Le coin des Alters II

Maya : Trouvée ! : D




Ben voilà, ce n'est pas que tu ne peux pas t'exprimer mais me pète pas les oreilles !

Maya : ... : o

J'aime beaucoup ce titre *lui fait une caresse affectueuse sur la tête*

Maya : ... *s'évanouit*

Spoiler:

Je reprends là où je m'étais arrêté au niveau des portraits (Maya : Toujours à la bourre ! xD). Ce n'est pas encore terminé pour tous les descriptifs (pas trop la tête à ça en ce moment) mais en voici déjà trois de plus, pour ceux qui me l'avaient demandé :







Kim (quatre ans)

Tout d’abord je vais parler vite fait de son portrait. Il se trouve qu’il était fini depuis un moment déjà mais, entre-temps et depuis plusieurs mois, on a reçu un certain nombre de témoignages d’affection et de soutiens de nos proches. Cela a eu pour effet de transformer Kim assez rapidement et, aujourd’hui, elle est très souriante.
Je pourrai refaire son portrait pour qu’il colle avec la Kim actuelle, mais je me dis que celui-là exprime bien mieux ce qu’elle a été toute sa vie, celle que, nous, on a toujours connu.

Elle et moi avons un lien particulier car j’ai toujours été son protecteur, depuis l’instant où j’ai prit sa place dans la cave. Véritablement, je la considère comme ma fille et si j’ai pu me sentir père dans le sens noble du terme, c’est bien par ces sentiments qui nous unissent.

Elle aime beaucoup les mélodies des boites à musique, ça la met dans une transe agréable et, de ce que j’en observe, je dirai qu’elle fait une sorte de régression vers le nourrisson.

Une particularité qui lui est propre quand c’est elle qui est aux commandes, c’est que sa gorge s’obstrue rapidement et elle doit tousser si elle veut pouvoir parler, comme si elle avait tout contenu et que ça s’était agglutiné. Je pense que c’est lié à l’injonction de l’agresseur à ne pas crier et de faire le moins de bruit possible.
Dès que je sens ma gorge s’encombrer, c’est un indicateur pour moi de sa proximité, voir d’une permutation imminente.
Un fait notable également, c’est que quand elle prend ma place, je constate qu’elle a une vision beaucoup moins nette que la mienne, comme si en deux trois secondes de temps, les yeux passaient de 10/10 à 5/10.

En ce qui concerne sa mémoire des abus, elle me communique des souvenirs de notre chambre, la nuit. Il fait sombre mais une petite lumière dans les tons jaune éclaire un peu la pièce. Il y a un homme, gentil et qui joue avec elle, mais son visage n’apparaît pas clairement, comme si cette partie était voilée par une zone d’obscurité.
(bon, en ce qui me concerne, et au-delà de son aura que je reconnais bien, je n’ai pas besoin d’y distinguer ses traits pour conclure. Un homme dans notre chambre, régulièrement et la nuit, il n’y a pas trente-six milles coupables possible).
Le jeu devient de plus en plus tactile et chelou, jusqu’à ce moment où sa conscience se dilue par l’effet de la dissociation (mais tout porte à croire qu’il la droguait vu l’intensité, on a plusieurs pistes sérieuses qui vont dans ce sens) et que le souvenir prend les airs d’un songe.
Aujourd’hui, ma vision de comment s’articulent les alters, de qui a fait quoi pour protéger qui, me permet de dire avec certitude que Kim n’a pas pu supporter que ce soit notre père le Monstre qui voulait la dévorer. Elle l’aimait, et elle l’aime toujours sincèrement, comme n’importe quelle autre petite fille aime son papa. De ce fait, elle n’a en mémoire aucun souvenir traumatique des abus, ceux-ci ayant été dispatché dans les autres alters (ce qui me fait dire que Kim est probablement ce qui se rapprochait le plus de celle qu’on était à l’origine, puisqu’elle est vraiment la seule à n’avoir aucun trauma).
Cet amour de Kim pour notre père est un point capital à prendre en compte si on veut comprendre pourquoi et comment on s’est cassé de cette manière.
Pour y survivre émotionnellement parlant, il fallait un homme de paille à cette douleur et ces sensations incompréhensibles, et c’est K qui a prit ce rôle sûr lui, en se superposant psychiquement à l’agresseur.
Oui, il y avait bien un homme dans notre chambre la nuit mais ça ne pouvait pas être notre père, parce que c’était tout simplement impensable, invivable, insurmontable, que ce soit lui qui lui fasse mal. Là aussi, K a joué un rôle important, celui de la tenir la plus éloignée possible de la réalité extérieure les moments où ça se produisait, en détournant son attention par une parodie subtile (non traumatique) de ce qui se passait au dehors.
Elle se souvient que cet homme était doux et gentil, du moins jusqu’à ce qu’on ait six ans et que l’agresseur ne commence à pratiquer la pénétration, à partir de là Saya prenait le relais et Kim n’en conservait plus aucun souvenir.
Pour elle, cette présence ambiguë, à la fois nébuleuse et terriblement réelle, l’a suivie comme une ombre toute sa vie au gré des transes dissociatives. Quand elle a fait ses premières sorties conscientes, un an après l’éveil, sa première question, écrite pour moi sur un bout de papier me demandait « c’est vrai qu’il est méchant ? ».

