Nicole
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FRançoise GRDR
Ulysse
Didier Fédou
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mormir
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Nicole
Voici aussi le premier texte que j'avais écrit pour le concours HS n°2 et que j'ai finalement décidé de ne pas proposer, tous mes lecteurs captifs (famille et amis) l'ayant trouvé pas terrible. Mais vous n'y couperez pas !
Mais je ne mettrai pas le second parce que quand même y a des limites à ce qu'on peut infliger à ses semblables, fussent-ils des écritoriens endurcis !
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Mais je ne mettrai pas le second parce que quand même y a des limites à ce qu'on peut infliger à ses semblables, fussent-ils des écritoriens endurcis !
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On lui avait déconseillé l’endroit. Inadapté : versant instable, trop froid en hiver et sec en été. Et puis il s’y était passé des choses dans les temps anciens ; des apparitions. Les gamins riaient à présent du « Loch Ness du Jura », mais seulement en plein jour. Les superstitions ont la vie dure dans les vallées reculées.
Nicole sourit sans joie, comme toujours, en harmonie avec sa nouvelle maison dans la montagne profonde. Depuis qu’elle était veuve, toute peur l’avait quittée, tout sentiment même. À une exception près toutefois : elle craignait les lieux confinés – Claustrophobie aigue avait asséné son psy. Elle avait voulu de grands espaces autour d’elle sans humains envahissants – elle les avait.
La vallée en contrebas était sombre en cette heure d’avant le soleil. L’image de Nicole dans la baie vitrée se surimposait au paysage monochrome. Elle vibrait à l’unisson de la canonnade céleste dont les rayons ardents zébraient le ciel. Deux jours de pluie drue avaient rendu le sol spongieux et les branches pendaient lamentablement.
Le ciel s’illumina violemment, puis Nicole sursauta alors qu’une puissante explosion résonnait dans son dos. Le sommet avait été touché. Non ! Pas touché : brisé ! Elle traversa le salon. Un nouvel éclair lui montra ce que les vibrations du sol et les tressautements de ses meubles lui avaient déjà appris. Des rochers monstrueux avaient quitté leur position culminante pour rejoindre des lieux moins exposés. Ils entrainaient avec eux, dans une vague titanesque et toujours croissante, les arbres et la boue qu’ils rencontraient ; sa maison était sur leur chemin. Hésitant un instant à accueillir telle une amie cette mort qui descendait, inexorable, son instinct de survie distilla en son esprit hébété, image par image, le souvenir des solides fondations et de la cave. Elle frissonna en y pénétrant.
Lorsque la maison rejoignit dans un éclatement apocalyptique la masse grisâtre dans sa folle descente, le néon clignota héroïquement avant de succomber au noir des profondeurs. Nicole entrevit ainsi le rocher qui obstruait l’entrée de la cave, empêchant la terre fangeuse de s’y introduire ; et elle-même de sortir. Une terreur compulsive la submergea, gagnant en intensité tandis que les vibrations de l’avalanche s’éloignaient. Elle se mit à trembler, avança, se cogna un pied nu contre une caisse. La douleur ramena à la surface une part raisonnée d’elle-même… elle s’éveilla en sursaut.
Nicole s’assit sur son lit, essoufflée et couverte de sueur. Quel cauchemar ! Le tumulte de ses pensées faisait écho à l’orage au dehors. Elle se força à respirer profondément, régulièrement. Dès que son cœur affolé eut recouvré un rythme régulier, elle se rendit à la cuisine. L’eau fraiche lui apporta du réconfort. Elle remplit à nouveau son verre et s’approcha de la baie du salon sans allumer la lumière – elle aimait le jeu des éclairs irréguliers sur les choses. Comme elle avançait, la vitre lui renvoya son reflet en surimpression du paysage. Un sentiment de déjà-vu l’enveloppa d’un manteau de malaise. Dans son dos le sommet explosa.
