Coupure
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours N°13 : BLACK-OUT
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Re: Coupure
Eh ben quel coup de poing ! Une histoire minimaliste comme le dit jack, mais qu'est-ce qu'elle est prenante !
Naturelle dans ce thème, aisé à lire, quelques surprises et une fin savoureusement horrible...
Je n'en dirai pas plus car ce seraient des mots creux : c'est un super texte !
Merci à toi pour cette lecture.
Naturelle dans ce thème, aisé à lire, quelques surprises et une fin savoureusement horrible...
Je n'en dirai pas plus car ce seraient des mots creux : c'est un super texte !
Merci à toi pour cette lecture.
CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Re: Coupure
Bravo Cancereugène, un très bon texte, vraiment vraiment bien écrit... La société déshumanisée que tu évoques nous interpelle à très forte raison, donc on se laisse emporter. Les pages se dévorent, s'apprécient, la bascule est bien trouvée et rebooste notre intérêt et notre implication. Une deuxième bravo, donc
Re: Coupure
J'aurais dû répondre à ces commentaires très contrastés au fur et à mesure. Maintenant, je suis un peu dans le brouillard !
Le commentaire de Murphy m'a beaucoup interpellé, à juste raison, car si lui n'y croit pas, d'autres ne vont pas y croire. Serais-je capable de redresser cette barre, je n'en sais rien, mais je lui renouvelle mes remerciements.
@Françoise évoque un aspect plus "réaliste", à avoir, pourquoi le personnage ne sort-il pas ? Ben justement, car il vit dans une société où l'on ne sort pas. Les courses sont livrés par ascenseur dans les appartements. Le travail se fait par poste informatique. On se sort plus. Donc, l'extérieur, c'est l'ennemi. Le danger, gangrené par la violence, la délinquance, comme le disent si bien les médias.
Là encore, peut-être n'ai-je pas eu assez de place pour évoquer cet univers - pourtant d'autres lecteurs l'ont bien intégré. Je reste un peu dubitatif. Mais je te remercie, Françoise. Ton commentaire m'interpelle un peu comme celui de Murphy.
@Martin, merci à toi, je suis vraiment ravi que tu aies passé un bon moment.
@Blahom, tout pareil que Martin, et je suis encore plus ravi que ma fin t'ai parue réussie
@Paladin, la référence à Ravages de môssieur Barjavel est très pertinente, tellement ce roman a été important pour moi. Je l'ai même cité dans une nouvelle, Carotte ! Merci à toi. Pour les lentilles, j'imaginais un nouveau modèle spécialement étudié pour protéger contre les lacrymos. Un truc futuriste, mais proche de nous, car le mouvement des gilets jaunes peut précipiter ce genre d'innovation !
@Hellaz, un grand merci.
@Jack, le côté faits divers est en effet prégnant, car il s'agit au final de la révélation d'une nature profonde, enfouie sous dix couches de frustrations. Alors, en effet, cela peut réduire mon texte à un minima d'intrigue, sans doute trop peu consistant pour un lecteur tel que toi. Je ne sais que répondre. C'était ma volonté, mon intrigue. Je pense qu'une grande partie des polars anciens ou modernes fonctionnent sur la base d'un faits divers tout à fait banal, je conçois que ce ne soit pas ton truc, mais j'ai du mal à me remettre en question sur la base de cette critique. Je regrette que tu n'aies pas aimé, cela c'est certain...
@Perroccina, merci pour ces références littéraires SF que je ne connais pas. Cela me donne des pistes pour de futures lectures. L'origine du black-out n'est jamais expliqué de façon à rester dans le huis-clos et la nouvelle. Mais j'avais mon idée. Le devenir d'Alex, je pensais l'avoir dessiné, consiste à se construire une famille, certes sous la contrainte, mais dépendante de lui. Il fera ce qu'il faut pour conserver son cocon familial. Je lui fais confiance !
@Tak, que dire à part un Grand, très Grand MERCI !!
@Catherine, alors là, je suis comblé ! Entre toi et Tak, l'un après l'autre, je ne sais plus où me mettre. Merci encore.
@Mormir, bon, oui, voilà, encore merci, de toutes mes tripes, merci !
@Paulux, merci à toi aussi, ton commentaire est court, mais percutant. Très encourageant pour moi. Merci encore.
Le commentaire de Murphy m'a beaucoup interpellé, à juste raison, car si lui n'y croit pas, d'autres ne vont pas y croire. Serais-je capable de redresser cette barre, je n'en sais rien, mais je lui renouvelle mes remerciements.
@Françoise évoque un aspect plus "réaliste", à avoir, pourquoi le personnage ne sort-il pas ? Ben justement, car il vit dans une société où l'on ne sort pas. Les courses sont livrés par ascenseur dans les appartements. Le travail se fait par poste informatique. On se sort plus. Donc, l'extérieur, c'est l'ennemi. Le danger, gangrené par la violence, la délinquance, comme le disent si bien les médias.
Là encore, peut-être n'ai-je pas eu assez de place pour évoquer cet univers - pourtant d'autres lecteurs l'ont bien intégré. Je reste un peu dubitatif. Mais je te remercie, Françoise. Ton commentaire m'interpelle un peu comme celui de Murphy.
@Martin, merci à toi, je suis vraiment ravi que tu aies passé un bon moment.