Deuxième trait marquant chez Kim, c’est qu’elle a toujours été ultra-carencée en amour.
En journée et en public (ses seuls véritables souvenirs de leur rapport), notre père la repoussait et évitait tout contact, presque comme s’il ne la connaissait pas, et elle était absolument persuadée qu’il ne l’aimait pas (ce qui n’était pas faux non plus x) ). Elle en a énormément souffert, culpabilisé en se disant que c’était forcément parce qu’elle n’était pas assez bien et, très tôt, un trou profond s’est creusé dans son cœur, ce qu’elle appelle « le vide », et qui la porte au plus intense des désespoirs.

Pour finir sur une touche plus légère, Kim adore les animaux. Leur simple vue va faire battre son cœur et la faire prendre les commandes pour tenter de les approcher, des étoiles plein les yeux et, dès qu’il y a une bestiole en détresse (de la baleine bleue au vers de terre x) ), il faut absolument qu’elle fasse quelque chose pour l’aider, comme si sa propre vie en dépendait.
Sans conteste, notre empathie exacerbée vient d’elle.

A présent qu’elle se sent bien plus heureuse, elle a commencé à se tourner vers les autres, en tout premier lieu Timora.
Et c’est là qu’on voit toute la généreuse beauté du Cœur, c’est qu’après avoir été empli d’amour, de vie, il va redistribuer sans mesure aux autres parties.

Maya : Quand viendra mon tour, est-ce que tu pourras dire « et c’est là qu’on voit toute la généreuse beauté du Ventre, c’est qu’après avoir vidé le pot de nutella, il redistribue sans l’huile de palme aux autres parties ! »  ? : D

… Nan ! -_-

Maya : T’es pas drôle… : (

En tout cas cette dynamique est en marche et j’ai bon espoir qu’elle nous permette enfin d’arriver à juguler la peur de Timora, qui nous paralyse encore énormément pour tout ce qui concerne le monde du dehors.
Donc oui, le passé n’est pas jojo mais l’avenir s’annonce plutôt bien.







Evy (seize ans)

Avec Evy, on se penche sur un alter plus complexe, en ce sens qu’il est une entité, que j’appelle notre Cœur, qui en contient d’autres. Adam, Kim et Timora sont ce qui compose la nature d’Evy et la complexité de ses émotions.
On pourrait donc dire qu’Evy est un système autonome (même si incomplet), qui a toujours été pour nous la partie à protéger.

