L'Étranger

Histoire de vous prouver que je suis de retour, et pour apporter ma modeste contribution au forum, je vous présente un petit texte "de jeunesse" paru il y a bien longtemps dans "Dragons et Microchips" N°15.
C'est pas top, c'est du recyclage, ça n'a aucun rapport avec Albert Camus, mais c'est déjà ça en attendant de l'inédit...
On peut aussi le lire en ligne chez Monique Douillet, ici :

http://www.recits-et-reflexions.com/?p=2130

http://www.fichier-pdf.fr/2014/10/02/corrige-monique/

Lu ! J'aime bien. C'est court, ça fait le boulot. Je me doutais bien du dénouement, mais ça ne m'a pas dérangé parce que justement, c'est court, ça s'enfile vite, un petit coup rapide en somme, plaisir vite fait.
Les descriptions sont impec, c'est là où la nouvelle est la plus forte, lorsque tu nous fais partager non seulement l'extérieur mystérieux, mais aussi le psychisme perturbé du héros.

ça s'enfile vite, un petit coup rapide en somme, plaisir vite fait.

Un "furtif littéraire", en quelque sorte !
Bonjour Madame, au r'voir Madame,
Merci Madame !

Ouaip ! Et j'aime bien ce genre de trucs de temps en temps. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais un truc sans prise de tête.
Enfin, bref, je le répète, c'était très cool à lire.

Tout comme Catherine, une fois de plus.

La fin se laisse deviner, mais ce n'est pas dérangeant. C'est d'ailleurs une variante bien sympa de ce procédé. On entre vite dans l'histoire, on décroche pas avant le dernier mot.

J'adore aussi ce genre de textes, courts et pas prise de tête. Sans doute grâce à leur courte taille, dès que j'arrive à la fin, je veux en lire un autre et ainsi de suite.

Eh bien, je suis un peu déçue. Je m'attendais à plus. Certes, c'est bien écrit, mais je trouve que le texte reste trop en surface. La fin était attendue, aussi. Ça m'aurait pas dérangé si le déroulement de l'histoire avait été absolument palpitant, mais comme c'est pas le cas...
Enfin bon, c'est un texte de jeunesse, donc ceci explique cela!

Comme Naelle, je suis un peu déçue par rapport à ce à quoi tu nous a habitués. Certes l'histoire se déroule bien et tient en haleine jusqu'au bout mais finalement elle laisse un peu sur la faim. Je dois avouer que je n'avais rien vu venir contrairement à mes petits camarades, ceci explique peut-être cela.

Merci de vos lectures. Je suis globalement d'accord avec vous, les filles, sur le côté "sous-développé" de cette petite histoire. J'aime bien les textes courts et rapides, qui donnent peu de détails et qui évitent les développements trop explicatifs.

Idem pour moi. C'est bien écrit, facile à lire. La fin se devine et je m'attendais à un peu plus "d'exotisme". Mais l'ensemble est plaisant et équilibré.

J'ai beaucoup aimé l'introduction, les descriptions du monde tel que le voit ton personnage.
La fin est certes un peu prévisible mais pour autant cela fonctionne.
Disons que j'aurais aimé être surprise et que cela n'a pas été le cas.

Un détail me chagrine : Je ne comprends pas  pourquoi il ne reconnait pas la langue des livres, est-ce qu'il écrit dans une autre langue. Si oui laquelle et pourquoi ? comment sa folie peut influencer cela, ? Est-ce une hallucination comme le reste ?

Bonne question, Ulysse. Sans doute, le fait de ne pas pouvoir lire fait-il partie de l'hallucination dans son ensemble. Je crois que l'idée qui sous-tendait cette histoire est à peu près la suivante :
la réalité est en grande partie un consensus. Ce que nous appelons "réalité concrète" est une convention, que nous partageons tous plus ou moins, aidés en cela par nos expériences sensorielles.

Un individu dont les sens seraient altérés par une cause quelconque (tumeur au cerveau, drogue, traumatisme profond) lirait les signaux émis par son entourage d'une façon différente, et en déduirait une réalité altérée elle aussi. Un autre monde se superposerait alors à celui que nous partageons tous. Ainsi, incapable de partager et de communiquer avec "notre" réel, il deviendrait un réel Étranger.

C'est une bonne petite histoire "lovecraftienne" (Elle m'a évoqué, même dans le titre "Je suis d'ailleurs") C'est (évidement) très bien écrit.

La faiblesse en est peut-être la fin. Il manquerait juste"petit quelque chose", je ne sais quoi, qui provoquerait une vraie surprise, qui remettrait en question le sens de ce qui précède ou le fait lire d'une autre façon: bien sûr, c'est déjà le cas, mais c'est juste que l'explication "Tout ça c'était un délire" est un peu faible. Enfin, c'est mon ressenti qui vaut ce qu'il vaut!

Comme les autres, je suis resté sur ma faim. Ça démarre comme du Hodgson et sa maison au bord du monde et la fin contemporaine gâche tout. Je suis déçu. Je m'attendais à mieux.

C'est Paladin qui gagne une tringle à rideaux ! En effet, cette histoire a été inspirée par "Je suis d'Ailleurs" de HPL !

Désolé de te décevoir, Zaroff, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois.

Dites, tout le monde : ce serait sympa de votre part si vous publiiez aussi vos commentaires sur le blogue de Monique : elle m'héberge gratos, elle corrige mes fautes et coquilles, et émet des critiques et suggestions très pertinentes. En plus de ça, elle représente pour moi le public idéal : pas une fan de "genre", ne connaissant rien ou pas grand chose de la SFFF, bref une lectrice lambda, et c'est ça que je recherche.

C'est fait!