L'effet de pendule
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°4 : Dans la maison
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L'effet de pendule
Bonjour à tous,
Ces textes ont beau être courts, quel boulot !!!
Je voudrais remercier mon cousin Sébastien Pannelier pour cette très belle photo, prise dans un petit village de Corrèze, et légèrement retouchée pour faire ressortir une ambiance sombre
Et donc le texte, qui comptabilise 4998 mots :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Corrèze, 27/12/2019
La maison s’élevait sur trois étages, en plein bourg, au bord de la grand-route entre Tulles et Argentat : hautes fenêtres, panonceaux de bois, deux tours carrées à chaque extrémité, toits inclinés aux tuiles d’ardoise.
Dans le hall d’entrée, la vieille dame dormait.
Vingt ans plus tôt, on l’appelait avec affection Mamita, un nom bien plus joyeux que : Nicole. Mais depuis, elle ne recevait guère de nouvelles de ses enfants et petits-enfants. On l’avait fuie. Il en fallait de l’abnégation pour ne pas souffrir de ce manque.
Le hall était décoré de boiseries, de grands carreaux de faïence courraient au sol. Ces derniers se poursuivaient sur la droite vers la cuisine, tandis qu’à gauche, le salon s’ouvrait, avec un beau parquet et des boiseries également, un escalier rond pour gagner les étages.
Nicole avait tiré un fauteuil au cuir abîmé, aux coussins enfoncés, et l’avait installé entre la porte d’entrée d’un côté et une haute horloge de l’autre. À chaque heure, le carillon sonnait, ainsi qu’une fois les demies et les quarts.
Et puis, tinta 18h45. La nuit était tombée.
Oh, elle avait tenté de modifier l’horlogerie, d’activer plus tôt les sonneries, de déclencher quelque chose. Mais la mécanique ne recevait d’ordre de quiconque. À défaut, la vieille avait dû se contenter de relancer la lentille. L’horloge provenait d’un héritage de famille, d’arrières grands-parents. Il était fortuit, mais pas étonnant, qu’elle se soit trouvée là, dans ce hall.
Le coup retentit, vibra en écho dans la maison vide. Un grondement effrayant s’éleva, un grondement qui alla en s’amplifiant, et s’éternisait comme s’il devait n’avoir pas de fin. La maison trembla sur ses bases, fenêtres et volets claquèrent. La porte d’entrée fut arrachée vers l’extérieur. Dehors, la tempête du siècle avait remplacé la nuit, brume blanche, averses drues, ouragan de vents déchaînés.
Au fond de son fauteuil, la vieille s’était terrée, n’en croyant ni ses yeux ni ses sens, écrasée par la violence des éléments.
À quelques mètres de l’entrée, elle aperçut une petite silhouette. La certitude la saisit dans l’instant : son petit-fils, Quentin, disparu vingt ans plus tôt lors de ce terrible événement. Malgré la peur, Nicole se redressa. Les vents hurlaient et aspiraient tout le hall. Elle attrapa sa canne, se retint au fauteuil, puis à une colonne en bois dans le mur, la main tendue vers le garçon.
- Maman ! gémissait-il, terrorisé face au monstre vociférant.
En 1999, Nicole s’était retrouvée seule à la maison avec ses petits-enfants. Les premières bourrasques avaient arraché le toit d’une dépendance attenante. Elle était sortie voir ce qui pouvait être sauvé. Le petit dernier dormait dans sa chambre. Et il avait disparu à son retour, sans laisser de trace.
Elle ne laisserait pas cela se reproduire !
Nicole plongea dans le hall, emportée par les vents. L’enfant s’éloignait, à deux doigts de franchir le seuil. Par l’orifice grand ouvert, elle eut l’impression de distinguer un œil colossal, la tempête qui les fixait avec voracité. Et des milliers de bras immatériels, autant de souffles de vent, les entraînaient à lui.
- NON, hurla-t-elle.