Je me suis longuement interrogé sur le pourquoi de son apparence d’adolescente alors qu’intérieurement, elle est composée d’enfants. Je pense que ça a directement à voir avec notre évolution perturbée, qui n’a pas pu suivre le processus normal de développement.
Pour résumer rapidement, nos parents ont divorcé quand on avait douze ans et on est allé vivre avec notre mère. Avant cela, nous étions en contact direct avec l’abuseur et notre comportement général, ce que les gens retenaient de nous jusqu’à nos douze ans, c’est qu’on était un garçon manqué de l’extrême.
Puis, quand les abus ont cessé, le Cœur a pu se déployer et on peut véritablement dire qu’on a vécu notre enfance de petite fille en pleine adolescence. Je vous laisse imaginer les problèmes d’intégration sociale et d’apprentissage… x)
A cette époque, on était encore très loin d’avoir compris pour le TDI et Evy, bien que petite fille, s’est découverte et a évolué avec cette apparence d’adolescente.
De plus, comme notre Tête (le garçon manqué) semblait dès-lors être partie en stase (avec des apparitions mais complètement disparates qui apparaissaient comme des troubles explosifs de l’humeur), notre mère maltraitante à vite prit le relais de notre père en terme d’emprise. Elle qui disait de nous « quand t’étais petite on n’avait aucune prise sur toi, tout te glissait dessus » était du coup très heureuse de se retrouver avec une fille aussi docile, malléable et manipulable à souhait par le biais de la culpabilité.
Ainsi Evy a vécu une existence de Cendrillon pendant de nombreuses années. Et je n’exagère pas le terme, froid, famine et exploitation était son quotidien.
Comment elle arrivait à tenir le coup ? Evy a toujours eu au fond d’elle cette lumière chaleureuse, intensément vivante, qui l’a poussait vers l’espérance. Et régulièrement, elle était consolée par l’expansion soudaine, vertigineuse et profondément aimante, de cette vie en elle.
Ce que j’appelle expérience mystique, ce n’est pas autre chose et elle le décrit souvent dans Interius.
Sans ce phénomène dans notre existence, aucun doute qu’on ne serait pas ce qu’on est aujourd’hui, peut-être-même qu’on n’aurait pas survécu, tout simplement.
Je sais que cet aspect est en général très mal reçu, mais en ce qui me concerne je ne peux pas exclure cette donnée capitale de mon raisonnement. Étant donné ce à quoi j’ai assisté, ce serait de la malhonnêteté intellectuelle.
J’énonce juste les faits de notre réalité intérieure en y imposant nos propres mots sur ce qui nous a permis de nous reconstruire.

Les temps qui ont suivit l’éveil, Evy aspirait profondément à entrer dans les ordres pour se dévouer à la prière dans un cloître, afin de continuer à entretenir ce feu si doux qui brûlait dans sa poitrine. Bien évidemment, vu qu’elle n’était pas la seule concernée dans l’histoire, ce n’était pas vraiment réalisable… x)

K : Facile de lui faire abandonner cette idée, j’ai juste eu à lui dire « Evy, ma luciole, es-tu vraiment certaine de vouloir m’enfermer dans un endroit plein de petits coins sombres avec des femmes qui ont fait vœu de chasteté ? 8D »

Ça a joué oui, mais ce n’est pas exactement comme ça que ça s’est passé… x)

Maya : On a le droit au Nutella dans un cloître ? : o

K : Seulement si tu le planques sous ta jupe ! 8D

Bon, c’est fini, oui ?! -_-

Quoi qu’il en soit c’est moi qui ait conservé les commandes, en accord avec chaque alter (Maya : Président à vie ! *se roule par terre de rire* xD)… Bon, *la mute* tu feras l’andouille sur ta fiche si ça t’amuse, mais là je ne veux plus t’entendre ! x)
Je disais donc, quand Evy a compris qu’elle pouvait très bien vivre cette vie de cloître à l’intérieur, sans suivre aucun autre dogme que tout ce qui fait briller son cœur, elle s’y est appliquée par la suite et c’est ce qu’elle continue encore de faire aujourd’hui.

