Vous écoutez quoi en ce moment ? (2020-2021)

Je suis peut-être pas fou de la seconde partie de carrière du groupe, mais on y trouve néanmoins quelques jolies fulgurances ici et là, comme ce réjouissant Broken, Beat & Scared, paru sur le pourtant très moyen Death Magnetic :



We die hard !

On se rejoint, ce morceau est l’exception qui confirme la règle sur cet album. On se rejoint aussi sur la seconde partie de carrière, pour ma part le concert des 20 ans du Black album au SDF fut mon dernier pour eux.

Par contre, pour la 2nde partie de carrière, je tiens à préciser que je fais partie du petit groupuscule ayant apprécié Hardwired. Pas leur meilleur skeud, loin de là, mais honnêtement le plus solide depuis Load (n'en déplaise aux "hardcore fans" qui ne jurent que par les 4 ou 5 premiers ; sur plus de 40 piges de carrière, y'a quand même largement de quoi faire en dehors des années 80...).

Concert des 20 ans du Black ? Ca devait être bien chouette !
Et sinon t'as écouté leur dernière sortie, la suite du S&M ? Le premier m'avait déjà pas envoyé en orbite, je vois pas trop l'intérêt d'y revenir 20 piges plus tard, si c'est pour faire exactement la même chose avec quelques nouveaux titres en plus...

Et puisque je parlais de Bernard Lavilliers sur le fils des alters de Mnémosyne...

Nanard Lavilliers est un grand poète d'ambiance, et j'aime particulièrement cette chanson où il nous transporte dans la forêt amazonienne (et rien à voir avec un rapace de la vente en ligne) :


Des pas au couchant se glissent
Dans la poussière du soleil.
Des patios aux dalles lisses,
Des hamacs sans sommeil.
L'eau transparente qu'on rêve
Et qui jamais n'apparaît.
Vient la valse des regrets

...

Qui peut vivre ici, des hommes
Qui n'ont jamais connu de loi.
Je parle de la loi des hommes
Dont la nature ne veut pas,
Qui connaissent comme personne
Tout ce que vous ne saurez pas,
La selva

Minha selva, minha selva.

Allez, un p'tit Magma, ça faisait longtemps !

Bon, ben moi, j'attends avec impatience le dernier Moonspell (26/02/2021)
Alors, voici deux avant-goûts...
L'un un peu progressif, l'autre direct in the face. Pas renversé aux premières écoutes, je me suis laissé peu à peu intoxiqué, et vraiment... purée, ce groupe est capable de se renouveler à chaque album. C'est juste "ma" référence niveau métal !

Vieux souvenir d'un groupe pourtant post-punk, mais dont le plus grand succès fut incontestablement disco ! (Mais Déborah Harry était tellement craquante à l'époque !)

Ah ouais, 1979... j'avais 6 ans, mais je m'en souviens encore.
Au rayon blonde pulpeuse, j'ai surtout retenu celle-ci... mais j'imagine qu'il y en avait d'autres !

J'avais 21 ans... Kim Wilde a aujourd'hui 60 ans, et Debbie Harry 75 !
C'est marrant, moi je vieillis pas !

Y'a des gens comme ça...

Vous allez rire, mais j'écoute ce soir : Procol Harum (A Whiter Shade Of Pale, 1968) qui me rappelle mes années folles (époque des boom)

Un énorme succès du slow ! Moi, en 68, j'avais dix ans, j'étais un peu petit pour aller dans les boums ! J'ai découvert ce morceau plus tard.

Moi je pense à cette balade que je n'ai pas connue à sa sortie en 73, mais plus tard, vers 76, écoutée pour la première fois dans une compilation "Hard Rock" (Et les puristes de hurler : "Mais Aerosmith, c'est pas du hard rock"! Peu importe...). C'est l'époque de mes 17 ans, de ma découverte du hard, et aussi des états un peu particuliers induits par des cigarettes un peu spéciales. C'est drôle d'ailleurs le succès chez les très jeunes, d'un groupe à l'époque très jeune, de cette chanson qui parle du temps qui passe et du passé enfui...

Sing with me, sing for a year
Sing for the laughter, and sing the tear
Sing with me, if it's just for today
Maybe tomorrow, the good Lord will take you away...

Un soir, allez savoir pourquoi, un vieux tube est revenu me titiller la mémoire: "sing fool sing", mais impossible de me rappeler de qui c'était. Je tape le titre dans le moteur de recherche et bing ! Non seulement, je retrouve le groupe Titanic avec une flopée de vidéos, mais aussi tout un tas d'"Oldies goldies" à demi oubliées qui me font remonter des bouffées de nostalgie : Chicken Shak (Sad clown), Susy Quatro (Can the can), Middle o' The Road (Soley soley) ou Ray Stevens (Bridget the Midget).
Alors, depuis, je m'offre une plongée de temps en temps dans les mines sans fin de You Tube où je retrouve aussi bien les géants de Woodstock (Cocker, Baez, Joplin) que les guitaristes de légende (Hendrix, Blackmore, Clapton, Alvin Lee, Townsend, Page, Winter), des albums mythiques (Child in time, Ummaguma, Tommy) ou des groupes plus traditionnels (CCR, Slade, Status Quo).
En ce moment, je butine autour du folk (les Guthries, Johnny Cash, Emmylou Harris) mais aussi Diane Dufresne ou les blues méconnus de Nino Ferrer...
Ce qui, je vous l'accorde, ne rajeunit personne.

On s'en fout de rajeunir Jack ! Moi aussi je surfe sur Youtube de temps à autre. Incroyable de voir comme la nostalgie façonne parfois nos goûts. Des titres qui me laissaient totalement indifférents à l'époque me touchent aujourd'hui...

Puisqu'on est dans la nostalghie, un de mes albums fétiches de mon adolescence, vers mes 18 ans peut-être : album détesté par certains amateurs de Lou Reed qui n'aimaient pas du tout son ton "heavy métal", mais moi je l'aimais pour ça, Rock'n'roll Animal, avec l'intro et cette version de Sweet Jane :