Ses vieux os souffraient à lutter contre les éléments. Elle tomba à terre, roula, traînée sur le carrelage. Sa hanche la brûlait, ses bras aussi. Mais elle fut presque à portée. Nicole se projeta alors, poussant avec ses jambes, rampant comme une limace. L’enfant avait dressé ses bras en protection devant lui. Il appelait au secours.
Elle le saisit au coude, passa devant eux sa canne et se retint au chambranle. Le monstre grondait, vociférait. Le village avait disparu, remplacé par la seule présence cauchemardesque.
La vieille serrait Quentin, priant pour que ses bras fatigués tiennent le choc.
- Tout va bien, répétait-elle.
Elle criait en fait, espérant rassurer l’enfant. Leurs deux corps furent soulevés. Nicole parvint à bloquer la poignée de la canne à la porte, le garçon s’y retenait déjà.
Son regard paniqué parcourut le vestibule. L’horloge béait, déversant sa magie pure sur eux. Nicole regarda aussi vers le salon. En 2009, elle avait été alertée par du bruit - trop tard - pour découvrir que l’orage avait sévi une nouvelle fois. Elle se rappelait l’horloge transfigurée par une énergie bleuâtre, le hall revenu en ce jour lointain. Ce soir-là, elle avait « espéré » qu’une autre occasion lui serait donnée, pour peu que le pendule reproduise le même miracle.
Nicole lutta pendant un temps infini, en perdit le compte, et toute conscience.
L’horloge sonna sept coups. 19h00. Elle rouvrit les yeux, face à une petite frimousse :
- T’es qui, toi ? dit-elle étonnée.
- Timothée, Mamita ! fit le gamin en se demandant si elle lui faisait une blague.
- Quel beau garçon, Timothée.
Nicole sourit, et se leva avec difficulté, bientôt aidée par une belle jeune femme qu’elle ne connaissait pas. La maison grouillait de gens, des petits, des grands. Des guirlandes la décoraient, des jouets se trouvaient partout sur les tapis.
- Eh bien, murmura-t-elle.
Ces textes ont beau être courts, quel boulot !!!
Je voudrais remercier mon cousin Sébastien Pannelier pour cette très belle photo, prise dans un petit village de Corrèze, et légèrement retouchée pour faire ressortir une ambiance sombre
Et donc le texte, qui comptabilise 4998 mots :
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Corrèze, 27/12/2019
La maison s’élevait sur trois étages, en plein bourg, au bord de la grand-route entre Tulles et Argentat : hautes fenêtres, panonceaux de bois, deux tours carrées à chaque extrémité, toits inclinés aux tuiles d’ardoise.
Dans le hall d’entrée, la vieille dame dormait.
Vingt ans plus tôt, on l’appelait avec affection Mamita, un nom bien plus joyeux que : Nicole. Mais depuis, elle ne recevait guère de nouvelles de ses enfants et petits-enfants. On l’avait fuie. Il en fallait de l’abnégation pour ne pas souffrir de ce manque.
Le hall était décoré de boiseries, de grands carreaux de faïence courraient au sol. Ces derniers se poursuivaient sur la droite vers la cuisine, tandis qu’à gauche, le salon s’ouvrait, avec un beau parquet et des boiseries également, un escalier rond pour gagner les étages.
Nicole avait tiré un fauteuil au cuir abîmé, aux coussins enfoncés, et l’avait installé entre la porte d’entrée d’un côté et une haute horloge de l’autre. À chaque heure, le carillon sonnait, ainsi qu’une fois les demies et les quarts.
Et puis, tinta 18h45. La nuit était tombée.
Oh, elle avait tenté de modifier l’horlogerie, d’activer plus tôt les sonneries, de déclencher quelque chose. Mais la mécanique ne recevait d’ordre de quiconque. À défaut, la vieille avait dû se contenter de relancer la lentille. L’horloge provenait d’un héritage de famille, d’arrières grands-parents. Il était fortuit, mais pas étonnant, qu’elle se soit trouvée là, dans ce hall.
