Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
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Jack-the-rimeur
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Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
@Murphy pour reprendre les doutes que tu émets sur les flics dans ton spoiler, les vrais gros cons existent aussi. J'ai connu une femme qui se faisait tabasser par son mari avec des traces et tout. Quand elle a eu le courage d'aller porter plainte chez les flics, elle s'est faite jeter et pas qu'une fois. On lui permettait juste de déposer une main courante. Donc qu'un flic préfère faire chier un témoin en apparence pas dangeureux plutôt que d'aller déranger un gros pervers dans ses oeuvres ça ne m'a pas choquée plus que ça.
Ce qui m'a surprise dans l'histoire cette fois, c'est que la fliquette ne réagisse pas en entendant parler de viol.
Ce qui m'a surprise dans l'histoire cette fois, c'est que la fliquette ne réagisse pas en entendant parler de viol.
"Ils nous pissent dessus et ils ne nous font même pas croire qu'il pleut." Dr Augustine, Avatar
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
C'est sûr que les cons sont partout. C'est juste que, dans ce texte, ça me parait bizarre de risquer plus ou moins son poste alors que faire trois pas et sonner à la porte serait si facile. Même les cons essaient de préserver un minimum leur boulot je pense.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
Murphy, sur le débat, psychopathe, sociopathe ou juste anar de l'extrême, je ne suis par certain que l'on puisse trancher. Ces notions sont en effet très relatives. Tu penses que pour venir en aide à une personne en détresse, il faut de l'empathie. Je ne suis pas d'accord. Ça peut être un principe de vie, issu de l'éducation. Bien souvent, quand on est bien élevé, on vient en aide aux gens. Voilà, juste pour ne pas se sentir un salaud si on ne le fait pas. Mais pas par empathie. Après tu as ton ressenti et je le respecte, naturellement.
Les commentaires sur ce texte me font beaucoup réfléchir, car moi-même je me pose des questions. Mais elles sont très largement différentes des vôtres.
Les commentaires sur ce texte me font beaucoup réfléchir, car moi-même je me pose des questions. Mais elles sont très largement différentes des vôtres.
- Le réalisme du texte:
Murphy, tu penses que le texte est réaliste, au début. Je le vois plutôt onirique. D'un onirisme concret, car le personnage ne rêve pas, mais bon, ce n'est pas tout le monde qui rôde au bord d'un fleuve à 2h du mat, qui croise un cerf, et qui lui court après dans la forêt. Et qui va courir après une voiture, et en fin de course, découvrir où elle s'est garée, alors qu'il avait une chance sur un milliard de la retrouver.
Que tu aies ressenti cela comme réaliste, ça me plaît beaucoup, tu penses bien.
Et du coup, cette confrontation que tu trouves exagérée, me paraît, pour le coup, d'un réalisme gênant. Gênant, car je n'ai vraiment rien contre les gendarmes. Mais fais-les se déplacer de nuit, et observe leur amabilité. Je dis ça, je dis rien... et se mettre à tutoyer un type qui paraît suspect, j'y crois dur comme fer. Tu penses qu'il risque son poste ? Il le risque bien plus en franchissant une clôture grillagée en pleine nuit. Mon personnage est très louche, isolé, à pied, et il vient de franchir le portail grillagé d'une propriété privée. Croire ce type, qui en plus s'est identifié sous un faux nom, est très risqué professionnellement parlant. D'où l'idée d'atermoyer l'intervention, avec la cavalerie, et sans doute (je ne le dis pas) une autorisation de la préfecture.
Perrocina, tu es étonnée que la gendarmette ne dise rien, car il s'agit de viol. Tu imagines donc une empathie naturelle et invariable des femmes envers les violences faites au femmes. C'est trop les idéaliser, je trouve. Ma gendarmette est indolente. Elle regarde ses chaussures quand commence à chauffer. Elle laisse son collègue agir parce qu'on ne critique pas un collègue en public (et peut-être même pas en privé, même si le milieu militaire a évolué, je ne suis pas certain qu'une femme sans caractère puisse faire valoir une quelconque opinion - mais je parle sans savoir.)
Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
J'ai kiffé.
Ça se lit tout seul, aucun problème là-dessus. Tu disais sur je sais plus quel topic être une quiche en orthographe: ça, c'est des conneries, parce qu'il me semble que ton texte ne recèle que quelques fautes de frappe. Après, y a bien quelques tournures améliorables, mais vraiment rien de méchant. Bref, du point de vue de la forme, c'est quasiment impeccable, pour moi.
