L'EMISSAIRE
5 participants
Page 1 sur 1
L'EMISSAIRE
Il est vingt heures, je m’apprête à baisser le rideau. Je remets le CD au début. C’est toujours le même morceau, une sorte de mélopée envoûtante, la musique du film « Bagdad Café ». J’en suis dingue ! Mon prénom, c’est Brad. Et devinez quoi, mon nom c’est Pittsburg, comme la ville. En fait, tout le monde m’appelle Brad Pitt ! Je suis une petite célébrité mais rien de comparable avec l’acteur de cinéma.
Je fais ma caisse. Une caisse de station-service de troisième zone. Je compte un à un mes billets. Un courant d’air chaud me brûle le dos. La clim est partie à la casse. Faut vous dire qu’ici, c’est le désert de Mojave en Californie. On appelle l’endroit « Little Pittsburg ». Il y a juste un panneau pour indiquer la route. On ne peut pas se tromper. La ville la plus proche est Palmdale. J’y vais pour le ravitaillement une fois par mois. Je refais mon stock. Des conneries comme des porte-clefs Shtroumpf, des billes serrées dans un filet, des boites de gâteaux secs, des balles de ping-pong mais j’ai jamais trouvé les raquettes.
Et enfin le top du top, la pompe à essence à l’ancienne. Je n’ai que du super. Les clients veulent tous du sans-plomb mais comme il n’y a rien à des kilomètres, ils finissent par remplir leur réservoir.
Pour en revenir à nos moutons - pas ceux qu’on compte et recompte la nuit pour s’endormir, mais bon, à force de jouer à saute-mouton, on perd le fil, alors on recommence et les heures défilent - je suis une fois de plus face à ma maigre recette : 50 dollars en tout et pour tout. Avec ça, je n’irai pas loin ! Juste à ce moment, j’entends la voiture de Jessica. Elle vient passer la soirée en ma compagnie. J’avais complètement zappé.
J’envisage la fermeture lorsqu’un drôle de type se pointe, sorti de nulle part. Il veut des chamallows, J’ai bien des bonbons mais ils sont à l’eucalyptus. C’est pour avoir un bon résultat pour l’alcootest, Il parait que ça marche. C’est dégueulasse, cette plante pisse-mémère, faut vite boire un bon coup pour enlever le mauvais goût. Ouais, à condition d’avoir soufflé dans le ballon avant ! Donc ça ne sert à rien.
Le type aux .chamallows reste planté là, droit comme un i, l’air absent. Il ne ressemble à rien, impersonnel, raide comme la justice. Je lui répète que je n’en vends pas, aucun espoir d’en trouver dans ce foutu bled ! J’ai seulement des bonbons ordinaires pour des gens ordinaires. Il furette partout, ça m’exaspère. Jessica commence à s’impatienter.
Le mec me demande par signes les water-closets. Je lui donne un rouleau de papier et une clé longue comme un jour sans pain, en lui indiquant le chemin. C’est une modeste cabane plantée derrière le bungalow. Evidemment ici on pratique l’écologie ! « Les W.C. sont à la turque, prière de laisser l’endroit propre ». Voilà ce que j’ai écrit en me creusant les méninges. La pancarte est accrochée à la porte.
Profitant de l’absence du type, j’entraîne Jessica vers l’arrière-boutique, direction mon lit, un lit de camp un peu déglingué qui en a vu de toutes les couleurs. La pièce est artistique : mes posters de pin-up, ma vitrine de voitures modèles réduits et des vieux journaux entassés ici et là.
Je raconte ma vie … J’ai pas souvent quelqu’un à qui parler. Regardez cet endroit perdu… Le néon de l’enseigne s’allume quand il veut, les portes battent au vent, La poussière ocre se dépose partout. Ici on a les bourrasques, celles qui font tourbillonner le sable, plier les poteaux mal plantés, gémir les parois du bungalow. On pourrait croire que je suis une tantouse avec mon chiffon à la main. Non, je suis juste un loustic un peu barge qui n’est pas fichu de se trouver une gonzesse à plein temps, une jolie fille avec un visage d’ange. Au lieu de ça, je végète derrière une caisse à moitié vide. Quand j’ai un client de passage, je lui tiens le crachoir et je ne le lâche pas. Sauf exception.