Nicole sourit sans joie, comme toujours, en harmonie avec sa nouvelle maison dans la montagne profonde. Depuis qu’elle était veuve, toute peur l’avait quittée, tout sentiment même. À une exception près toutefois : elle craignait les lieux confinés – Claustrophobie aigue avait asséné son psy. Elle avait voulu de grands espaces autour d’elle sans humains envahissants – elle les avait.
La vallée en contrebas était sombre en cette heure d’avant le soleil. L’image de Nicole dans la baie vitrée se surimposait au paysage monochrome. Elle vibrait à l’unisson de la canonnade céleste dont les rayons ardents zébraient le ciel. Deux jours de pluie drue avaient rendu le sol spongieux et les branches pendaient lamentablement.
Le ciel s’illumina violemment, puis Nicole sursauta alors qu’une puissante explosion résonnait dans son dos. Le sommet avait été touché. Non ! Pas touché : brisé ! Elle traversa le salon. Un nouvel éclair lui montra ce que les vibrations du sol et les tressautements de ses meubles lui avaient déjà appris. Des rochers monstrueux avaient quitté leur position culminante pour rejoindre des lieux moins exposés. Ils entrainaient avec eux, dans une vague titanesque et toujours croissante, les arbres et la boue qu’ils rencontraient ; sa maison était sur leur chemin. Hésitant un instant à accueillir telle une amie cette mort qui descendait, inexorable, son instinct de survie distilla en son esprit hébété, image par image, le souvenir des solides fondations et de la cave. Elle frissonna en y pénétrant.
Lorsque la maison rejoignit dans un éclatement apocalyptique la masse grisâtre dans sa folle descente, le néon clignota héroïquement avant de succomber au noir des profondeurs. Nicole entrevit ainsi le rocher qui obstruait l’entrée de la cave, empêchant la terre fangeuse de s’y introduire ; et elle-même de sortir. Une terreur compulsive la submergea, gagnant en intensité tandis que les vibrations de l’avalanche s’éloignaient. Elle se mit à trembler, avança, se cogna un pied nu contre une caisse. La douleur ramena à la surface une part raisonnée d’elle-même… elle s’éveilla en sursaut.
Nicole s’assit sur son lit, essoufflée et couverte de sueur. Quel cauchemar ! Le tumulte de ses pensées faisait écho à l’orage au dehors. Elle se força à respirer profondément, régulièrement. Dès que son cœur affolé eut recouvré un rythme régulier, elle se rendit à la cuisine. L’eau fraiche lui apporta du réconfort. Elle remplit à nouveau son verre et s’approcha de la baie du salon sans allumer la lumière – elle aimait le jeu des éclairs irréguliers sur les choses. Comme elle avançait, la vitre lui renvoya son reflet en surimpression du paysage. Un sentiment de déjà-vu l’enveloppa d’un manteau de malaise. Dans son dos le sommet explosa.
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CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Salut !
Hébé, c'est pas si mal que ça. Et l'avantage, c'est que c'est court, très court, mais en fait pas assez court à mon goût.
Pour moi, ce qui coince, c'est le début. Ton intro fait un tiers du texte total, c'est beaucoup trop. Tu gagnerais à entrer directement dans l'action ( quitte à raccourcir encore) et à enlever tout cet arrière plan superflu.
Ce qui est important, c'est la catastrophe et la peur. D'ailleurs c'est à mon avis dans la cave que tu peux développer cette angoisse qui l'étreint ( et éventuellement les raisons de cette peur) la faire durer un peu et transpirer, avant de la libérer dans la réalité.
Voilà.
Sinon, je ne suis pas fan du prénom. A mon avis on pourrait s'en passer.
J'espère m'être montré utile!
Hébé, c'est pas si mal que ça. Et l'avantage, c'est que c'est court, très court, mais en fait pas assez court à mon goût.
Pour moi, ce qui coince, c'est le début. Ton intro fait un tiers du texte total, c'est beaucoup trop. Tu gagnerais à entrer directement dans l'action ( quitte à raccourcir encore) et à enlever tout cet arrière plan superflu.
Ce qui est important, c'est la catastrophe et la peur. D'ailleurs c'est à mon avis dans la cave que tu peux développer cette angoisse qui l'étreint ( et éventuellement les raisons de cette peur) la faire durer un peu et transpirer, avant de la libérer dans la réalité.