Son essence a dessiné un Jardin magnifique, des étendues verdoyantes parsemées de fleurs où s’amusent toute sorte d’animaux paisibles. C’est dans ce jardin qu’elle contient que vivent les petits, et c’est sa méditation/prière/transe (chacun a son mot) constante qui la garde connectée à la source de l’amour (là aussi, à chacun son mot, ce qui compte c’est que l’image fonctionne, peu-importe le nom), et c’est la seule chose qui peut réellement apaiser la peur de Timora.
Et ce Cœur, en tant que Tête, je m’applique à le porter chaque jour, même si souvent ce serait bien plus facile de ne pas être sans cesse connecté à la possibilité de tristesse, de peur et de vide intense qui peuvent toujours potentiellement s’emparer de nous.
Et bizarrement, même ces émotions-là on veut les vivre… x)

Evy est la plus belle chose que je possède et je l’aime au-delà de l’exprimable. De tout ce dont j’ai été privé par le cloisonnement, l’état de solitude, d’insensibilité et de perte de sens auxquels j’ai pu goûter, c’est définitivement la capacité d’aimer qui m’a le plus manqué. J’aime aimer et pour ça j’ai besoin d’elle, même si ça fait souvent mal et me donne beaucoup de souci, tellement ce Cœur est grand et sensible.
Elle aime par-dessous tout les fleurs et c’est elle qui s’est documentée longuement pour apprendre à cueillir dans la nature ce qui était comestible et ce qui pouvait soigner.
Et comme une plante, si elle a du soleil, de l’eau et de l’amour, elle s’épanouit jusqu’à devenir magnifique.

Je terminerai avec un clip qui illustre très bien son essence, ce à quoi elle s’est toujours confrontée et aussi cette action de contraction et d’expansion qui lui est propre :










Scar (43 ans)

C’est notre protecteur et aucun doute sur la marchandise, il s’agit bien d’une essence masculine, la partie la plus virile de notre psychisme.

Les cicatrices qu’il porte au visage représentent ses blessures à lui, plus précisément les blessures infligée à la Tête. C’est à dire tout ce qui touche aux humiliations, à l’égo, à l’honneur et la dignité.
Il se sent défiguré et souvent, il parle de lui comme d’un monstre. Il y a quelque chose de très similaire chez lui, d'un point de vue de la dynamique psychique, avec la Bête du conte qui a besoin de sa Belle pour gagner sa rédemption et retrouver figure humaine.

Derrière ce rôle de protecteur agressif qu’il montre en cas de menace ou de blessure infligée, il est bien plus sensible qu’il n’en a l’air. Avec une femme, je l’ai vu se montrer doux et rassurant, attentif, avec beaucoup de chose à donner. Mais encore faut-il qu’il puisse faire confiance pour se livrer, car baisser sa garde et dévoiler ses faiblesses est une chose qu’il ne fait pas facilement.
Il est très conscient du fait qu’une femme à qui il ouvre son cœur à tout pouvoir de le briser.
La trahison est la pire chose qu’on puisse lui faire et, des personnes, il attend de l’honnêteté et de la transparence sur leur intentions, toute zone d’ombre dans les rapports étant pour lui source de stress, voire de films qui peuvent très vite se changer en paranoïa s’il nous sent désécurisé dans la relation.
Pourtant il est très instinctif et même quand il part dans un délire machiavélique dont on serait la cible, ce n’est tout de même jamais sans fondement car il ressent très fort la duplicité, l’animosité et les mauvaises intentions.
L’hypervigilance est l’une de ces capacités et il va tout scanner, dans les moindres détails.
Quand il est aux commandes, on a un bien meilleur odorat et il en tire pas mal d’informations.
Le survivalisme est une branche qui lui parle et, si je l’écoutai, on irait se terrer dans un bunker, pas pour les attaques nucléaires, mais plutôt comme un terrier entièrement sécurisé (où il peut enfin se détendre et quitter l’hypervigilance qui demande beaucoup de ressource psychique) avec tout ce qu’il faut pour ne plus être concerné par l’extérieur.
La notion de Justice est capitale pour lui et il va toujours réagir face à de l’injustice, avec beaucoup d’énergie et de conviction.

