Repose en paix (texte retiré)

L'arrivée d'une lettre peut parfois vous inspirer un sentiment de joie, de tristesse, de colère ou bien d'angoisse... mais que ressentiriez-vous si vous en receviez une de votre femme, disparue dans d'étranges circonstances huit ans auparavant ?

Tes deux textes sont dans la bibliothèque.

Dès les premières lignes, y a une atmosphère à la Jean Rollin mais avec le défaut des jeunes auteurs... à savoir utiliser des noms anglophones pour les lieux ! "Blackwood" !!! On peut placer nos endroits en France bordel !!! Je dis ça mais j'ai fait la même chose à maintes reprises pour me réconforter ou prendre moins de risques pour me faire comprendre du lecteur. Avec le recul, c'est une connerie.

Heureusement le reste est francisé et franchouillard. Ça sent la province et c'est bon ce fumet. Après le Jean rollin, on bascule dans du King après la description du chalet et des environs. On sent les influences de "La part des ténèbres" ou encore "Sac d'os".

L'idée d'un courrier reçu par une disparue me laissa songeur. je me suis dit : "Oh putain, il va nous faire du Harlan Coben !" Mais le style Lestatien reprend le dessus. Malgré trop de lourdeurs dans les pages 3 à 4, on bascule peu à peu dans une angoisse intéressante à lire.

Grosse erreur en citant "la rue Marcel Aimé"... C'est Marcel Aymé !!! Ohhhh la boulette ! En milieu de récit, on se croirait dans une déambulation surréaliste à la J.P Andrevon avant de finir dans un cloaque à la Evil Dead ! Malgré toutes ces influences, ce récit tient la route et parvient à accrocher le lecteur. Y a des fautes et des mauvaises tournures mais le style est plaisant. C'est quasiment du Gudule dans certaines accroches.

Par contre, et c'est regrettable, la fin est hâtive et bâclée. Trop de description en milieu de récit et un final sprinté. Vaut mieux faire le contraire. Cette nouvelle a du potentiel et mériterait d'être retravaillée. On reste sur sa faim... à la fin !

Merci pour la lecture et l'avis Zaroff

Pour les noms anglophones, j'ai retenu la leçon, je faisais régulièrement ce genre d"erreur avant.

Grosse erreur en citant "la rue Marcel Aimé"... C'est Marcel Aymé !!! Ohhhh la boulette !

Bordel, t'as raison lol, mais il était aimé malgré tout ha ha ha.

J'ai adoré . Mais la fin n'est pas assez détaillé . Sinon ce texte à une bonne intrigue .
Tu as réussi à m'arracher des frissons ( ce qui en général n'est pas facile ) .
Je n'est pas vraiment compris qui est le personnage skelettique bien que j'en ai des idée .

Je pense que tu devrais remanier la fin . Sinon je n'ai que dut bien à te dire .

Merci Mathieu, ravi que t'es passé un bon moment

La dernière partie est vraiment sympa, on aimerait que ça dure plus longtemps!

Au début, je trouve que le rythme pourrait être mieux géré: l'accroche (la lettre) nous met dedans, puis ça redescend avec l'introduction de l'histoire. Bon ça, c'est normal, il faut bien situer le truc, les déboires du couple... etc... Par contre, on commence à entrer dans l'étrange avec l'évocation de la belle mère, et donc à frissonner, mais la tension retombe un peu avec l'histoire de l'acquisition du chalet.

Autre chose, l'arrivée proprement dite au chalet est indigeste, un énorme paragraphe qui mériterait d'être aéré. Du coup, personnellement ça m'a un peu anesthésié et j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour suivre le passage où ça devient croustillant (à partir de "Vous pouvez sortir! Je suis là..."). C'est d'autant plus important que c'est vraiment à ce moment qu'il faut suivre vu qu'on commence à comprendre certaines choses... A partir de là, c'est tout bon, c'est jouissif et du coup ça finit trop vite.

Avis interessant, merci Ludwig

Bon, évidemment ce n'est pas le genre de chose que j'aurai du lire avant d'aller me coucher, mais j'ai bien aimé. Moi aussi, je trouve la fin un peu rapide.
Peut-être qu'il faudrait que je le relise avec un cerveau en meilleur état mais il l'a trompée, pas tuée? si ? sinon qui l'a fait ? j'ai du louper un truc.

Quoi qu'il en soit un bon moment de lecture avec frissons et grimaces... Merci !

Merci pour la lecture Sandra

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