@Blahom, tout pareil que Martin, et je suis encore plus ravi que ma fin t'ai parue réussie
@Paladin, la référence à Ravages de môssieur Barjavel est très pertinente, tellement ce roman a été important pour moi. Je l'ai même cité dans une nouvelle, Carotte ! Merci à toi. Pour les lentilles, j'imaginais un nouveau modèle spécialement étudié pour protéger contre les lacrymos. Un truc futuriste, mais proche de nous, car le mouvement des gilets jaunes peut précipiter ce genre d'innovation !
@Hellaz, un grand merci.
@Jack, le côté faits divers est en effet prégnant, car il s'agit au final de la révélation d'une nature profonde, enfouie sous dix couches de frustrations. Alors, en effet, cela peut réduire mon texte à un minima d'intrigue, sans doute trop peu consistant pour un lecteur tel que toi. Je ne sais que répondre. C'était ma volonté, mon intrigue. Je pense qu'une grande partie des polars anciens ou modernes fonctionnent sur la base d'un faits divers tout à fait banal, je conçois que ce ne soit pas ton truc, mais j'ai du mal à me remettre en question sur la base de cette critique. Je regrette que tu n'aies pas aimé, cela c'est certain...
@Perroccina, merci pour ces références littéraires SF que je ne connais pas. Cela me donne des pistes pour de futures lectures. L'origine du black-out n'est jamais expliqué de façon à rester dans le huis-clos et la nouvelle. Mais j'avais mon idée. Le devenir d'Alex, je pensais l'avoir dessiné, consiste à se construire une famille, certes sous la contrainte, mais dépendante de lui. Il fera ce qu'il faut pour conserver son cocon familial. Je lui fais confiance !
@Tak, que dire à part un Grand, très Grand MERCI !!
@Catherine, alors là, je suis comblé ! Entre toi et Tak, l'un après l'autre, je ne sais plus où me mettre. Merci encore.
@Mormir, bon, oui, voilà, encore merci, de toutes mes tripes, merci !
@Paulux, merci à toi aussi, ton commentaire est court, mais percutant. Très encourageant pour moi. Merci encore.
Re: Coupure
Ma lecture me laisse sur un sentiment mitigé. Ça se lit facilement, on se laisse entraîner jusqu’à la fin sans temps mort, mais j’ai été régulièrement éjectée par des coquilles (certaines déjà relevées, mais la relecture me semble moins soignée que d’habitude), des approximations (« peu de balle », par ex. au lieu de peau) ou fautes (mourrez au lieu de mourez) etc., surtout au début, ce qui a un peu retardé mon immersion. Le personnage est bien campé : je n’ai eu aucun mal à m’y identifier. C’est en fait un peu l’idée que je me fais de ma vie quand je serai vieille (tout livré à domicile pour me permettre de ne pas sortir) : une petite part d’agoraphobe en moi adhère totalement à l’angoisse de ton perso (le coup du jogging en intérieur, c’est tellement réaliste : je l’ai fait à une époque, quand je n’avais pas le courage d’arriver à sortir de chez moi). J’ai vraiment adoré les premières pages, la survie façon système D qui s’organise avec les moyens du bord, j’espérais un peu qu’il soit le dernier survivant d’une catastrophe (j’aime les récits de dernier homme sur terre). Du coup, la seconde partie m’a moins accrochée. Elle est plausible, mais je suis restée extérieure à cette scène de viol. J’aurais parfaitement conçu le meurtre comme une manière de « rétablir l’ordre » en éliminant l’élément qui a brisé sa solitude rassurante : malgré le black-out, il ne s’en sortait pas si mal avant qu’elle ne débarque. Mais aller s’embêter à les conserver en vie pour son petit plaisir, avec tout ce que ça implique (devoir les nourrir, soit + de sorties, donc + de risques), c’est beaucoup de souci pour un truc qui ne lui semblait pas si important jusque là. Ta fin serait plus impactante, je pense, si on avait vu Alex comme un être sexué plus tôt dans le récit : tu parles des simulations 3D, si tu avais casé ça avant, en expliquant que tous les besoins (nourriture, relations sociales comme sexuelles) pouvaient se trouver assouvis sans sortir de chez soi, le viol et le reste à venir m’auraient semblé plus naturels et logiques. Là je vois juste un agoraphobe qui s’empresse d’installer deux personnes chez lui pour satisfaire ses pulsions, et ça ne me paraît pas logique. En résumé, le raccord de la fin me paraît bancal, ce qui me laisse moyennement convaincue. Mais ce qui n’enlève rien au plaisir de ma lecture : comme je te l’ai dit, le style nous entraîne toujours plus avant, sans temps mort.
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Coupure
Encore un commentaire très intéressant qui m'éclaire sur certains points faibles, et qui me laisse songeur. Sur l'orthographe, je ne suis pas étonné, j'ai vraiment du mal à corriger depuis quelques mois. Sur le fond de mon histoire, j'ai de très bons retours, et d'autres plus réservés, comme celui-ci et du coup, je suis un peu perdu !
Mais c'est pas grave, c'est bien comme ça.
Au final, je laisserai ma posture d'auteur omnipotent décider de ce qui doit être et ne pas être !!
Mais c'est pas grave, c'est bien comme ça.
Au final, je laisserai ma posture d'auteur omnipotent décider de ce qui doit être et ne pas être !!
Re: Coupure
Y a tout ce que j'aime dans ce récit. C'est simple et bien amené. Direct comme un uppercut. La lente décrépitude morale de l'homme est logique et donne du rythme à l'intrigue. Bravo à toi.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
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"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Coupure
Court et tranchant, c'est mon genre. J'aime pas tourner autour du pot.
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