Voilà.
Sinon, je ne suis pas fan du prénom. A mon avis on pourrait s'en passer.
J'espère m'être montré utile!
Libérée, délivrée, ma femme peut à nouveau voir ses pieds...
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 40
Localisation : Montarroi
Re: Nicole
Merci beaucoup pour ta lecture.
C'est une bonne idée que de diluer l'introduction tout au long du texte. J'avais aussi prévu de m'étendre un peu sur l'angoisse dans la cave : obscurité, lieu clos ; c'est l'horreur pour une claustrophobe. Mais le format du concours ne m'a pas permis de m'étendre beaucoup.
Quant au prénom Nicole, j'imagine que c'est parce qu'il fait partie de mon histoire personnelle avec une connotation de tristesse, d'absence irréversible. Mais on pourrait effectivement s'en passer.
Merci encore à toi pour cette critique rapide et claire !
C'est une bonne idée que de diluer l'introduction tout au long du texte. J'avais aussi prévu de m'étendre un peu sur l'angoisse dans la cave : obscurité, lieu clos ; c'est l'horreur pour une claustrophobe. Mais le format du concours ne m'a pas permis de m'étendre beaucoup.
Quant au prénom Nicole, j'imagine que c'est parce qu'il fait partie de mon histoire personnelle avec une connotation de tristesse, d'absence irréversible. Mais on pourrait effectivement s'en passer.
Merci encore à toi pour cette critique rapide et claire !
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Mais de rien ! C'est l'avantage des textes courts, ça se lit vite (mais ça peut se retravailler pendant des plombes... )
Libérée, délivrée, ma femme peut à nouveau voir ses pieds...
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 40
Localisation : Montarroi
Re: Nicole
Une superbe idée, avec une fin en boucle qui en rajoute dans la peur.
Je pense aussi que le passage dans la cave mériterait un développement plus long, c'est le point culminant du récit, là où on peut se faire plaisir côté peur.
Le réveil et le pressentiment final, eux, sont parfaits. On sent le truc venir dans les dernières lignes, un peu comme si on était à la place de l'héroïne. C'est bien joué !
Je pense aussi que le passage dans la cave mériterait un développement plus long, c'est le point culminant du récit, là où on peut se faire plaisir côté peur.
Le réveil et le pressentiment final, eux, sont parfaits. On sent le truc venir dans les dernières lignes, un peu comme si on était à la place de l'héroïne. C'est bien joué !
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Nicole
Pas mal. Améliorable, notamment dans le style : lorsque la grosse action débute, il te faut des phrases plus courtes et plus sèches, qui se lisent vite et qui imposent l'image qu'elles décrivent au lecteur. Parce que tu t'alourdis de machins inutiles, des adverbes et des chais pas quoi. Regarde :
Ils entrainaient avec eux, dans une vague titanesqueet toujours croissante, les arbres et la boue qu’ils rencontraient ; sa maison était sur leur chemin. Hésitant un instant à accueillir telle une amie cette mort qui descendait, inexorable, son instinct de survie distilla en son esprit hébété, image par image, le souvenir des solides fondations et de la cave. Elle frissonna en y pénétrant.
Lorsque la maison rejoignit dans un éclatement apocalyptique la masse grisâtre dans sa folle descente, le néon clignota héroïquement avant de succomber au noir des profondeurs. Nicole entrevit ainsi le rocher qui obstruait l’entrée de la cave, empêchant la terre fangeuse de s’y introduire ; et elle-même de sortir. Une La terreur compulsive la submergea, gagnant en intensité tandis que les vibrations de l’avalanche s’éloignaient.
Ca fait un peu plus musclé. Et ça fait une différence de ton avec les autres passages plus calmes ou tu peux te permettre d'allonger la sauce.
Ils entrainaient avec eux, dans une vague titanesque
Ca fait un peu plus musclé. Et ça fait une différence de ton avec les autres passages plus calmes ou tu peux te permettre d'allonger la sauce.