Du point de vue du fond, j'ai bien aimé ton personnage "poète" (comme dit sa femme), qui se balade au clair de lune. En revanche, j'ai pas du tout vu en lui un psychopathe, un sociopathe ou je ne sais quoi d'autre. Juste un type "honnête et droit" (comme il le dit au tout début, je crois) qui, contrairement à énormément de gens, ose suivre la piste d'un taré. Là où j'ai un peu bugué, c'est sur la réaction des flics. J'étais folle de rage de lire qu'ils suspectaient le perso principal et se foutaient royalement de savoir s'il se passait pas des choses louches à quelques dizaines de mètres. Cela étant, j'ai jamais eu affaire à eux et je pense qu'il y a du vrai dans ce que tu abordes un peu dans la nouvelle et beaucoup plus dans les commentaires, à savoir qu'entrer en pleine nuit dans une propriété privée demanderait des justifications bien reloues à donner, et que les flics risqueraient de se retrouver à faire la circulation s'il ne se passait finalement rien dans la baraque.
Autre surprise: le sang-froid dont fait preuve le type lorsqu'il tue les gendarmes. Je l'aurais plutôt vu les assommer ou les blesser.
Ce qui m'a un peu surprise, aussi, c'est le petit cabanon avec le "kit d'écrivain". Je trouve que c'est un peu trop improbable (oui, bon, y a d'autres trucs improbables dans la nouvelle, mais ça, je trouve que c'est le plus flagrant). Le gros taré est écrivain, en fait?
Dernier truc qui m'a surprise: ces putains de clés sur la table de nuit. Le gars se débrouille comme un chef pour ne laisser aucune trace derrière lui, et il oublie de se débarrasser des clés du van?!
Enfin, je te fais toutes ces remarques, mais à la lecture j'ai pas été gênée parce que j'étais emportée par le truc. C'est juste après coup que je me suis fait certaines réflexions, et elles ne modifient en rien la très bonne impression que j'ai de ton texte.
Sinon, rien à voir, mais j'aime bien aussi le lieu où se déroule l'action, la Seine-et-Marne. Fontainebleau, c'est un coin que je connais.
Et le titre est excellent.
Bref, bien joué!
Ça se lit tout seul, aucun problème là-dessus. Tu disais sur je sais plus quel topic être une quiche en orthographe: ça, c'est des conneries, parce qu'il me semble que ton texte ne recèle que quelques fautes de frappe. Après, y a bien quelques tournures améliorables, mais vraiment rien de méchant. Bref, du point de vue de la forme, c'est quasiment impeccable, pour moi.
Du point de vue du fond, j'ai bien aimé ton personnage "poète" (comme dit sa femme), qui se balade au clair de lune. En revanche, j'ai pas du tout vu en lui un psychopathe, un sociopathe ou je ne sais quoi d'autre. Juste un type "honnête et droit" (comme il le dit au tout début, je crois) qui, contrairement à énormément de gens, ose suivre la piste d'un taré. Là où j'ai un peu bugué, c'est sur la réaction des flics. J'étais folle de rage de lire qu'ils suspectaient le perso principal et se foutaient royalement de savoir s'il se passait pas des choses louches à quelques dizaines de mètres. Cela étant, j'ai jamais eu affaire à eux et je pense qu'il y a du vrai dans ce que tu abordes un peu dans la nouvelle et beaucoup plus dans les commentaires, à savoir qu'entrer en pleine nuit dans une propriété privée demanderait des justifications bien reloues à donner, et que les flics risqueraient de se retrouver à faire la circulation s'il ne se passait finalement rien dans la baraque.
Autre surprise: le sang-froid dont fait preuve le type lorsqu'il tue les gendarmes. Je l'aurais plutôt vu les assommer ou les blesser.
Ce qui m'a un peu surprise, aussi, c'est le petit cabanon avec le "kit d'écrivain". Je trouve que c'est un peu trop improbable (oui, bon, y a d'autres trucs improbables dans la nouvelle, mais ça, je trouve que c'est le plus flagrant). Le gros taré est écrivain, en fait?
Dernier truc qui m'a surprise: ces putains de clés sur la table de nuit. Le gars se débrouille comme un chef pour ne laisser aucune trace derrière lui, et il oublie de se débarrasser des clés du van?!