J’ai à peine le temps de boire un coup. Jessica se déshabille lentement. Elle a allumé un feu qui n’est pas prêt de s’éteindre ! J’ai presque oublié l’autre. Il est là à nous observer froidement. Un vrai crampon ! Je lui demande la clé et le rouleau de papier. Il me répond : chamallow. Mais qu’est-ce que c’est que cet énergumène ? Qu’il s’en aille voir ailleurs, la route est toute droite ! Il reste immobile à me regarder monter sous pression. Au lieu de boire ma bière tranquillement en caressant les cuisses de Jessica, je suis là comme un minable, à répéter que je n’ai pas de chamallow, d’ailleurs je n’ai rien, qu’il aille au diable !
Il n’a pas l’air d’entendre ce que je lui dis. Je me rapproche de lui et le pousse vers la sortie. Sa voix déraille. Il supplie : chamallow, chamallow ! Elle s’affaiblit de plus en plus jusqu’à devenir inaudible. Il avance d’une manière saccadée. Mon bras se pose sur le sien pour le guider vers la sortie. La porte à double-battants résiste sous les assauts du vent. Sous ma main, c’est un bras articulé. Et je parie que le reste est à l’avenant. Je sens la peur m’envahir. Comment est-il arrivé jusqu’ici ?
Je n’ai rien entendu. Je n’ai rien vu venir. Ma tête s’est mise à tourner comme un gyrophare de flic et je me suis affalé sur le sol. Le type s’est volatilisé. Il y a eu une lumière verdâtre et comme un léger bruit chuintant. Je me réveille plus tard, sans m’expliquer l’incompréhensible. Je fais le tour du proprio avec ma lampe tempête. Le ciel est un incendie. Des éclairs de chaleur zèbrent la nuit. Au loin, une lueur blanche indique la présence d’une ville.
J’ai l’impression d’avoir rêvé. Le mec aux chamallows n’existe pas. Il s’est désintégré dans l’univers. Et moi, abruti de terrien, je comprends qu’ailleurs, peut-être dans une autre galaxie, il y a des êtres vivants, une civilisation et que mon visiteur n’avait appris que le mot chamallow pour tenter de communiquer. Je me prends la tête, me direz-vous ! Et je vous répondrai que oui à plus d’un titre car la migraine fait battre mes tempes. Je masse mes cervicales qui ont sacrément morflé.
Je finis par tomber, comme une poupée de chiffon, dans les bras de Jessica. Le lit de camp grince. J’ai l’impression d’être un poids mort. Tout mon corps est douloureux. Je m’entends gémir puis Morphée m’emporte et le cauchemar reprend. Le type est encore là. Ses orbites sont creuses. De sa bouche, devenue un cratère obscur, fusent des sons inconnus. Son apparence se modifie. Au bout du compte, il ne reste qu’une forme indécise dont les contours sont changeants. Cela fait penser au caméléon. Mais c’est sûrement mon imagination qui me joue des tours.
Je marmonne des phrases sans suite. Mon amie saisit le sens du leitmotiv : chamallow, chamallow ! Elle me berce en chuchotant des mots tendres. Je redeviens un enfant. Un ange me sourit et chante pour moi « calling you », mon thème préféré. La chaleur de la nuit m’enveloppe. Bagdad n’est plus très loin…
Je fais ma caisse. Une caisse de station-service de troisième zone. Je compte un à un mes billets. Un courant d’air chaud me brûle le dos. La clim est partie à la casse. Faut vous dire qu’ici, c’est le désert de Mojave en Californie. On appelle l’endroit « Little Pittsburg ». Il y a juste un panneau pour indiquer la route. On ne peut pas se tromper. La ville la plus proche est Palmdale. J’y vais pour le ravitaillement une fois par mois. Je refais mon stock. Des conneries comme des porte-clefs Shtroumpf, des billes serrées dans un filet, des boites de gâteaux secs, des balles de ping-pong mais j’ai jamais trouvé les raquettes.