Re: Nicole
Salut Mormir,
Oh ça va ! Ton texte n'est pas catastrophique.
L'idée est bien trouvée avec notamment le réveil qui ouvre une boucle. Le problème est la mise en place de l'histoire qui est un peu trop longue.
Les conseils de Didier sont avisés, cela permet de donner plus d'intensité à la scène. Mais on s'éloigne un peu de ton style naturel qui est plus descriptif.
Ces textes courts sont de vrais défis !
Oh ça va ! Ton texte n'est pas catastrophique.
L'idée est bien trouvée avec notamment le réveil qui ouvre une boucle. Le problème est la mise en place de l'histoire qui est un peu trop longue.
Les conseils de Didier sont avisés, cela permet de donner plus d'intensité à la scène. Mais on s'éloigne un peu de ton style naturel qui est plus descriptif.
Ces textes courts sont de vrais défis !
Ulysse
"Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis"
François Villon
Ulysse- Écritoirien émérite
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Date d'inscription : 18/05/2013
Age : 47
Localisation : Berlin
Re: Nicole
Merci à vous tous d'avoir pris le temps de lire cette petite composition, malgré les inniombrables textes déja à lire et commenter pour le concours.
Tes proposiyions, Didier, sont excellentes. On sent là l'oeil de l'expérience !
Je me ferai surement plaisir en retaillant cette nouvelle pour l'allonger ; et bien sur en insistant sur la scène de la cave. Je vais l'inscrire dans ma "to do list" qui s'allonge malheureusement plus vite que la somme des heures disponibles.
Tes proposiyions, Didier, sont excellentes. On sent là l'oeil de l'expérience !
Je me ferai surement plaisir en retaillant cette nouvelle pour l'allonger ; et bien sur en insistant sur la scène de la cave. Je vais l'inscrire dans ma "to do list" qui s'allonge malheureusement plus vite que la somme des heures disponibles.
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Personnellement, je préfère ce texte à celui que tu as posté pour le concours J'adhère au danger qui guette Nicole à travers elle... C'est bien amené mis à part quelques améliorations possibles comme celles de Didier.
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Nicole
Merci pour ta lecture Françoise. J'avoue que moi aussi je le préfère. Mais ce n'était pas l'avis de mes premiers lecteurs.
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Hello Mormir,
Je préfère le texte du concours... Le coup de la boucle cauchemardesque c'est presque maladroit et limite indigne de votre talent. Personnellement ça me rappelle le film L'Avion de l'Apocalypse d'Umberto Lenzi, c'est dire... (mais je reste toujours sceptique vis à vis de ce procédé narratif que je trouve très faible...)
Sans cette disgression, l'histoire promettait d'être une petite bombe de terreur pure !!
Autre chose, je cite :
Lorsque la maison rejoignit dans un éclatement apocalyptique la masse grisâtre dans sa folle descente,...
Ca m'a un peu perturbé comme phrase parce qu'on a l'impression que c'est la maison qui rejoint les rochers, et pas l'inverse...
Voilà, voilà,
En espèrant que cet avis ne vous froisse pas.
Je préfère le texte du concours... Le coup de la boucle cauchemardesque c'est presque maladroit et limite indigne de votre talent. Personnellement ça me rappelle le film L'Avion de l'Apocalypse d'Umberto Lenzi, c'est dire... (mais je reste toujours sceptique vis à vis de ce procédé narratif que je trouve très faible...)
Sans cette disgression, l'histoire promettait d'être une petite bombe de terreur pure !!
Autre chose, je cite :
Lorsque la maison rejoignit dans un éclatement apocalyptique la masse grisâtre dans sa folle descente,...
Ca m'a un peu perturbé comme phrase parce qu'on a l'impression que c'est la maison qui rejoint les rochers, et pas l'inverse...
Voilà, voilà,
En espèrant que cet avis ne vous froisse pas.
Invité- Invité
Re: Nicole
Merci pour ta lecture Gernier. Non cela ne me froisse pas, car chacun est libre de ses ressentis et analyses. Et si nous sommes ici, c'est pour apprendre en recevant des avis parfois agréables parfois moins.