Enfin, je te fais toutes ces remarques, mais à la lecture j'ai pas été gênée parce que j'étais emportée par le truc. C'est juste après coup que je me suis fait certaines réflexions, et elles ne modifient en rien la très bonne impression que j'ai de ton texte.
Sinon, rien à voir, mais j'aime bien aussi le lieu où se déroule l'action, la Seine-et-Marne. Fontainebleau, c'est un coin que je connais.
Et le titre est excellent.
Bref, bien joué!
Attention, je suis un sale hibou ! (Dixit Raven.)
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
Ravi de t'avoir fait kiffer !
Je suis réellement mauvais en orthographe. Mais je corrige avant de publier. Et je me fais aider par Cordial. Une aide souvent drôle et involontaire, faut voir ce qu'il détecte. Il me ferait douter, le bougre !
Pour le cabanon, la solution est toute prête. Plutôt que de parler d'un cabanon d'écrivain, je vais en faire un débarras. Comme la cave est désaffectée, on peut imaginer que son ancien contenu se trouve dans ce cabanon.
L'oubli des clés, je l'explique par le souci du narrateur d'échapper aux gendarmes. Il ne se méfie plus du reste, notamment de sa femme. Et j'espère au passage que le lecteur également les oublie, ces clés...
Le type élimine les gendarmes car il est coincé. Blesser les gendarmes lui ferait prendre trop de risques. L'un d'entre eux pourrait se relever trop tôt, alerter la cavalerie, diffuser son signalement, et adieu le retour au bercail. Mais il est vrai qu'il faut beaucoup de sang froid pour tirer dans le mille à quatre reprises.
Il est difficile à remanier ce texte, j'ai toujours peur d'en altérer certains passages. Mais le cabanon, c'est sûr, il va finir en débarras...
Je suis réellement mauvais en orthographe. Mais je corrige avant de publier. Et je me fais aider par Cordial. Une aide souvent drôle et involontaire, faut voir ce qu'il détecte. Il me ferait douter, le bougre !
Pour le cabanon, la solution est toute prête. Plutôt que de parler d'un cabanon d'écrivain, je vais en faire un débarras. Comme la cave est désaffectée, on peut imaginer que son ancien contenu se trouve dans ce cabanon.
L'oubli des clés, je l'explique par le souci du narrateur d'échapper aux gendarmes. Il ne se méfie plus du reste, notamment de sa femme. Et j'espère au passage que le lecteur également les oublie, ces clés...
Le type élimine les gendarmes car il est coincé. Blesser les gendarmes lui ferait prendre trop de risques. L'un d'entre eux pourrait se relever trop tôt, alerter la cavalerie, diffuser son signalement, et adieu le retour au bercail. Mais il est vrai qu'il faut beaucoup de sang froid pour tirer dans le mille à quatre reprises.
Il est difficile à remanier ce texte, j'ai toujours peur d'en altérer certains passages. Mais le cabanon, c'est sûr, il va finir en débarras...
Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
J'ai voulu lire, mais fichier pdf me balance une fuckée "page introuvable" (oui, je la joué québécouais si j'veux, kriss de calice ! ).
Y'a une manip' à faire où bien.. ?
Y'a une manip' à faire où bien.. ?
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
Oui, je l'ai retiré car je l'avais soumis à La Madolière. Et comme j'ai l'intention de le soumettre à nouveau très prochainement, je ne vais pas le remettre.
En tout cas, merci de ton intérêt pour ces récits oubliés dans les limbes du forum...
En tout cas, merci de ton intérêt pour ces récits oubliés dans les limbes du forum...
Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
OK ça marche !
Et pas de soucis, ces temps-ci j'ai envie de découvrir un peu la plume des uns et des autres et pis j'aime bien déterrer les vieux un peu cracra...
Et pas de soucis, ces temps-ci j'ai envie de découvrir un peu la plume des uns et des autres et pis j'aime bien déterrer les vieux un peu cracra...
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
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Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Re: Carpe Noctem (texte remis le 8/2/22)
Heu... Quand je clique sur lle lien aujourd'hui, je tombe sur un avis de candidature pour un concours administratif sénégalais... Ca m'a déjà fait ça pour un autre texte. Cancereugène, tu peux peut-être refaire l'hébergement ?
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
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