Et enfin le top du top, la pompe à essence à l’ancienne. Je n’ai que du super. Les clients veulent tous du sans-plomb mais comme il n’y a rien à des kilomètres, ils finissent par remplir leur réservoir.
Pour en revenir à nos moutons - pas ceux qu’on compte et recompte la nuit pour s’endormir, mais bon, à force de jouer à saute-mouton, on perd le fil, alors on recommence et les heures défilent - je suis une fois de plus face à ma maigre recette : 50 dollars en tout et pour tout. Avec ça, je n’irai pas loin ! Juste à ce moment, j’entends la voiture de Jessica. Elle vient passer la soirée en ma compagnie. J’avais complètement zappé.
J’envisage la fermeture lorsqu’un drôle de type se pointe, sorti de nulle part. Il veut des chamallows, J’ai bien des bonbons mais ils sont à l’eucalyptus. C’est pour avoir un bon résultat pour l’alcootest, Il parait que ça marche. C’est dégueulasse, cette plante pisse-mémère, faut vite boire un bon coup pour enlever le mauvais goût. Ouais, à condition d’avoir soufflé dans le ballon avant ! Donc ça ne sert à rien.
Le type aux .chamallows reste planté là, droit comme un i, l’air absent. Il ne ressemble à rien, impersonnel, raide comme la justice. Je lui répète que je n’en vends pas, aucun espoir d’en trouver dans ce foutu bled ! J’ai seulement des bonbons ordinaires pour des gens ordinaires. Il furette partout, ça m’exaspère. Jessica commence à s’impatienter.
Le mec me demande par signes les water-closets. Je lui donne un rouleau de papier et une clé longue comme un jour sans pain, en lui indiquant le chemin. C’est une modeste cabane plantée derrière le bungalow. Evidemment ici on pratique l’écologie ! « Les W.C. sont à la turque, prière de laisser l’endroit propre ». Voilà ce que j’ai écrit en me creusant les méninges. La pancarte est accrochée à la porte.
Profitant de l’absence du type, j’entraîne Jessica vers l’arrière-boutique, direction mon lit, un lit de camp un peu déglingué qui en a vu de toutes les couleurs. La pièce est artistique : mes posters de pin-up, ma vitrine de voitures modèles réduits et des vieux journaux entassés ici et là.
Je raconte ma vie … J’ai pas souvent quelqu’un à qui parler. Regardez cet endroit perdu… Le néon de l’enseigne s’allume quand il veut, les portes battent au vent, La poussière ocre se dépose partout. Ici on a les bourrasques, celles qui font tourbillonner le sable, plier les poteaux mal plantés, gémir les parois du bungalow. On pourrait croire que je suis une tantouse avec mon chiffon à la main. Non, je suis juste un loustic un peu barge qui n’est pas fichu de se trouver une gonzesse à plein temps, une jolie fille avec un visage d’ange. Au lieu de ça, je végète derrière une caisse à moitié vide. Quand j’ai un client de passage, je lui tiens le crachoir et je ne le lâche pas. Sauf exception.
J’ai à peine le temps de boire un coup. Jessica se déshabille lentement. Elle a allumé un feu qui n’est pas prêt de s’éteindre ! J’ai presque oublié l’autre. Il est là à nous observer froidement. Un vrai crampon ! Je lui demande la clé et le rouleau de papier. Il me répond : chamallow. Mais qu’est-ce que c’est que cet énergumène ? Qu’il s’en aille voir ailleurs, la route est toute droite ! Il reste immobile à me regarder monter sous pression. Au lieu de boire ma bière tranquillement en caressant les cuisses de Jessica, je suis là comme un minable, à répéter que je n’ai pas de chamallow, d’ailleurs je n’ai rien, qu’il aille au diable !
Il n’a pas l’air d’entendre ce que je lui dis. Je me rapproche de lui et le pousse vers la sortie. Sa voix déraille. Il supplie : chamallow, chamallow ! Elle s’affaiblit de plus en plus jusqu’à devenir inaudible. Il avance d’une manière saccadée. Mon bras se pose sur le sien pour le guider vers la sortie. La porte à double-battants résiste sous les assauts du vent. Sous ma main, c’est un bras articulé. Et je parie que le reste est à l’avenant. Je sens la peur m’envahir. Comment est-il arrivé jusqu’ici ?