Le coup retentit, vibra en écho dans la maison vide. Un grondement effrayant s’éleva, un grondement qui alla en s’amplifiant, et s’éternisait comme s’il devait n’avoir pas de fin. La maison trembla sur ses bases, fenêtres et volets claquèrent. La porte d’entrée fut arrachée vers l’extérieur. Dehors, la tempête du siècle avait remplacé la nuit, brume blanche, averses drues, ouragan de vents déchaînés.
Au fond de son fauteuil, la vieille s’était terrée, n’en croyant ni ses yeux ni ses sens, écrasée par la violence des éléments.
À quelques mètres de l’entrée, elle aperçut une petite silhouette. La certitude la saisit dans l’instant : son petit-fils, Quentin, disparu vingt ans plus tôt lors de ce terrible événement. Malgré la peur, Nicole se redressa. Les vents hurlaient et aspiraient tout le hall. Elle attrapa sa canne, se retint au fauteuil, puis à une colonne en bois dans le mur, la main tendue vers le garçon.
- Maman ! gémissait-il, terrorisé face au monstre vociférant.
En 1999, Nicole s’était retrouvée seule à la maison avec ses petits-enfants. Les premières bourrasques avaient arraché le toit d’une dépendance attenante. Elle était sortie voir ce qui pouvait être sauvé. Le petit dernier dormait dans sa chambre. Et il avait disparu à son retour, sans laisser de trace.
Elle ne laisserait pas cela se reproduire !
Nicole plongea dans le hall, emportée par les vents. L’enfant s’éloignait, à deux doigts de franchir le seuil. Par l’orifice grand ouvert, elle eut l’impression de distinguer un œil colossal, la tempête qui les fixait avec voracité. Et des milliers de bras immatériels, autant de souffles de vent, les entraînaient à lui.
- NON, hurla-t-elle.
Ses vieux os souffraient à lutter contre les éléments. Elle tomba à terre, roula, traînée sur le carrelage. Sa hanche la brûlait, ses bras aussi. Mais elle fut presque à portée. Nicole se projeta alors, poussant avec ses jambes, rampant comme une limace. L’enfant avait dressé ses bras en protection devant lui. Il appelait au secours.
Elle le saisit au coude, passa devant eux sa canne et se retint au chambranle. Le monstre grondait, vociférait. Le village avait disparu, remplacé par la seule présence cauchemardesque.
La vieille serrait Quentin, priant pour que ses bras fatigués tiennent le choc.
- Tout va bien, répétait-elle.
Elle criait en fait, espérant rassurer l’enfant. Leurs deux corps furent soulevés. Nicole parvint à bloquer la poignée de la canne à la porte, le garçon s’y retenait déjà.
Son regard paniqué parcourut le vestibule. L’horloge béait, déversant sa magie pure sur eux. Nicole regarda aussi vers le salon. En 2009, elle avait été alertée par du bruit - trop tard - pour découvrir que l’orage avait sévi une nouvelle fois. Elle se rappelait l’horloge transfigurée par une énergie bleuâtre, le hall revenu en ce jour lointain. Ce soir-là, elle avait « espéré » qu’une autre occasion lui serait donnée, pour peu que le pendule reproduise le même miracle.
Nicole lutta pendant un temps infini, en perdit le compte, et toute conscience.
L’horloge sonna sept coups. 19h00. Elle rouvrit les yeux, face à une petite frimousse :
- T’es qui, toi ? dit-elle étonnée.
- Timothée, Mamita ! fit le gamin en se demandant si elle lui faisait une blague.
- Quel beau garçon, Timothée.
Nicole sourit, et se leva avec difficulté, bientôt aidée par une belle jeune femme qu’elle ne connaissait pas. La maison grouillait de gens, des petits, des grands. Des guirlandes la décoraient, des jouets se trouvaient partout sur les tapis.
