Big bang boum

Doumé a écrit:

Paladin a écrit:Mais tout ça c'est des mensonges puisque la terre a été crée en 6 jours et il y a seulement 6000 ans!
Les théologiens qui disent autre chose sont les suppôts du complot maçonnique et communiste orchestré par les illuninatis!

Non, l’Église n'a jamais été aussi simpliste, Paladin, contrairement à ce que certains ont toujours voulu nous faire croire.

En fait, elle a vécu avec les progrès de son temps et les préjugés y correspondant. L'affaire Galilée n'est pas ce qu'on en a dit, et bien d'autres affaires non plus. Ensuite, il y a toujours eu des brebis galeuses et des mauvais exemples chez les chrétiens, comme ailleurs, vu que les hommes ne sont pas parfaits.

Depuis Vatican II, et même depuis pie XI et XII, l'évolutionisme est accepté avec toutefois la nuance que le récit d'Adam et Ève peut s'intégrer dans sa perspective spirituelle, en un mot que l'âme humaine à incarné un humanoïde au stade de l'homo sapiens.

Des théologiens comme A. Dumouch en parlent sans crainte :
http://vieethasard.free.fr/fichier/video.htm

Bonne lecture

Je sais, Doumé! Je suis loin d'être un anticlérical, ni un antireligieux primaire. En fait je m’intéresse beaucoup à la spiritualité et à la mystique, plus qu'aux religions elles-mêmes d'ailleurs.

Ma blague plus haut en fait visait les créationnistes et certains fondamentalistes qui tiennent réellement ce discours. Je ne met surement pas de brillants théologiens ni des mystiques comme St François d'Assise, St Jean de La Croix ou les deux Ste Thérèse dans le même sac!

Pas plus que je ne mettrais les soufis comme Rumi ou Al-Hallaj dans le même sac que les talibans!

Un semblant de commentaire juste pour faire remonter ce petit texte des tréfonds de l'oubli à l'intention d'Eimelle, mais rien n'empêche ceux qui ne le connaissent pas d'y jeter un coup d'oeil.
Mais ce n'est pas obligé non plus...

Surprenant !

Je dois dire que malgré ma formation Math-Physique, j'ai un peu galéré pour suivre.

En fait je ne sais pas quoi penser : c'est évidemment une oeuvre d'imagination, avec une qualité d'écriture "Jack-like".

En fait je n'ai pas trop adhéré... Désolé !   

Et encore, j'ai épargné au lecteur les quatre carnets d'équations qui sous-tendent le récit !
En fait, même pour moi, c'est un ovni (une espèce de Bogdanof-like, plutôt), d'où le remisage au rayon "Essais-zone 51 3/4". Mais comme je sais qu'Eimelle aime souvent flirter avec les horizons limites, il reste peut-être une chance pour qu'il y ait quelque chose de récupérable...

J'ai lu ce texte avec beaucoup d'intérêt au début, et puis à la fin, avec un peu de lassitude.
Je ne peux que reconnaître le talent de l'auteur, devant l'emploi des mots, des termes justes pour exprimer des idées plutôt abstraites, cependant, l'ensemble du récit manque de fantaisie. On est trop souvent dans les grandes phrases, dans les mots. Rien qui ne puisse se raccrocher au plancher des vaches, et faire de la fantaisie un vrai moment d'humour. Ici, on n'est pas dans l'humour, même si la fantaisie est bien présente, et palpable, si je puis dire. On est dans une forme indirecte d'humour, qui n'amuse pas vraiment, qui tente de nous inculquer une idée, sauf que d'idée, il n'y en a pas vraiment puisque nous sommes dans la fantaisie... pas évident de bien cerner le propos.
En tout cas, bravo d'avoir essayé de nous plonger dans ce bordel sans nom du big-bang, ou de la genèse, que sais-je...

