La prison de Greta

Il faut que je lise ça cet aprem, j'ai vu toutes les Ilsa...

J'ai apprécié, c'est bien écrit, c'est un peu L'Arroseur arrosé,

Un côté Ilsa, sauf que l'on ignore l'époque et l'endroit.

J'aurai voulu plus long avec du sexe et de la torture.

Et bien j'ai adoré cette histoire. Alors, certes, il y a beaucoup d'éléments qui restent dans l'ombre (comme l'ont souligné certains de mes camarades), mais ça ne me dérange pas du tout, j'ai plus vu ça comme un témoignage, une tranche de vie. Qu'importent les pourquoi et les comment, ce qui compte c'est ce que vit ton personnage. On voit bien que Greta n'en sait pas plus que nous, c'est peut-être ce qui rend l'ambiance encore plus oppressante. L'histoire se suffit à elle-même mais j'ai quand même hâte de lire la suite hors-concours.

Merci de ta lecture A'Tuin. Contente que ça t'ait plu.
Et merci aussi Malbordus

Un thème parfaitement respecté, une ambiance sombre, minimaliste. Beaucoup  de justesse dans les sentiments. Vraiment je n'ai pas grand-chose à redire.
Quant à la fin, je trouve personnellement qu'il y a quelques lignes de trop qui atténuent l'intensité du récit.
Je sais bien que depuis tu es partie sur quelque chose de bien plus long, mais si je me place dans le cadre d'une nouvelle, j'arrêterais volontiers ler écit au moment où on l'appelle: cela donnerait un truc du genre:

Catherine Robert a écrit:"Numéro 4012, levez-vous !"
Greta n'hésite pas et obéit

En tout cas bravo !

Merci de ton passage sur mes mots.
J'ai effectivement souvent le problème que mes fins ne sont pas assez... on va dire sèche (quand pas complètement foirée )

Quel chemin parcouru depuis ces six petites pages...

Étrange chose que l'inspiration. Dire que tout est parti de ce concours.
Greta est une enfant de l'écritoire en quelque sorte.

Catherine Robert a écrit:
Greta est une enfant de l'écritoire en quelque sorte.

Ouhh c'est trop meugnon.

Je ne suis pas fan des textes au présent mais là je l'ai apprécié dans la mesure où il donne un effet "en temps réel" oppressant. Plus qu'il ne l'aurait été au passé. Bien écrit, super ambiance, ça démarre avec "aimez-vous la sodomie", on se demande ce que c'est que cette prison et cette gardienne ? Est-ce qu'on est dans une prison allemande avec des juifs comme prisonniers ? Est-ce qu'on est dans un futur dépravé ? Et quand la prisonnière de 16-17 ans entre en scène, on s'attend quelque part à un traitement du même style avec des questions potentiellement "gênantes, rabaissantes, humiliantes". Et finalement, c'est la geôlière qui finit au trou pour pas grand chose au final. Tolérance 0, admettons, mais à partir de là, j'ai progressivement décroché jusqu'à la fin. Aucune réponse, pas même un tout petit indice. Franchement, ça démarre fort et grosse déception sur la ligne d'arrivée pour ma part. Vraiment dommage. L'avis n'engage que celui qui l'émet. (Par contre merci car je viens d'avoir une idée...)

Merci Phantom. Ton ressenti rejoint celui de plusieurs lecteurs lorsqu'ils ont lu à l'époque du concours. Mais cette nouvelle qui ressemblait à un prologue (mais ne l'était pas) est devenue très vite le début d'un roman qui fut édité, qui a eu son (petit) succès, et qui est maintenant épuisé. Qui sait, peut-être un jour sera-t-il réédité. Je l'espère en tout cas, il me tient à cœur.

L'idée en question a fini en nouvelle et elle est postée : je serais bien curieux d'avoir ton avis dessus et ça se lit assez vite. Environ 18000 sec. 3 chapitres. "Faute après faute" dans la partie SF et anticipation