A l’intérieur, il ne se mélange pas trop aux autres, même s’il est intégré, car il préfère la solitude et le silence (le bruit (surtout aigu) a vite tendance à le faire atrocement souffrir, comme des décharges électriques dans son système nerveux).
Son univers se réduit à une grotte rustique, plongée dans l’obscurité. Son rapport à la lumière est important à prendre en compte, sans doute parce que dans notre enfance, il ne sortait que la nuit pour nous cacher et éviter l’agression.
Dans sa grotte, il n’y a pas grand-chose. Un feu au milieu qui éclaire les murs qui sont tapissés de symboles auxquels il tient, mais qu’il ne dévoile pas si facilement et qu’il cesse de regarder quand il est en colère. Une paillasse pour dormir et, bien sûr, une porte solide qu’il n’hésite pas à verrouiller quand il refuse de communiquer.

Il est l’alter qui contient notre colère mais aussi nos valeurs inaliénables, notre code d’honneur.
Cette colère a bien sûr posé de nombreux problèmes, en plus de le faire souffrir, et il s’est toujours efforcé de la contenir envers et contre tout.
Récemment et maintenant qu’on le connaît bien mieux, je peux dire qu’il a besoin d’un exutoire physique (comme tous les hommes) et le plus sain et adapté à sa nature, c’est la sexualité.
Le problème, c’est que la sexualité a toujours été pour lui LE crime, puisque c’est celle-là même qui nous a mise en morceaux. Il a donc souffert de très nombreuses années en repoussant farouchement son remède et son attirance pour la femme.
Le fait qu’il se qualifie de monstre trouve aussi sa justification dans ce conflit intérieur et son refus d’être un bourreau, c’est à dire, pour lui, d’avoir une sexualité dont il s’est coupé par dégoût et rejet violent (au début de l’éveil il était catégorique, hors de question d’intégrer le Ventre et il portait une haine profonde aux alters comme Maya, Saya et K).
Tout le travail avec lui se situe donc ici, lui faire comprendre que ce n’est pas la sexualité le problème, mais la manière dont on la pratique et les sentiments plus nobles qui y sont associés (ce qui implique de fait un travail sur les mélanges pour complexifier la palette émotionnelle).
Il a fait énormément de progrès en un an, mais il recule de temps à autre face à ce qu’il peut ressentir de sa partie plus animale.
Voilà tout l’enjeu de la reconnexion avec le Ventre, avec le sensuel, afin de réconcilier l’esprit et la chair et d’équilibrer la Tête (puisqu’à l’inverse, K (qui fait également partie de la Tête), a toujours été demandeur de cette sexualité et, de manière plus large, d’aller vers les joies de la matière).

L’anecdote la plus marquante avec Scar c’était il y a quatre ans, dans la nuit. Il a fait une sortie, très en colère, à tel point qu’elle le brûlait dans ses poings. Il se disputait avec le compagnon de Josy et refusait l’acte sexuel et puis, à un moment, la douleur dans ses poings est devenue très intense et quand il a regardé, elles étaient rouges et des cloques commençaient à se former. Là il a reprit ses esprits et, pour la première fois, il a prononcé mon nom et m’a demandé de l’aide. Quand j’ai prit sa place aux commandes, les marques ont disparu rapidement. Le compagnon était là et a assisté à la scène, ce n’était donc pas une hallucination de notre part.
Par après, je me suis renseigné et j’avais trouvé, entre autre, ce témoignage assez connu d’un multiple allergique aux piqûres de guêpes et dont les symptômes après piqûres ont disparu rapidement avec une permutation, car tous les alters n’étaient pas allergique.
C’est le genre de choses impressionnantes que peut parfois faire le TDI, comme si la réalité psychique prenait le pas sur les lois de la physique.

Pour finir, la haine de lui-même l’a souvent poussé vers des comportements auto-destructeurs et de l’auto-mutilation. C’est une chose qu’il ne fait plus aujourd’hui, car on a trouvé d’autres moyens, plus doux, d’apaiser sa souffrance psychique.