- Eh bien, murmura-t-elle.
Re: L'effet de pendule
Ce récit est très bien écrit.
Un détail toutefois, à la fin tu compares la reptation à "une limace" ; dans le contexte, je trouve ça trop péjoratif. Mais c'est très personnel.
Tout a coulé tout seul, c'est une histoire classique, mais bien menée.
Un détail toutefois, à la fin tu compares la reptation à "une limace" ; dans le contexte, je trouve ça trop péjoratif. Mais c'est très personnel.
Tout a coulé tout seul, c'est une histoire classique, mais bien menée.
Re: L'effet de pendule
J'ai été sensible à la qualité du style. Les passages descriptifs sont particulièrement soignés. Peut-être est-ce lié à la limitation imposée de caractères mais cela t'a obligé à te concentrer sur l'essentiel et à laisser de côté les aspects excessifs qui desservaient certains de tes textes précédents. L'importance de l'horloge rappelle Le Masque de la mort rouge de Poe, texte qui s'inscrit d'ailleurs dans la thématique de ce concours.
Le seul point qui me chiffonne (mais je compte sur toi pour m'éclairer) réside dans la conclusion.
Le seul point qui me chiffonne (mais je compte sur toi pour m'éclairer) réside dans la conclusion.
- Spoiler:
- Si j'ai bien compris, Nicole réussit à modifier le passé. En secourant Quentin, elle l'empêche de disparaître et le futur (son présent) en est modifié.
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: L'effet de pendule
Je dois dire que je n'ai pas très bien compris non plus ce qui se passe à la fin:
Le tout est quand même plus lisible que tes textes des précédents concours, même si je trouve quelque fois certaines formules maladroites :
- Spoiler:
- modification volontaire du temps par Nicole, ou boucle temporelle qui se referme (Et Quentin n'a jamais disparu) ?
Elle est revenue vingt ans auparavant (Mais elle a toujours le même âge ?)
Le tout est quand même plus lisible que tes textes des précédents concours, même si je trouve quelque fois certaines formules maladroites :
Il était fortuit, mais pas étonnant, qu’elle se soit trouvée là, dans ce hall.
et s’éternisait comme s’il devait n’avoir pas de fin.
Nicole se projeta alors, poussant avec ses jambes, rampant comme une limace
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: L'effet de pendule
Très bon passage au début du texte. Je trouve que ce début de texte à une voix particulière. La description de la maison est top ! (tout le début jusqu’à « Et puis, tinta 18H... »)
Ensuite, je trouve que cette voix particulière disparait, comme si tu n’avais pas écrit ces éléments au même moment. Ce n’est pas un reproche, mais le début était tellement bien, que ça a créé une rupture. Idem pour le passage en « TELL » ( « En 1999, Nicole s’était retrouvée seule à la maison avec...) qui coupe un peu le rythme même s’il amène un élément extrêmement important pour la compréhension de l’histoire.
Autrement, j’ai eu un peu de mal à comprendre l’histoire en 1er lecture (en fait, j’ai dû la relire 3 fois de suite, avec attention, pour bien maitriser les scènes – par exemple, je voyais l’enfant dehors en 1er lecture... ). Encore une fois, c’est pas critique, mais je trouve que du coup tu perds en immersion.
Après, effectivement j’ai pu apprécier l’histoire dans son originalité. C’est très SF, dans le thème. Je me demande si tu ne devrais pas tenter ta chance avec pour l’AT Espace-Temps (Artistes Fous). 5K c’est ptt un peu juste, mais tu devrais pouvoir gonfler un peu
Pour la fin, je me demande juste si elle n’est pas morte en fait et qu’elle gagne son paradis, sa maison remplie de vie.
C’est mon texte préféré pour l’instant.
