L'insupportable attente d'Erasmus Van Doyen

Inspiration à la Jean Ray. Du moins, j'espère ! Merci à paladin pour cette vieille illustration.

Jean Ray? Je ne sais pas, peut-être pour l'ambiance "flamande". Mais pour l'histoire elle-même ça me fait penser à du Bloch.

Comme chez lui c'est une histoire courte et percutante, sur une idée originale.

L'immortalité n'est pas forcement souhaitable!

A 53 ans, on est pas loin de l'immortalité, non ?

J'espère avoir encore du temps devant moi pour y penser!

Si tu veux, je peux te filer un bocal...

Si j'avais lu cette histoire sans en connaître l'auteur, je n'aurais jamais deviné que c'était du Zaroff. Le style et l'ambiance sont très différents des histoires plus récentes que je te connais. C'est assez sympa de revenir aux sources et de vouloir comment elles étaient surtout. J'aime bien cette ambiance Bloch en tout cas ; je trouve aussi que ça tient plus du Bloch que du Ray parce que j'imagine mal ce dernier écrire de la SF (mais il faut dire que je n' y connais pas grand chose, n'ayant lu que 2 romans de lui pour l'instant, Malpertuis et un Harry Dickson).

Le début m'a été un peu difficile (sans doute la surprise de voir un style si différent) mais j'aime beaucoup ce style-ci et je n'ai pas vu la fin venir avant d'être dans les derniers paragraphes. Bref, efficace et avec une bonne chute. Sur ce point, l'ambiance Zaroff était déjà comme telle à l'époque.

(La photo de présentation en dit un peu trop par contre ; une chance que j'ai ouvert tant d'onglets en même temps que je ne me souvenais plus d'elle à la lecture)

Un de mes premiers récits. Tu tapes dans le vieux !

... Mais non, t'es pas si vieux que ça, toi non plus!

Un bon petit récit sur une bonne idée, mais je pense que tu pourrais le ciseler un peu plus (si tant est que tu veuilles reprendre ce texte ancien). Il y a quelques répétitions, quelques tournures maladroites.

Le reprendre ? Je ne pense pas. Trop poussiéreux et je n'aime pas le ménage !

Une brève nouvelle que j'apprécie pleinement, en particulier la chute. Contrairement aux commentateurs précédents, je n'ai, à aucun moment, pensé à Bloch dont j'ai pourtant lu récemment deux ouvrages. Le style, plus précieux, plus sophistiqué que d'habitude, évoque indéniablement Ray. Ce qui manque, à mon humble avis, ce sont les odeurs et les festins chers à Jean Ray. Par exemple, dans une histoire du fameux Belge, l'amphitryon aurait offert à son invité un copieux repas qui eût été décrit en long et en large, ce qui aurait ajouté un plus à l'ambiance de cette déjà sympathique aventure.

Merci à toi de déterrer un tel fossile.

En ce moment, j'ai une âme d'archéologue.

Je vois ça.