Poème mystique (pour les amateurs - 2008)

Un fort beau poème !

Mais je crains de ne pas en saisir le sens profond : en le relisant plusieurs fois, j'ai l'impression de voir un gourou s'adresser à ses fidèles, leur demandant une obéissance absolue, de pleurer, souffrir peut-être, pour accueillir la sainteté découlant de sa venue. Mais je pense que l'interprétation doit être plus profonde que cela.

Un point m'a gêné : l'orateur s'adresse à plusieurs fidèles puisqu'il termine par "Ô mes aimés". Dans ce cas j'aurais remplacé "Dont votre âme a besoin " par "Dont vos âmes ont besoin "

Beau poème, avec toutefois, je trouve, quelques erreurs de rythmes qui ternissent la mélodie.
D'abord, entre les deux premières strophes :

"Se ternirait au soleil de l'habitude sans

Que vous en aperceviez le danger sournois."

je sais plus comment ça s'appelle, cette figure de style (un enjambement, je crois ?), mais j'avoue que là, entre deux strophes, ça fait très artificiel et ça brise le rythme et la mélodie...

A titre personnel, je n'aime pas trop la fin, je trouve qu'elle accroche les oreilles, et le vers détaché à la fin fait aussi artificiel :

"Qui m'ont cherché ! Ô mes aimés,

N'ayez plus peur : Je viens !"

Sinon, joli, une mélodie sympa, mais j'ai peur de ne pas avoir non plus compris le sens profond de ce texte, comme Mormir ! Est ce Dieu qui parle ?
Après, je sais que le travail sur vers est extrêmement délicat : je m'y suis essayé plusieurs fois, et ça a toujours été une catastrophe, il faut se caler dans un rythme qui n'est pas forcément le sien, donc rien que pour cela, je suis admirative !
Bises
Eimelle

Un point m'a gêné : l'orateur s'adresse à plusieurs fidèles puisqu'il termine par "Ô mes aimés". Dans ce cas j'aurais remplacé "Dont votre âme a besoin " par "Dont vos âmes ont besoin "

Grammaticalement tu as raison, mais la mystique n'est pas forcément logique, Mornir. En fait, le Christ s'adresse autant à une personne en particulier qu'à toutes.

Oui, Eimelle, les discontinuités ne sont pas très belles. Disons que j'ai voulu laisser couler une parole fluide au-delà de la prosodie et, tu as raison, c'est Dieu qui parle. Pas moi