Ma douce

Je vais en remettre une couche parce que ce texte a tourné en rond dans ma tête depuis 2 jours. En fait ça me fait penser à la fameuse nouvelle "Pauvre petit garçon" de Buzzati. Ce n'est pas tant la chute que ce qu'elle nous fait ressentir : on sent une montée sentimentale/sexuelle, à laquelle on s'identifie très facilement, du coup quand la chute tombe on éprouve un dégoût pour soi-même d'avoir pu ressentir ça.

Un peu comme si vous vous régaliez avec des brochettes de viande bien juteuses, croustillantes, à vous en lécher les doigts, et qu'après on vous annonce que c'était votre père/grand-mère/chaton.

Juste une remarque : la robe est courte mais quand j'ai lu "Je glisse mes doigts sur ta cheville, remonte ta robe" ça m'a donné une impression de robe longue, qui finissait à la cheville. Il faudrait peut-être insérer un truc genre "Je glisse mes doigts sur ta cheville, les fais lentement glisser jusqu'au creux délicat de ton genou (ou ce que tu veux, mais faire une étape intermédiaire entre la cheville et la robe), puis remonte ta robe", enfin c'est vraiment histoire de faire une remarque et de me sortir une bonne fois pour toutes ce texte de la tête^^

Tu es bien aimable, Raven.
Je rejoins ton commentaire, sur la robe (que j'ai faite longue, du coup !) mais pour ma part, ce qui me gênait le plus dans ce texte, c'est la lampe basse consommation. On s'en fiche un peu dans le contexte.
J'ai revu ma copie en conséquence. En espérant que ce soit meilleur, bien entendu...

Hou laaa !
Je rejoins totalement Raven, on sent la sensualité de la scène on y prend goût et puis BAM on se sent vraiment mal, sachant la vérité.
Mes sentiments ont complètement basculé en une fraction de seconde et ça j'aime vraiment ça. J'ai relu le texte et la fin m'a fait le même effet. Ouch! C'est quelque chose.
Franchement, sur ce coup tu m'as vraiment eu. Même si J'en ai pas lu une tonne, ce texte se retrouve dans mon top trois, pour l'instant.

Bravo Cancer, c'est très bien mené.
Je n'avais qu'une remarque : la lampe basse consommation et la redondance qu'il y avait dans cette phrase entre chambre et pièce.
La taille de la robe ne m'avait pas choqué... Quand on considère la longueur de la jambe d'une fillette de 4 ans, ya pas si long que ça à faire entre la cheville et la mini-jupe. Je trouvais que ça faisait plutôt indice.

Merci K2.
Pour info, même s'il n'y a pas de grandes différences, j'ai publié sur mon blog une version corrigée de ce texte.
Le lien est sur mon profil.

Et bé, c'est ptet une vue de mon esprit, mais je préfère ta première version. Le trois fois rien que tu as rajouté m'a paru biaiser le rythme percutant qu'il y avait, l'alternance phrases courtes / phrases longues qui donnait une impression de respiration haletante, d'élan pulsatile.

Eh oui. C'est souvent comme ça, en fait...

Sacré texte que tu nous as offert là, Cancer (et oui, même plusieurs mois après, l'effet reste le même).
Jusqu'à la toute dernière phrase, je trouvais que c'était bien écrit et que tu étais dans le thème, quoique un peu trop "classiquement" à mon goût et cette dernière ligne remet tout en cause d'un coup... Le reste s'éclaire d'une lumière sale et on relit l'ensemble une nouvelle fois pour vérifier que tout est bien en place.
Et c'est le cas. C'est minutieux et franchement bien fait.

Bref, je ne répéterais pas ce qui a déjà été dit avant moi, mais bravo à toi pour cette petite décharge (et dire que ça commençait de façon si anodine...).

J'adore !

J'avais pas vu la chute venir. Pourtant, maintenant il me semble que j'avais déjà lu ce texte (mais sans laisser de commentaire, ça me parait bizarre ).

En tout cas, c'est une pure réussite, bien écrit, bien mené, et d'un glauque sans nom.