La boucle cauchemardesque que j'ai employée ici était voulue non pas comme un procédé narratif, mais comme la partie fantastique de l'histoire. Parce que l'angoisse, thème de ce concours HS n°2, je la ressentais à partir d'une scène de "vraie vie" et non pas fantastique. J'aurais été hors sujet avec simplement l'avalanche et l'enfermement dans la cave et j'ai donc cherché à ajouter un élément complémentaire. Ma première idée était une sorte de serpent géant ou dragon avec lequel l'héroïne se serait trouvée confrontée dans les ténèbres de la cave, mais là on était dans le clownesque... Donc j'ai tenté la prémonition en cauchemar.
Mais je trouve moi aussi que c'était un peu ... paresseux
Allons on f'ra mieux la prochaine fois
La boucle cauchemardesque que j'ai employée ici était voulue non pas comme un procédé narratif, mais comme la partie fantastique de l'histoire. Parce que l'angoisse, thème de ce concours HS n°2, je la ressentais à partir d'une scène de "vraie vie" et non pas fantastique. J'aurais été hors sujet avec simplement l'avalanche et l'enfermement dans la cave et j'ai donc cherché à ajouter un élément complémentaire. Ma première idée était une sorte de serpent géant ou dragon avec lequel l'héroïne se serait trouvée confrontée dans les ténèbres de la cave, mais là on était dans le clownesque... Donc j'ai tenté la prémonition en cauchemar.
Mais je trouve moi aussi que c'était un peu ... paresseux
Allons on f'ra mieux la prochaine fois
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Bonjour mormir,
Pour moi qui suis débutante ton texte a été formatif. Mettre autant d'actions dans un texte aussi court c'est une prouesse que j'admire. J'en suis encore loin.
Par contre par rapport à mon ressenti en tant que lectrice, j'ai justement trouvé que ça allait trop vite. J'avais l'impression que les évènements étaient trop visibles, tout de suite (bon je sais, là j'ai un peu de mal à trouver les mots pour expliquer ce j'ai ressenti). Disons qu'à la fin j'ai hésité entre vision et prémonition.
A très bientôt.
Pour moi qui suis débutante ton texte a été formatif. Mettre autant d'actions dans un texte aussi court c'est une prouesse que j'admire. J'en suis encore loin.
Par contre par rapport à mon ressenti en tant que lectrice, j'ai justement trouvé que ça allait trop vite. J'avais l'impression que les évènements étaient trop visibles, tout de suite (bon je sais, là j'ai un peu de mal à trouver les mots pour expliquer ce j'ai ressenti). Disons qu'à la fin j'ai hésité entre vision et prémonition.
A très bientôt.
Shatsé- Bourreau intérimaire
- Messages : 105
Date d'inscription : 28/10/2013
Age : 61
Localisation : Soleil des tropiques
Re: Nicole
Merci de ta lecture Shatsé. C'est effectivement très rapide car le format l'imposait. Je l'avais écrit pour le concours hors série n°2 de l'écritoire qui imposait 3100 caractères maximum, espaces compris. Cette histoire toutefois, me plaît bien et il est fort possible que je la reprenne et l'allongé un de ces jours.
Si cela t'intéresse, je devrais mettre sur l'écritoire la nouvelle que je suis en train d'écrire, d'ici moins d'une semaine. C'est plus long, plus fouillé et pas très éloigné des thèmes que tu abordes dans tes écrits.
Si cela t'intéresse, je devrais mettre sur l'écritoire la nouvelle que je suis en train d'écrire, d'ici moins d'une semaine. C'est plus long, plus fouillé et pas très éloigné des thèmes que tu abordes dans tes écrits.
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 59
Localisation : Près de Chartres
Re: Nicole
Bien sur que ça m’intéresse ! A bientôt pour ta prochaine nouvelle.
Shatsé- Bourreau intérimaire
- Messages : 105
Date d'inscription : 28/10/2013
Age : 61
Localisation : Soleil des tropiques
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