Ensuite, je trouve que cette voix particulière disparait, comme si tu n’avais pas écrit ces éléments au même moment. Ce n’est pas un reproche, mais le début était tellement bien, que ça a créé une rupture. Idem pour le passage en « TELL » ( « En 1999, Nicole s’était retrouvée seule à la maison avec...) qui coupe un peu le rythme même s’il amène un élément extrêmement important pour la compréhension de l’histoire.
Autrement, j’ai eu un peu de mal à comprendre l’histoire en 1er lecture (en fait, j’ai dû la relire 3 fois de suite, avec attention, pour bien maitriser les scènes – par exemple, je voyais l’enfant dehors en 1er lecture... ). Encore une fois, c’est pas critique, mais je trouve que du coup tu perds en immersion.
Après, effectivement j’ai pu apprécier l’histoire dans son originalité. C’est très SF, dans le thème. Je me demande si tu ne devrais pas tenter ta chance avec pour l’AT Espace-Temps (Artistes Fous). 5K c’est ptt un peu juste, mais tu devrais pouvoir gonfler un peu
Pour la fin, je me demande juste si elle n’est pas morte en fait et qu’elle gagne son paradis, sa maison remplie de vie.
C’est mon texte préféré pour l’instant.
Re: L'effet de pendule
Bonsoir et merci à vous pour votre lecture et vos commentaires. C'est vraiment sympa !
- Spoiler:
- Effectivement, vous avez compris je pense. L'horloge revient tous les dix ans sur cette scène de la disparition de l'enfant. L'héroïne, Nicole, en sauvant son petit-fils rétablit le cours du destin.
Elle se réveille dans son présent à elle, mais le reste a été restauré, et sa vie s'éclaircit enfin.
Re: L'effet de pendule
Joli texte en forme de conte. Cela change de ton registre habituel.
Bien joué
Bien joué
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: L'effet de pendule
Bien écrit même si j'ai dû me relire pour en saisir toutes les nuances. Comme paladin, je me suis un peu embrouillé vers la fin.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: L'effet de pendule
Un agréable moment que cette lecture, j'ai vraiment bien accroché à l'ambiance. Il y a un petit côté Magicien d'Oz très plaisant. Je trouve que la concision te va à merveille, tu ne t'encombres pas de détails inutiles, ce qui permet de te focaliser sur l'important : l'ambiance, l'horloge, la tempête. Tout est très visuel, j'ai adoré les descriptions avec la canne, il y aurait de quoi faire un court-métrage sympa. La rupture de rythme est excellente aussi : le début, lent, silencieux, suspendu dans l'attente. Puis la tempête, et enfin le retour au présent mais différent. Et ces vingt années perdues contrebalancées par la nouvelle réalité qui annonce un futur heureux. Presque un conte et je suis sûre qu'il trouverait sa place dans des AT jeunesse.
À noter aussi que les coquilles sont rares, bref bravo à toi !
À noter aussi que les coquilles sont rares, bref bravo à toi !
- Spoiler:
- Ah, j'y pense : il y a un AT Noël chez Anyway éditions, je te conseille vivement de remanier ce texte en accentuant le côté Noël : vingt années de Noëls de solitude Vs les nouveaux Noëls qui s'annoncent. Ils ont aussi un AT Halloween mais pour fin juillet, je pense que dans les deux cas il suffirait d'accentuer l'ambiance pour coller à la bonne période et ton texte aurait toutes ses chances (et ça te laisserait de la marge pour étoffer et atteindre le bon nombre de signes)
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Localisation : au fond à droite
Re: L'effet de pendule
Merci Zaroff et Raven ! J'ai enfin un peu de temps pour répondre, beaucoup de boulot en ce moment (et demain, jour férié, du 10h - 19h45 non stop). Mais faut bien manger, hein.
Sympa vos propositions d'AT, je vais regarder ça, tout est bon à prendre en ce moment, et le texte en effet se prête au thème de Noël, bien que ça n'ait pas été le but visé au départ.
