Les croque-morts de Saint-Tropez

Salut tout le monde,

Je vous soumets une petite nouvelle pleine d'humour comptant aux environs des 2500 mots. Elle est intitulée : "  Les croque-morts de Saint-Tropez ", un bled pas très loin de chez moi ou du Marseille de l'ami Paladin.

Edit : texte supprimé à la demande de l'auteur !

Un gentil récit finement ciselé qui restitue avec humour l'hypocrisie sacralisée propre à cette corporation.
Je me souviens d'un menuisier, au village voisin, auquel les pompes funèbres ont refusé le droit d'être enterré dans le cercueil qu'il s'était fabriqué. "Pas aux normes", qu'ils ont dit à la famille. Juste pour en fourguer un de plus de leur catalogue.
Ici comme ailleurs, il n'y a pas de petits profits.

Salut Jack. Merci d'être passé.

C'est téléchargé, je lirai tout ça plus tard.

Sincèrement, je trouve que c'est ton meilleur récit parmi ceux que j'ai lus de toi. Très littéraire, ta prose est vive et visuelle. Tu prouves, une fois encore, que la mort est un business à part entière. Tu décris très bien la dualité de ce métier : décence et profit. Bref, très bon moment de lecture.

Zaroff a écrit:Sincèrement, je trouve que c'est ton meilleur récit parmi ceux que j'ai lus de toi. Très littéraire, ta prose est vive et visuelle. Tu prouves, une fois encore, que la mort est un business à part entière. Tu décris très bien la dualité de ce métier : décence et profit. Bref, très bon moment de lecture.

Merci Zaroff, c'est gentil. J'aime raconter les histoires du quotidien. Je précise d'ailleurs que celle-ci est 100% vraie et vécue par mézigue.

Malgré le thème, c'est très vivant!

Je me souviens de la contrainte dans un atelier d'écriture suivi à Paris: il s'agissait de raconter les débuts difficiles dans un métier...Ton texte aurait bien collé!

Ma famille du coté de mon père a son caveau à Villefranche-sur-mer, celle de ma mère à La Turbie (Au dessus de Menton/Monaco). Moi, je ne sais pas où j'irai mais je crois que je préférerais être incinéré et avoir mes cendres dispersées...C'est idiot mais pour moi ça marque plus un retour aux éléments.

Moi je veux bien garder ton urne.

Paladin, un jour en passant, arrête-toi à Fréjus !

Zaroff: je ne veux pas passer ma mort sous la flotte de Bretagne!

Doumé: pourquoi pas, on est pas loin!

Drôle de thème, drôle d'approche et drôle de croque mort.
Au fait qui a planqué les vis sous le macabé ?
De l'humour, je suppose que c'est de l'humour noir ?
Désolée, Doume. Ton histoire fonctionne bien, même si elle m'a un peu déroutée, mais sans plus.
Comme dans tous les boulots, il y a sûrement des anecdotes très drôles chez les croque-morts, peut être le coup des vis en est une à la base. Mais là, présente comme ça, cela ressemble plutôt à de la maladresse de la part de l'employe.

C'est de la maladresse : on avait oublié d'enlever les vis avant de poser le mort dans le cercueil.

Tout ce que raconte cette histoire est rigoureusement vrai : j'y étais

T'étais où avec la famille ou avec les croque-morts ?

Du coup, c'est décidé, je me ferai incinérer.

Perroccina a écrit:T'étais où avec la famille ou avec les croque-morts ?

J'ai travaillé dans les pompes funèbres quelques temps.

Du coup, c'est décidé, je me ferai incinérer.

On a le droit d'assister à la mise en bière et à la toilette du mort. Du coup, plus de surprises.

J'ai lu cette histoire, que Doumé propose sur KDP.
Je la trouve très belle. Elle est à la fois bien écrite, dans un langage de tous les jours et mêle harmonieusement passé, présent et futur.
Elle éveille forcément des souvenirs personnels.
Bref c'est une réussite à mes yeux !