme il l’a fait.

Juste un truc, avant toute chose : Si le texte que tu tapes ressort gris sur noir, c'est que le mode d'édition est basculé. Clique sur l'icone la plus à droite en haut de la fenêtre et il ressortira blanc sur noir. Mais pitié pour nos yeux, pas de bleu sur noir !

Merci du conseil, en effet cela ressortait gris sur fond noir. C'est sur que le blanc c'est mieux que le bleu. Désolé

Heu.... Je ne vois rien du tout ! Du noir sur du noir ???
Et si je surligne : c'est blanc sur fond bleu (pas pratique à lire)

Edit : J'ai lu quand même et bien apprécié car le ton est par moment ironique. J'ai eu du mal au début mais ensuite, j'ai adhéré au personnage de Flore; son pouvoir promet une situation à la hauteur.
Il y a quelques fautes mais dans l'ensemble, c'est plutôt bien

Désolé, j'avais oublié de supprimer une balise de code, et tout est sorti en noir sur fond noir!

Voila qui est réparé...

QUAND LE TEXTE SORT GRIS SUR FOND NOIR, CLIQUER SUR L'ICONE LA PLUS A DROITE :

Dans l'ensemble, le côté un peu "gagesque" m'a fait penser à Kaamelott, j'espère que cette référence te conviens. Si ce n'est pas le cas, je regrette, c'est vraiment l'image que j'en ai...
J'aurais aimé plus d'explications de départ, car au début, je pensais que Kieran était le supérieur de Flore. Que l'ennemi reproche à son adversaire de ne pas savoir conduire ses troupes, c'est une provocation un peu contre-productive - il devrait s'en réjouir ! Mais je devine qu'il s'agit d'une moquerie destinée, en autres, d'exposer l'arrogance du monsieur (qui lui même ne sait pas tenir ses troupes !)
A ce stade des explications et vu que la phrase ressemble vraiment à un recadrage, je n'ai pas tout saisi immédiatement.
Pour le reste, c'est plutôt bien mené.
Cette histoire d'amulette m'a un peu laissé dubitatif. C'est grâce à cet objet que le sol se met à trembler ? Je n'ai pas bien compris l'intérêt de faire trembler le sol en dehors du champ de bataille. Pendant, je comprends, pour déstabiliser les soldats, mais avant... bon, je pinaille, je devine qu'il s'agit d'un talisman destiné à lui faire reprendre de la vigueur, une vigueur tellement badass qu'elle fait trembler le sol, mais bon, le texte est court, et je suis à fond dans la bataille, moi !
Niveau fautes d'orthographe, c'est parfois un peu gênant. De plus, elles s'accordent parfois avec une répétition. ex : revient à la place de revint ou revinrent dans le passage de l'amulette runique. Virent en passé simple de virer.
La dernière phrase, en plus d'avoir une faute, manque un peu s'impact. Je ne sais pas si "comme il l'a (ou avait) fait" est vraiment utile. Une formule plus courte et plus punchy serait à mon avis préférable.
En tout cas, c'était sympa à lire, et amusant. Merci pour cette participation.

Merci de tes critiques Cancereugène, grâce à toi je vois ce que j'ai à améliorer. (L'orthographe est une plaie que j'essaie de corriger avec le temps). Avant de le publier j'avais déjà l'intention de l'améliorer, notamment car j'aimerais le rendre plus rythmé et plus clair. J’ai coupé le début et la fin du chapitre pour rester dans le cadre du concours. La fin initiale était plus marquante.
L’amulette n’est qu’un gri-gri symbolique, il lui a été donné par son amant pour lui dire qu’il est là pour elle, quel que soit la distance. Cela la rassure plus qu’autre chose.
Je pense que je l’ai mal intégré, mais Flore a tendance à créer des séismes quand elle est en colère ou exaspéré. C’est totalement involontaire de sa part, elle aurait préféré ne pas en déclencher un, car elle sait qu’elle aurait pu blesser un de ses camarades. Elle a surtout très mal prit les paroles du chieftain.

Le côté gagesque n’était pas prévu initialement, mais tant mieux si tu l’as pris comme cela. Je le prends comme un compliment. Je pense que c’est plus un moyen de cacher le fait que je ne suis pas encore à l’aise et satisfait dans mon style d’écriture. Je tâtonne encore au niveau du point de vue que je veux apporter, alors j’ai pris comme narrateur le personnage qui ne se prend pas la tête. De plus l’escarmouche ressemble plus à du grand n’importe quoi que d'une vraie bataille.
Si le narrateur avait été Flore, le texte serait plus axé sur sa peur, puis sur ses pensées quand elle découvre l’amulette, sa colère et les conséquences de cette dernière. Concernant Kieran, c’est un antagoniste mineur, qui ne fait peur qu’à ses matelots. C'est un fier à bras arrogant et méprisant.

C'est vraiment pas mal.
Il y a beaucoup de créativité, un peu de truculence et un certain rythme.

Je pense que ton texte pourrait s'améliorer avant tout par une reprise rigoureuse de la concordance des temps. Il y a un va et vient incessant entre passé et présent.
Ensuite, il pourrait valoir le coup de prendre un peu plus le temps de poser les choses. Autant le contexte général, par exemple de l'amulette, des tremblements de terre, des armes que la situation plus précise des combattants. Ton narrateur est pris dans l'action, il peut te servir de repère, les choses et les gens se trouvent autour de lui (en haut/en bas/à droite/à gauche etc)
Pour finir, j'ai bien aimé le ton humoristique et critique de ton narrateur, mais celui-ci n'arrive vraiment que dans la dernière partie de la scène. Je me doute qu'il se trouve en difficulté dans la première et qu'il n'a pas le temps de rigoler, mais il peut peut-être prendre la liberté de râler. ça rendrait le tout un peu plus équilibrer.

Pour un premier texte sur l'écritoire, c'est encourageant.

@K²: En effet, le texte sera repris, corrigé et augmenté. J'ai déjà quelque idées en tête pour ce qui se passe avant et après. Vos idées sont intéressantes surtout pour la psychologie des personnages.

J'avais peur d'alourdir mon texte en mettant trop d'élément de contexte mais clairement il faut que j'éclaircisse quelque point de background.

J'arrive un peu après la bataille (c'est le cas de le dire^^), donc je ne peux que répéter ce qui a été dit. En effet, on voit bien sur ce texte qu'il fait partie d'un tout beaucoup plus vaste dont il nous manque des éléments, mais ça ne nuit ni à la compréhension ni au plaisir de la lecture. J'ai trouvé le tout bien rythmé, j'ai surtout apprécié le ton léger, voire humoristique, du narrateur, c'est agréable de voir la scène du point de vue d'un personnage secondaire, et de voir du coup son regard sur le personnage principal. Il y a peu de fautes d'orthographe, mais ton souci est surtout dans la conjugaison, notamment les concordances de temps.

En revanche, je suis pas trop fan des amulettes magiques, c'est devenu tellement courant que n'importe qui peut s'en procurer une^^, ça a tendance à me faire tiquer, mais c'est un a priori très personnel. Pour ce qui est d'un premier texte posté ici, et pour l'atelier en question, c'est une très bonne participation ! Et bravo pour avoir franchi le pas car ce n'est pas toujours évident de donner ses textes à lire à autrui.

@Raven : Merci de ton commentaire.

Après cette amulette disparaîtra de la prochaine version du texte pour être remplacé par quelque chose qui correspond plus à ce qu'elle est réellement. Car je l'imaginais sans pouvoir.