Je n’ai rien entendu. Je n’ai rien vu venir. Ma tête s’est mise à tourner comme un gyrophare de flic et je me suis affalé sur le sol. Le type s’est volatilisé. Il y a eu une lumière verdâtre et comme un léger bruit chuintant. Je me réveille plus tard, sans m’expliquer l’incompréhensible. Je fais le tour du proprio avec ma lampe tempête. Le ciel est un incendie. Des éclairs de chaleur zèbrent la nuit. Au loin, une lueur blanche indique la présence d’une ville.
J’ai l’impression d’avoir rêvé. Le mec aux chamallows n’existe pas. Il s’est désintégré dans l’univers. Et moi, abruti de terrien, je comprends qu’ailleurs, peut-être dans une autre galaxie, il y a des êtres vivants, une civilisation et que mon visiteur n’avait appris que le mot chamallow pour tenter de communiquer. Je me prends la tête, me direz-vous ! Et je vous répondrai que oui à plus d’un titre car la migraine fait battre mes tempes. Je masse mes cervicales qui ont sacrément morflé.
Je finis par tomber, comme une poupée de chiffon, dans les bras de Jessica. Le lit de camp grince. J’ai l’impression d’être un poids mort. Tout mon corps est douloureux. Je m’entends gémir puis Morphée m’emporte et le cauchemar reprend. Le type est encore là. Ses orbites sont creuses. De sa bouche, devenue un cratère obscur, fusent des sons inconnus. Son apparence se modifie. Au bout du compte, il ne reste qu’une forme indécise dont les contours sont changeants. Cela fait penser au caméléon. Mais c’est sûrement mon imagination qui me joue des tours.
Je marmonne des phrases sans suite. Mon amie saisit le sens du leitmotiv : chamallow, chamallow ! Elle me berce en chuchotant des mots tendres. Je redeviens un enfant. Un ange me sourit et chante pour moi « calling you », mon thème préféré. La chaleur de la nuit m’enveloppe. Bagdad n’est plus très loin…
Dernière édition par anouk le Lun 6 Jan 2014 - 8:48, édité 1 fois
Re: L'EMISSAIRE
Bonjour anouk,
Très sympa ton texte ! J'en ai beaucoup aimé l'ambiance, dans le Far West moderne, avec la dérision qu'il faut.
Je n'ai pas vu l'intérêt que le héros se nomme Brad Pitt en revanche.
Très sympa ton texte ! J'en ai beaucoup aimé l'ambiance, dans le Far West moderne, avec la dérision qu'il faut.
Je n'ai pas vu l'intérêt que le héros se nomme Brad Pitt en revanche.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
à propos de l'Emissaire
Bonsoir Mormir
Merci de ton intérêt pour mes textes. D'habitude ils moisissent dans une rubrique sans que personne ne les lisent (enfin j'exagère un peu) lol
Brad Pitt c'est un autre clin d'oeil au cinéma américain (le clin d'oeil principal étant le film "Bagdad Café" dont BP est dingue en passant la musique en boucle. En fait si tu as bien noté, la ville la plus proche s'appelle Pitt quelque chose. La station-service planté dans un désert à perte de vue n'a qu'un seul panneau fléché indiquant que cette ville existe bien tout là-bas au loin dans un mirage qui pourrait être trompeur. Les rares habitants du coin ont surnommé Brad en y accolant Pitt car il est à la croisée des chemins. Il la joue aussi très héros américains dans le genre pionnier, perdu dans un désert inhospitalier où même les ET retournent chez eux sans chamallow mdr
Merci Mormir
Que veut dire ton pseudo ?
