Inter-pensés, un texte... intéresssant ?

Mon cerveau étant un genre de Vésuve en éruption à plein temps, il m'est assez rare d'être au calme... mon sommeil ne saura vous contredire. Mais parfois, de temps en temps, il chauffe un peu moins là-haut. Et durant ces périodes, quand je me sens suffisamment apaisé, me viens des idées fixes. Des idées simples. Des idées palpables. Mais surtout, des idées seuls.
J'appelle simplement celles-ci : des inter-pensés.
Et ces inter-pensés, par leur simplicités, m'invitent souvent à les projeter dans un court poème, où je m'amuse plus sur la forme que sur le fond.

Je vous partage donc ce premier texte, traitant de la mortalité humaine, puis du perpétuel dédain que l'homme y attache. Un poème donc, divisé en deux parties.

Je vis, je vois, je meurs.
Jeu qui pour sa beauté, nous restera à jamais obscure -- je l'espère.
Enigme de l'aube au crépuscule,
Et à son firmament quand la lueur de la vie semble une illusion :
Le nouveau-né qui cherche sa place,
Le condamné qui cherche sa trace.
Là il ne faut pas perdre chemin,
Et faire compagnon le destin.
Mais l'homme par son orgueil se fait sourd, tourne le final à la dérision ;
Devenu clown, il en rit ou spécule.
Jeu de l'enfant dupé, à jamais soumis à la torture -- m'exaspère.
Mais je vis, je vois, je meurs.

Voilà. Je vous laisse juge. Bien que la poésie ne soit pas mon domaine de prédilection, il m'intéresserait en fait d'en avoir des retours.

Edit : corrections

On ne peut nier que la forme soit belle. J'ai apprécié la symétrie de tes rimes.

Moins le sens global qui m'échappe un peu. De même que le sens de certains vers :
"Jeu qui pour sa beauté, nous restera à jamais obscure"
"Et faire compagnon le destin"
"Jeu de l'enfant dupé, à jamais soumit à la torture"

J'ai identifié 2 fautes : "je vis" et non "je vie" ; "soumis" et non "soumit"

En synthèse, la mayonnaise n'a pas pris pour moi, faute de bien saisir l'image véhiculée par les vers dont je n'ai pas compris le sens. Mais l'effort est louable ! As-tu écrit quelque chose en prose ?

"Je vis, je vois, je meurs."

Pour moi le "Jeu" du vers suivant faisait raisonner les "je" précédents, donc je trouvais intéressant, pour la sonorité du poème, de le mettre.

Ensuite ce que j'ai voulu dire :

"Jeu qui pour sa beauté, nous restera à jamais obscure"
le terme "jeu" symbolise pour moi le fait qu'il est amusement d'une force supérieur sur le vivant (je ne parle pas de Dieu, plutôt de forces physiques personnifiées), ce qui rend ce cycle d'existence dénué d'intérêt. La vie est comme un jeu, quelque chose dénué de sens et éphémère.
Cette phrase pour moi veut donc dire : ce cycle de vie qui paraît dénué d'intérêt, trouve justement celui-ci chez les êtres vivant parce qu'ils n'y comprennent rien.

"Et faire compagnon le destin"
j'ai voulu dire : s'accommoder du destin, de la fin. Le faire compagnon, plutôt qu'ennemie.

"Jeu de l'enfant dupé, à jamais soumis à la torture"
Il prend place ici une autre forme de jeu. L'être humain s'amuse dans un monde aux codes qu'il ne comprend qu'à moitié, un peu comme un enfant à qui on fait croire quelque chose par des images, et ces images deviennent alors pour lui, ce qu'est vraiment le monde. D'où le terme "dupé". Il vit dans une illusion.
Cet enfant qu'est l'être humain, bien qu'il s'amuse dans le monde qu'il s'est créé, est toujours menacé par l'épée de Damoclès qui trône juste au-dessus de sa vie. Oubliant cette échéance, il s'impose lui même la douleur de se le rappeler ensuite, et d'en souffrir profondément. Ce pourquoi il est "à jamais soumis à la torture".

Voilà comment je perçois mon texte.
Et oui... vous devrez certainement me reprendre souvent sur les fautes de français...
Je suis un de ces fâchés avec les mots. Du coup je leur casse la gueule de temps en temps.

Oui j'ai écrit d'autres choses. Mais je les partagerais au moment qui me semblera le plus opportun. Ca peut vous paraitre flou, mais sur ce point je n'ai besoin que d'être seul à me comprendre. Sauf si vous souhaitez à nouveau un pâté de ces paragraphes in-digérables. Hahaha !

Pourquoi la vie s'est-elle ingéniée à donner aux papillons des ailes d'une richesse de couleurs fabuleuse alors que ceux-ci, apparemment, n'ont d'autre finalité que de servir de casse-croûte aux piafs ?
Peut-être pour faire sortir les philosophes de leur bulle...

Ouai je sais bien... deux écoles s'affrontent... Hahaha !
Mais autant que d'apprécier un paysage par sa simple beauté, mon encéphale se plait dans le questionnement du moindre détail.
Quel en est le mal ? Pas bien plus que l'inactif rêveur qui apprécie la couleur des images.

Le fait est que si je partage, ce n'est pas forcément pour que vous appréciez ce que je fais -- même si je l'avoue : c'est toujours plaisant -- mais plus que vous en donniez une critique plus ou moins objective.

Mais Jack, bien que profondément réfractaire au fondement du texte, tu m'as fait bien rire je l'avoue.
Alors merci.