Puisque tu pars

Je n'arrive plus a écrire en ce moment. J'en ai pas couché une ligne depuis le concours n° 4 et j'ignore si j'aurai le temps de m'occuper du n°5 , même si j'ai le synopsis en tête. En attendant hier matin un petit texte est venu me titiller l'esprit. Je viens de trouver 5 minutes -enfin- pour l'écrire.

Nous étions heureux ensemble, tous les deux.
Elle s'est immiscée entre nous et elle nous a séparés.
Tu ne lui as pas résisté. Personne ne le peut
Il ne reste plus qu'un grand vide qui me terrorise.
Un gouffre immense et insondable qui veut me happer.
Tous les objets de ton quotidien ont perdu leur raison d'être.
Leur sens s'envole et se perd dans ce puits sans fond.
Je sais qu'il me faudra y plonger à leur suite
mais je résiste encore à l'implacable attraction.
J'ai peur d'y oublier les mots que nous nous disions.
J'ai peur de ne plus me souvenir de nos moments complices.
Je ne suis pas prête à te dire adieu.
Je ne veux pas être prête à te dire adieu.

Un poème émouvant Perro !

Merci Catherine. Quel que soit le thème ça fait du bien d'écrire et ça remet le pied à l'étrier.
C'est quand même bizarre que j'écrive des poèmes, moi qui déteste ça en temps ordinaire. Je suppose que je n'ai rien respecté des règles de versification mais j'ai une excuse. Le jour où le prof faisait le cours je faisais passer un petit mot dans la classe " Il y a des pas au plafond"
L'important c'est de faire passer une émotion.

C'est beau, très beau même. Les règles de la versification me sont rentrés et sortis aussitôt de la tête pour moi. J'y connais rien et j'ai pas envie de m'embêter avec ça.

Purple-fan a écrit:C'est beau, très beau même.  Les règles de la versification me sont rentrés et sortis aussitôt de la tête pour moi. J'y connais rien et j'ai pas envie de m'embêter avec ça.

Eh bé t'as tort   

La poésie en prose est équivalente au spleen de Baudelaire, et la poésie vers libre a tout de même des règles qui font sa beauté. Rien de tel que des contraintes pour faire jaillir le laser de l'inspiration   

Merci Purple, mais je ne peux pas donner tort non plus à Doumé. Mercredi dernier mon fils a eu un commentaire sur un poème de Rimbaud. Valait mieux qu'il les connaisse. Heureusement qu'il est plus sérieux que sa mère.
Parce que le poème n'avait rien d'évident.
Quant à moi je ne considère pas vraiment que j'écris de la poésie. Plutôt des textes poétiques.

Peut-être que, dans pas trop longtemps, vous aurez l'occasion de les apprendre, ces règles de versification! Enfin, je dis ça, je dis rien  

Naelle, tu sais des choses sur mon avenir que j'ignore ?

Rien de rien. Faut demander à Doumé, c'est lui le spécialiste!