Scar est un alter complexe dans ses émotions qu’il tait, sa face cachée, et toujours, c’est l’accord avec nos valeurs qui va primer, quitte à couper tous liens avec une personne (ou un environnement) jugée incompatible avec son code d'honneur, ce qui fait qu’il va avoir également ce rôle de destruction qui précède la création d’une chose nouvelle.
Sa particularité, sans doute parce qu’il est le plus fort d’entre nous (force bien plus conséquente qui se manifeste également quand il est aux commandes), c’est d’être en mesure d’imposer sa volonté à toutes les autres parties. Un autre enjeu avec lui, du coup, c’est de lui rappeler (en cas de crise) qu’une décision prise de manière unilatérale, sans consulter et prendre en compte les autres points de vue, mène fatalement à l’injustice qu’il méprise. Il y est sensible (même s’il ne l’admettra que très rarement lol) et fait beaucoup d’effort pour lutter contre ses mauvais penchants (despotisme, paranoïa, rejet brutal, jugement implacable, etc.)

Aujourd’hui, il est bien plus équilibré et mieux dans sa peau, même si il traverse encore des moments très difficiles et psychiquement douloureux. C’est un homme bien et on est tous vraiment fier des progrès qu’il a fait en prenant le risque de faire confiance, alors même que sa conviction profonde c’est qu’on ne peut faire confiance à personne.

Maya : J'adore, c'est juste génial ! xD




... Va falloir que je me rachète des Dolipranes... x)

Maya : Je te propose de le regarder ainsi : Sharko = Scar, Zig = K, Bernie = toi et Marina = moi ! xD

Whaa, c'est encore plus débile à travers tes yeux, c'est fort quand même... x)

Maya : Omg, il y a deux saisons de plus de 70 épisodes !!! : D

... Dans tes rêves ! x)

Maya : Je reprends du service ! Premier de la série ! : D




Maya : Une tite chanson qui va bien... ?

Tiens ! x)



Maya : Mdr ! xD Merci ! : D

Classe ! Il y a quelque chose de magique et envoûtant dans cette illustration, je n'ai pas écouté la musique qui va avec, mais je pense que l'univers de Dead Can Dance colle très bien à ton imaginaire...

Beau boulot, en tous cas !

Maya : Merci Tak, contente qu'il t'inspire ! : D Cette nuit j'ai tenté un premier essai de Sirène, je le posterai quand j'aurai fini ! : D

Mais on s'en fout de tes sirènes ! x)

Maya : ... (xD)

Maya :





"Morus Sardinium des Bahamas" ! x)

Maya : Mais arrête ! xD

Ces illustrations sont réellement magnifiques. Merci de les partager avec nous

Maya : Merci Perro, avec plaisir, c'est tout gratuit ! : D

Faudrait peut-être qu'on essaye d'en vivre un de ces quatre mais j'ai vraiment un problème avec l'argent... x)

K : Ce qui te dérange surtout au fond c'est que Maya se fasse payer pour l’étalage de sa féminité sensuelle... 8D

Oh pardon, c'est encore une tare que j'ai, c'est ça ? -_-

K : Pour le coup oui, c'est extrêmement susceptible comme vision des choses ! 8D

... Je vais y réfléchir x)

Je suis ce fil depuis quelques jours, sans répondre parce que j'ai la tête totalement explosée, alors je tente de rattraper mon retard :

Les portraits des alters sont toujours aussi intéressants et leurs visuels aussi réussis !

La vidéo Zig et Sharko m'a bien fait rire ; je n'irais pas jusqu'à me faire l'intégrale, mais 7 minutes un soir où je n'avais la tête à rien faire, c'est très bien tombé !

Enfin, j'adore les 2 nouveaux visuels, avec une préférence toute subjective pour le 1er. Cette série d'illustrations est définitivement sublime !

j'ai la tête totalement explosée

Je compatis... J’imagine que ce n'est pas à cause d'une Maya qui colle la migraine, que ce passe-t-il donc ? : (

Les portraits des alters sont toujours aussi intéressants et leurs visuels aussi réussis

Merci, je continuerai de poster la suite, j'attends mon tour... x)

La vidéo Zig et Sharko m'a bien fait rire ! Je n'irais pas jusqu'à me faire l'intégrale, mais 7 minutes un soir où je n'avais la tête à rien faire, c'est très bien tombé !