Merci The_wakwak_tree de m'avoir relu plusieurs fois (et pour les AT) ^_^
Effectivement, le format très court oblige à aller à l'essentiel. J'ai eu peur un moment de devoir saborder une péripétie ou un souvenir, mais le tout a fini par rentrer et à rester cohérent. C’est chouette que ça vous plaise.
Sympa vos propositions d'AT, je vais regarder ça, tout est bon à prendre en ce moment, et le texte en effet se prête au thème de Noël, bien que ça n'ait pas été le but visé au départ.
Merci The_wakwak_tree de m'avoir relu plusieurs fois (et pour les AT) ^_^
Effectivement, le format très court oblige à aller à l'essentiel. J'ai eu peur un moment de devoir saborder une péripétie ou un souvenir, mais le tout a fini par rentrer et à rester cohérent. C’est chouette que ça vous plaise.
Re: L'effet de pendule
Salut Paulux,
Même avis que Paladin. Je trouve ce texte beaucoup plus digeste que celui du précédent concours sur le Sacrifice humain. Pour autant, j'ai eu du mal à comprendre la fin : pour tout dire, je croyais que tu nous faisais le coup du "Dieu merci, ce n'était qu'un rêve", ce qui n'aurait pas été digne de toi ! J'ai donc dû lire ton commentaire pour comprendre de quoi il retournait. Et je dois dire que l'idée, géniale, aurait mérité davantage de simplicité dans son exposition. Bref, encore un bon texte dans un concours qui, décidément, place la barre très haut...
Même avis que Paladin. Je trouve ce texte beaucoup plus digeste que celui du précédent concours sur le Sacrifice humain. Pour autant, j'ai eu du mal à comprendre la fin : pour tout dire, je croyais que tu nous faisais le coup du "Dieu merci, ce n'était qu'un rêve", ce qui n'aurait pas été digne de toi ! J'ai donc dû lire ton commentaire pour comprendre de quoi il retournait. Et je dois dire que l'idée, géniale, aurait mérité davantage de simplicité dans son exposition. Bref, encore un bon texte dans un concours qui, décidément, place la barre très haut...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 49
Re: L'effet de pendule
Franchement, c'est un très bon texte. Ton style évolue vraiment très bien. Et en plus tu as proposé ici une histoire qui tient en haleine. J'ai du moi aussi m'y reprendre à 2 fois pour capter la fin, mais elle est logique.
Merci à toi pour ce bon moment !
Merci à toi pour ce bon moment !
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: L'effet de pendule
L'histoire est sympa, et je trouve une très nette amélioration par rapport à tes précédentes participations. Ici on comprend bien ce qui se passe (sauf peut-être la toute fin où on ne sait trop s'il s'agit d'un retour dans le passé ou un nouveau présent). J'aime bien ton personnage de petite vieille solitaire renfermée sur son drame.
L'histoire est certes un peu classique et déjà-vue, mais elle se lit avec plaisir. Il reste, comme l'a dit Paladin, quelques maladresses dans certaines constructions de phrases, mais rien qui ne soit facilement rectifiable.
L'histoire est certes un peu classique et déjà-vue, mais elle se lit avec plaisir. Il reste, comme l'a dit Paladin, quelques maladresses dans certaines constructions de phrases, mais rien qui ne soit facilement rectifiable.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: L'effet de pendule
J'ai bien apprécié le début de l'histoire : les descriptions permettent de poser l'ambiance et on visualise bien le personnage. En revanche , je trouve la deuxième partie du texte moins bien maîtrisée et j'avoue avoir été un peu perdue.
C'est dommage car ton récit pâtit de ce manque de clarté.
Sinon concernant le respect du thème et du genre, rien à dire.
C'est dommage car ton récit pâtit de ce manque de clarté.
Sinon concernant le respect du thème et du genre, rien à dire.
Ulysse
"Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis"
François Villon
Ulysse- Écritoirien émérite
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Date d'inscription : 18/05/2013
Age : 47
Localisation : Berlin
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°4 : Dans la maison
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