Anne
Merci de ton intérêt pour mes textes. D'habitude ils moisissent dans une rubrique sans que personne ne les lisent (enfin j'exagère un peu) lol
Brad Pitt c'est un autre clin d'oeil au cinéma américain (le clin d'oeil principal étant le film "Bagdad Café" dont BP est dingue en passant la musique en boucle. En fait si tu as bien noté, la ville la plus proche s'appelle Pitt quelque chose. La station-service planté dans un désert à perte de vue n'a qu'un seul panneau fléché indiquant que cette ville existe bien tout là-bas au loin dans un mirage qui pourrait être trompeur. Les rares habitants du coin ont surnommé Brad en y accolant Pitt car il est à la croisée des chemins. Il la joue aussi très héros américains dans le genre pionnier, perdu dans un désert inhospitalier où même les ET retournent chez eux sans chamallow mdr
Merci Mormir
Que veut dire ton pseudo ?
Anne
Re: L'EMISSAIRE
J'avais noté la plupart de ces éléments. Tu as très bien rendu le style amérique profonde.
J'essaye de lire progressivement les différents textes présents dans la bibliothèque du forum. Il y a de vraies perles ! Et aussi d'ailleurs quelques - comment dire - Ceux-là je ne les commente pas car que dire...
Mon pseudo est tiré du langage elfe de Tolkien et signifie "arbre noir". Il s'agissait du nom que j'avais donné à un personnage de jeu de rôles que je jouais il y a bien des années lorsque j'étais étudiant. C'était à l'époque mon personnage préféré et il s'est imposé naturellement comme pseudo lorsque Internet est arrivé quelques années plus tard.
A bientôt
Renaud - ça c'est le pseudo que mes parents m'ont donné à la naissance
J'essaye de lire progressivement les différents textes présents dans la bibliothèque du forum. Il y a de vraies perles ! Et aussi d'ailleurs quelques - comment dire - Ceux-là je ne les commente pas car que dire...
Mon pseudo est tiré du langage elfe de Tolkien et signifie "arbre noir". Il s'agissait du nom que j'avais donné à un personnage de jeu de rôles que je jouais il y a bien des années lorsque j'étais étudiant. C'était à l'époque mon personnage préféré et il s'est imposé naturellement comme pseudo lorsque Internet est arrivé quelques années plus tard.
A bientôt
Renaud - ça c'est le pseudo que mes parents m'ont donné à la naissance
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
Re: L'EMISSAIRE
anouk a écrit:Bonsoir Mormir
Merci de ton intérêt pour mes textes. D'habitude ils moisissent dans une rubrique sans que personne ne les lisent (enfin j'exagère un peu)
Faut pas hésiter à nous pousser un peu, te mettre plus en avant et venir plus souvent. J'ai survolé quelques unes de tes lignes, tu écris plutôt bien. Après, tout le monde manque de temps...
Re: L'EMISSAIRE
Oui, Didier a raison ; et, en plus, il y a eu le concours dernièrement.
Un petit conseil :
Aère ton texte en plusieurs petits chapitres. Tu seras certaine d'être lue davantage. Un gros bloc rebute le lecteur.
Ah ! Petit oubli :
Commentes-tu les textes des autres ? Afin de les inciter à venir sur les tiens
Un petit conseil :
Aère ton texte en plusieurs petits chapitres. Tu seras certaine d'être lue davantage. Un gros bloc rebute le lecteur.
Ah ! Petit oubli :
Commentes-tu les textes des autres ? Afin de les inciter à venir sur les tiens
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
- Messages : 1867
Date d'inscription : 28/01/2013
Age : 64
Localisation : Fréjus
re l'émissaire
Didier : Il est vrai que pour être lu il faut lire les autres. Faire les concours
Le dernier j'ai eu l'inspiration à minuit le dernier jour
j'ai posté cela s'appelle "Double jeu" catégorie écrits littéraires
un peu hors sujet car je ne me suis pas appesantie sur la vieillesse en particulier
Merci à toi
Doumé : non, je n'arrive pas à dégager du temps pour lire les auteurs
Parfois je lis sans commenter. Il faudrait que je sois plus active et réactive
J'ai d'ailleurs l'habitude de rédiger des chroniques, des critiques et quelques 4ème de couve
Mais bon, nul n'est parfait. La nouvelle année, c'est un bon moment pour les bonnes résolutions !!!