J'avoue, c'est drôle mais effectivement il ne faut pas les enchaîner, au bout d'environ 30 minutes tu vois double et tu as des nausées... x)

Maya : Petite nature ! xD

Cette série d'illustrations est définitivement sublime !

Ouais, à chaque fois qu'elle s'y remet elle fait un level up, comme ça, ça me gonfle... x)

Maya : Il ne veut pas me croire quand je lui dis que j'apprends en permanence ! : D Je viens de finir elle à l'instant :



Je suis pratiquement sûr de l'avoir croisée à Woodstock celle-là... x)

Maya : En fait c'est parce qu'il existe des petits poissons phosphorescents en plastique pour mettre dans les aquariums, j'ai trouvé ça trop chou ! : D


Au fait, je ne t'oublie pas, ton livre est posé sur mon bureau et je vais avoir l'occasion de m'y mettre dans pas longtemps  ! : )

Non rien de grave, juste de la fatigue. Ça commence lentement à passer d'ailleurs.

Je confirme que cette dernière illustration est parmi les meilleures à mes yeux ! Je ne sais plus si j'avais déjà demandé, mais ce sont des éléments trouvés sur le net et assemblés, ou tu les créés de toutes pièces, Maya ?

Aucun souci pour le livre ; il peut même attendre des années s'il le faut Avec ma pile de livres à lire pour les 10 prochaines années, c'est pas moi qui irai presser quelqu'un à ce sujet !

Je ne sais plus si j'avais déjà demandé, mais ce sont des éléments trouvés sur le net et assemblés, ou tu les créés de toutes pièces, Maya ?

Maya : J'assemble ce que je trouve sur le net, oui, en général je me fais des sessions de recherche pendant quelques heures, je remplis un dossier temporaire avec tout ce qui m'inspire (c'est pendant la recherche que je trouve toutes mes idées, dans le potentiel infini des formes et des textures ).

Je l'ai déjà dit qu'elle s'occupe de tisser certains types de rêves quand on dort ? x)

Maya : C'est le même principe, oui ! : D

Aucun souci pour le livre ; il peut même attendre des années s'il le faut

Non quand même pas, je te ferai un retour bien avant ça lol

Maya : Kirlian faut lui coller la pression, sinon il se perd au-delà du temps et de l'espace ! xD

Je te souhaite un bon rétablissement en tout cas ! : )

C'est limite plus bluffant encore, tant les éléments semblent tous adaptés les uns aux autres.

Tisser certains types de rêves ? C'est-à-dire faire des rêves conscients et en prendre le contrôle ?


Merci, ça va déjà mieux qu'hier

Tisser certains types de rêves ? C'est-à-dire faire des rêves conscients et en prendre le contrôle ?

Les alters sont avant tout des forces et des capacités psychiques, et certains appartiennent au subconscient. Si on rêve la nuit c'est parce que Maya s'amuse avec la somme colossale de données captées et archivées par le subconscient tout au long de la journée (le temps de l'état conscient, en opposition complémentaire avec la nuit, le royaume du subconscient).
Mais elle n'est pas la seule et c'est la nature du rêve qui va me permettre de dire de qui vient le message. Gaïa est toujours derrière nos cauchemars et, en l’occurrence, elle utilise la mémoire traumatique (archivée elle aussi mais hors d'atteinte de l'état conscient).
Je fais partie de ceux qui prennent les rêves très au sérieux, car ils sont porteur de messages et donc, de nouvelles dynamiques psychiques (dont le but est évidemment évolutif, même si on passe un sale quart d'heure sur le coup x) ).
Dans la manière qu'a Maya de créer, on y retrouve clairement sa capacité à tisser nos rêves en assemblant plein de morceaux entre eux. Elle fait la même chose mais à l'extérieur et avec un support artistique. Ça a l'avantage de ne pas se dissoudre comme peut le faire un rêve au réveil, il en reste une trace, mais on est clairement dans le rêve quoi... x)

Merci, ça va déjà mieux qu'hier

Tant mieux, j'en suis content ! : )