La peur

Je ne vois que cette rubrique pour mettre ce petit texte.  
Vous inquiétez pas, j'en ai pas beaucoup des comme ça  :

Edit : texte supprimé à la demande de l'auteur !

Bel essai.

Merci Zaroff.

Ai-je vraiment soulevé un coin du voile ? Avec un style le permettant ?

J'espère d'autres avis.

Intéressant.

Je viens de relire "la peur". Il y a quelque chose qui me chiffonnait dans ce texte sans que je puisse dire quoi. A la réflexion, je crois que ça vient de ce qu'on a le sentiment que tu tournes autour de ton sujet plus que tu ne le cibles. Tu parles de peur, mais aussi d'angoisse, d'appréhension, de mal-être, d'où une impression de confusion.
C'est un texte assez long et écrit, semble-t-il au fil de l'inspiration. C'est difficile ainsi d'échapper à la tentation de se disperser un peu.
Le texte en soi est bon et ce serait dommage de l'élaguer. Peut-être suffirait-il de revoir le titre, d'en trouver un plus représentatif du contenu. "Voyage autour de la peur" ?

Le plus curieux, c'est que j'ai retrouvé dans ton texte des choses que j'avais évoquées, jadis, quand l'angoisse du lendemain me réveillait soudain au milieu de la nuit :

HANTISE

Chaque jour suivant l'autre, égal, sans fleur ni fiel,
Profil de lendemains que nul espoir n'irise,
Lorsque le soir se meurt en pâleurs que ne brise
A l'horizon défait le moindre rai de miel,

Entre quatre murs nus, un plafond bas pour ciel,
Lasse d'un travail vain dans sa morne entreprise,
Ayant mangé sans goût, la silhouette grise
S'abîme en un sommeil lourd d'artificiel...

Au milieu de sa nuit, glaciales, deux serres
Happent son maigre corps jusqu'au fond des viscères,
La jettent, pantelante, aux portes de l'effroi ;

A ses tempes en feu, son coeur qui cogne et souffre
Martèle le galop d'un sanglant palefroi
Que monte un bouffon noir clamant l'appel au gouffre.

(Le final est un peu grandiloquent mais, par l'enfer ! j'en frissonne encore...)
Bye !