Coucou Jack !
Merci d'avoir fait remonter ce texte pour moi des limbes de la bibliothèque, je viens de l'attraper au vol !
Alors, tu as d'abord réussi à piquer ma curiosité dans les premières pages, et à m'amuser... Mais peu après, j'ai eu du mal à te suivre, car je n'ai pas de formation scientifique, et je ne suis pas arrivée à jouer comme toi avec les concepts : plus de la moitié du texte m'a échappé. Si mon copain veut bien la lire, j'essayerai de la lui donner : il a fait math sup, et je ne sais pas si ça l'amusera, ou s'il sera outré par certains mélanges de concepts qu'en tant que scientifique il réfutera...
Deux gros problèmes dans ce texte pour moi : tout d'abord, le grand public a rarement fait polytechnique et veut, je pense, pouvoir suivre une histoire sans être relégué au rang d'inculte oublié au détour d'un délire, aussi louable soit-il. De fait, une certaine lassitude, voire un ennui et même une frustration m'ont envahie au bout de la troisième page parce que je n'arrivais pas à te suivre. Ensuite, je ne suis pas scientifique comme je te le dis, mais je ne suis pas sûre que ce genre de texte plaise non plis à ce public : ton texte est à la fois trop hermétique pour quelqu'un qui n'y connaît rien, et trop fantaisiste pour un lectorat habitué à jongler avec les nombres et la logique, et aussi donc avez sa rigueur et ses limites(je pense). Je devine ainsi que sous cette matière joueuses se terrent des incohérences latentes, des bourdes dans le développent. Par ailleurs, il s'agit néanmoins d' une personnification de la logique, qui se met à penser seule, à agir d'elle-même, et qui ainsi, n'est pas loin d'être un Dieu...Quoique que tu en dises !
Néanmoins, cet essai est assez intéressant. L'idée me plaît. Et si tu mettais les concepts en image, le fantastique leur servant de caisse de résonnance? Tu pourrais te mettre ainsi à la place d'un nombre, pris en étau, ressassé, malaxé, maltraité par les rouages de la logique, impérieuse et implacable, qui l'utiliserait pour créer le monde, selon une volonté divine qu'il ne peut pas comprendre, lui qui n'existe pas, et qui n'est finalement qu'une abstraction ? Et de ce lui qui n'existe pas, et de ses copains, naîtrait le monde créé, matériel, comme une prolongation de l'abstraction, du concept, de l'idée...malgré lui et parfois contre lui. Contre sa logique et son caractère propre. Ainsi, non seulement tu peux jouer avec les maths de manière imagée, mais en plus, tu pourrais faire  de ce texte une parabole sur l'homme vivant dans une société(ce qui nous intéresse au fond) : celle d'un individu dont le rôle et la place se joue à une autre échelle que la sienne, un essai imagé sur la question du sacrifice ou pas, de son utilisation, de son adaptation, du collectif et aussi de la solitude qui en dépend... Et aussi de ce qu'on peut créer ensemble, en se demandant comment ce qui ressort de concret peut être aux antipodes de l'individu et de ce à quoi il aspire de par sa nature.
Alors, qu'est ce que tu en penses ? ^^
Bises
Eimelle

"Pilote" hebdo portait en sous-titre "Le journal qui s'amuse à réfléchir". C'est ce que j'ai voulu faire ici (avec un insuccès d'une rare unanimité, je dois dire).
Il y a deux idées à la base :
- D'abord, celle que le continuum avait pu naître d'un dys-continuum. Il me fallait donc un élément fantasque et déstabilisateur pour provoquer une catastrophe comme le big bang (sorte de monstrueux trou noir inversé et instantané). Ce ne pouvait être qu'une entité "mathématique" puisque l'univers qui en est sorti est structuré par des lois et des principes physiques d'une précision et d'une subtilité telles que la plus infime variation suffirait à rendre toute évolution et toute vie impossibles. D'où la deuxième idée :
- Celle d'un dieu malgré lui, d'une divinité piégée et condamnée à la mort par dispersion mais qui parvient, dans un ultime sursaut, à altérer le processus, lui permettant d'espérer à long terme une forme de résurrection au moins partielle. Un dieu cherchant par tâtonnement à se retrouver, à s'accomplir à travers les étoiles, la matière, la vie, puis l'esprit...
Un concept révisé de la divinité, plus fragile mais plus compatible avec ce que l'on sait de la nature que ces entités bouffies, omniscientes et omnipotentes mais incapables d'élaborer le moindre plan préalable et, à plus forte raison, de s'y tenir.
Sauf que je n'arrive pas à le faire passer et que ça m'attriste un peu.
Tant pis, il me reste l'alcool...
Eimelle et CancerEugène, à la bonne vôtre !
Et merci d'avoir essayé.

Coucou Jack !
L'idée est super intéressante, le problème, c'est qu'on a du mal à te suivre. Déjà que je ne comprends pas tout ton raisonnement quand tu nous l'expliques comme ça ! Tu as eu un parcours et/ou une formation de maths pour manier si bien Ces concepts ? Car franchement, tu as un niveau que peu de gens ont (moi la première !)
Le problème quand on connaît bien un sujet, c'est de le vulgariser pour le plus grand nombre, d'être abordable... Pour cela, il faut expliquer, simplifier ou utiliser des images... Mais je maintiens : ton idée est exaltante, excitante et particulièrement habile ! Reprends ce texte, je serais ravie d'en avoir une deuxième version !
Bises
Eimelle

Un philosophe, notre Jack ! Promis je lirai mais là, trop de choses à faire !!!   

Coucou Jack !
Alors, mon copain qui a fait math sup m'a fait le plaisir de lire ton texte. Je voulais savoir si quelqu'un qui a une formation plus scientifique pouvait apprécier ce type de jeu d'esprit.
En gros, il m'a dit que tu t'étais fait plaisir avec ce texte inclassable, que tu avais raison, mais qu'il ne pouvait plaire ni au grand public ni aux scientifiques, parce qu'il est dans un entre-deux :
-Pour les scientifiques, le jeu d'esprit ressemble plus à une farce scientifique (que tu as volontairement voulue personnelle), mais qui ne peut se lire réellement comme un jeu mathématique (et d'ailleurs, cela aurait été techniquement impossible, on ne peut pas raconter la naissance de l'univers par les maths de manière crédible, ou alors tu es le nouveau génie du XXI e siècle). Pour lui, ce texte montre une réelle culture scientifique de niveau terminale scientifique alimentée par des lectures régulières. Mais il dit qu'il y a trop d'aberrations scientifiques d'un niveau supérieur pour qu'un matheux y prenne vraiment son pied.
- Reste alors la deuxième voix, celle du divertissement, que tu as sans doute voulue. Or ici, le style, quoique agréable selon lui (tu écris bien !) est pollué par toutes ces abstractions, qui ne forment pas une histoire à laquelle se raccrocher. Donc, on n'y prend pas de plaisir.
Ainsi, à mi-chemin entre le jeu d'esprit et le divertissement, ton texte peine à trouver son camps, et perd son lectorat en chemin selon lui !
Voilà, ce n'est que son avis, mais j'espère qu'il te sera quand-même utile !
Bises
Eimelle

Super ! j'ai mis du temps mais je crois que j'ai fini par piger. Le problème, c'est qu'une idée, même originale, ne fait pas une histoire. S'en inspirer, oui, pas ressasser autour (surtout avec un bagage insuffisant qui vous contraint à accumuler les pirouettes pseudo-humoristiques). Dans le premier cas, on fait oeuvre d'imagination ; dans le second, on ne fait qu'une espèce de "scientologie" plus ou moins récréative (quoiqu'à but non lucratif).
Ce pourrait être ça, d'ailleurs, le bon angle d'attaque : une société occulte, peut-être des justiciers de d'ombre d'un nouveau genre. On passe l'hypothèse en toile de fond. On n'étale plus, on suggère, on insinue... Reste à trouver une intrigue adéquate, mais on peut creuser.
Un grand merci à toi et à ton copain, Eimelle. Je suis un peu confus que tu sois allée l'importuner avec ma prose déficiente et je n'en suis que plus redevable à tous deux pour votre patience. Son point de vue m'a bien aidé par recoupement avec celui des autres "littéraires".
Un "math sup" qui lit de la fantasy ! Tu crois qu'il se fâchera si je dis que c'est un oiseau rare que tu as trouvé là ?
Merci encore, et embrasse-le pour moi. Bises.

Coucou Jack !
Je crois que tu as compris ce qu'on voulait te dire, Jack... Et comme d'habitude, tu sais rebondir au taquet ! Tu vas nous faire une jolie histoire maintenant avec ça : j'ai hâte de lire !
Ne t'inquiète pas pour mon copain : il lit tous mes textes, et vu qu'il n'a rien à lire en ce moment (panne d'écriture oblige), il fallait bien que je l'occupe (gniac gniac gniac !)
Et oui, c'est la perle rare : c'est mon copain quoi ! lol
Bises
Eimelle