Merci de ton attention vers moi
Renaud Mormir : merci pour les explications circonstanciées sur ton pseudo et prénom
Aimes tu Renaud le chanteur ?? Moi oui pour certains titres
Je doute un peu de sa sincérité à moins qu'en tant qu'enfant du XVIème arrdt il bafoue et provoque à loisir les siens et a appris par coeur l'accent des faubourgs
Mon chanteur préféré est ... BASHUNG hélas disparu. J'adore ses textes et son côté rock'nroll
Sinon j'aime sans condition Cabrel et son véritable accent chantant, sa poésie au rythme du country...
Un texte remarquable c'est Octobre je crois que c 'est le bon titre !
Le dernier j'ai eu l'inspiration à minuit le dernier jour
j'ai posté cela s'appelle "Double jeu" catégorie écrits littéraires
un peu hors sujet car je ne me suis pas appesantie sur la vieillesse en particulier
Merci à toi
Doumé : non, je n'arrive pas à dégager du temps pour lire les auteurs
Parfois je lis sans commenter. Il faudrait que je sois plus active et réactive
J'ai d'ailleurs l'habitude de rédiger des chroniques, des critiques et quelques 4ème de couve
Mais bon, nul n'est parfait. La nouvelle année, c'est un bon moment pour les bonnes résolutions !!!
Merci de ton attention vers moi
Renaud Mormir : merci pour les explications circonstanciées sur ton pseudo et prénom
Aimes tu Renaud le chanteur ?? Moi oui pour certains titres
Je doute un peu de sa sincérité à moins qu'en tant qu'enfant du XVIème arrdt il bafoue et provoque à loisir les siens et a appris par coeur l'accent des faubourgs
Mon chanteur préféré est ... BASHUNG hélas disparu. J'adore ses textes et son côté rock'nroll
Sinon j'aime sans condition Cabrel et son véritable accent chantant, sa poésie au rythme du country...
Un texte remarquable c'est Octobre je crois que c 'est le bon titre !
Re: L'EMISSAIRE
Hello !
J'ai bien aimé ce petit texte qui dessine bien l'ambiance amérique profonde (pour avoir vécu 1 an là-bas, je peux confirmer que certains coins sont très... profonds !).
Le décor est bien planté, quelques touches d'humour... Ca m'a bien plu.
Voilà, sais pas quoi dire d'autre... A+
J'ai bien aimé ce petit texte qui dessine bien l'ambiance amérique profonde (pour avoir vécu 1 an là-bas, je peux confirmer que certains coins sont très... profonds !).
Le décor est bien planté, quelques touches d'humour... Ca m'a bien plu.
Voilà, sais pas quoi dire d'autre... A+
Invité- Invité
Re: L'EMISSAIRE
anouk a écrit:Aimes tu Renaud le chanteur ??
Oui j'aime ! Ainsi d'ailleurs que les autres que tu as cités. En fait mes goûts sont très variés, depuis la musique classique jusqu'à des musiques très récentes, en passant par la variété. J'adore le blues, le folk, le rock (dont je suis un dingue de danse). Toutefois, ce que j'écoute le plus souvent est la musique celtique, dont j'adore les accents.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
- Messages : 2638
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 60
Localisation : Près de Chartres
re l'émissaire
En fait je ne m'y connais pas en musique celtique.
J'aime aussi U2 dont la musique s'inspire de la musique celte.
J'aime aussi U2 dont la musique s'inspire de la musique celte.
Re: L'EMISSAIRE
Un texte léger et sans prise de tête, sympa à lire. Pas mon préféré mais pas ignoble non plus. Le côté décalé est bien rendu.
Le personnage m’a paru un peu trop surexcité, je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il enchaine des dizaines de sujets sans forcément de liens, un peu comme s’il n’avait pas parlé depuis si longtemps qu’il se lâchait d’un coup sur le premier passant que le lecteur représente. Mais c’est ça aussi qui donne un air décalé au tout.
Le personnage m’a paru un peu trop surexcité, je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il enchaine des dizaines de sujets sans forcément de liens, un peu comme s’il n’avait pas parlé depuis si longtemps qu’il se lâchait d’un coup sur le premier passant que le lecteur représente. Mais c’est ça aussi qui donne un air décalé au tout.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum