« Chéri, j'ai chaud. »

Merci Zaroff. Cela me fait chaud au cœur.

"Zaroff, j'ai chaud !"

Comme les autres, je me suis facilement laissée entrainée par ton texte jusqu'à l'épisode de la noyade, et moi aussi j'ai trouvé que la fin ne fonctionne pas bien avec le reste. Cela n'enlève rien au fait qu'il est bien ecrit et équilibré

Plutôt bien écrit, j'ai apprécié d'ailleurs à plusieurs reprises les jeux de mots sur la température, ce qui était idéal pour le thème. A côté de ça, l'effritement de la passion du héros m'a donné l'impression de faire effriter aussi l'intérêt du récit. Il suit, n'agit pas, accepte tout. Ça manque de quelque chose.
Suite à la mort de sa chère et tendre, on comprend très vite qu'il va y avoir un retour de bâton.
L'idée est sympa, sans être traitée de façon optimale je dirais !

Salut,

Alors très emballé par ce début, ému vers le milieu, mais déçu par la fin...

En proposition de fin, j'aurais opté pour un remord givrant, afin d'appuyer la profondeur de son acte égoïste. Genre des questionnements, comme pourquoi j'ai froid au final ? Puis je l'aurait fait mourir puisque il a perdu la chaleur de sa vie, sa femme.

Mais c'est une superbe idée très inspirante, merci

Une lecture sympathique mais qui ne m'a pas vraiment emportée. Peut-être ai-je trouvé le truc un peu survolé (mais moins que ton autre texte écrit sur le même thème) et que ça m'a empêchée de rentrer en résonance avec le personnage ou d'entrer vraiment dans l'histoire.
Par contre, j'aime bien le retournement chaud/froid de la fin. On sait qu'il va avoir un retour de bâton bien sûr, mais ça ne m'a pas dérangée.
Ouais moi, je suis à l'inverse des camarades.
Thème bien respecté et avec originalité.
Donc, du bon et du moins bon.

Merci pour vos commentaires.  
Catherine : "Par contre, j'aime bien le retournement chaud/froid de la fin."

Ah ce texte ! Non mais ce texte !!!

Je t'annonce direct qu'il est dans les 4 qui se disputent la première place de mon classement. Bon, je suis très cliente des textes humoristiques, c'est vrai. Mais même si je ne l'étais pas, quand c'est aussi bien fait on ne boude pas son plaisir ! Les rapports avec le banquier qui se refroidissent, et tous les autres jeux de mots chaud/froid, j'adore ! L'escalade aussi, l'absurde de la situation poussé à l'extrême (les litres de glace engloutis qui pèsent lourdement sur sa silhouette, par ex.), le leitmotiv "chéri, j'ai chaud" dont on sait qu'il annonce toujours un degré supplémentaire dans cette escalade et, parallèlement, une descente encore plus profonde du mari dans cet enfer de caprices/exigences qu'il est bien incapable d'endiguer. Bien vu, aussi, le double traitement du thème chaleur/nymphomanie, bien mis en relief par les petites touches de froid çà et là.

Sur le coup, j'avais supposé une fin différente : au moment où elle se noie, je croyais que tu allais mettre en scène le mari s'éloignant des cris de sa femme en lui disant un truc genre "chérie, je rentre : j'ai froid". Je ne m'attendais donc pas à ta fin. Elle inscrit évidemment ce texte dans la SFFF, mais sans elle tu serais tout de même dans du noir, ce qui est autorisé pour les concours. Ceci dit, elle est logique et colle avec l'idée de fin que j'avais en tête, au moins dans la construction.

Bref, j'ai passé un excellent moment avec ce texte plein d'humour, rapide, enlevé. Et c'est quelqu'un qui se plaint toujours d'avoir chaud qui te le dis !

Merci à toi, Raven.

Désolé, je n'ai pas vraiment accroché au concept et à l'humour sous-jacent. Sinon, oui, au second degré c'est un texte qui mérite tous les compliments de Raven.

Ce qui est intéressant, c'est que ce texte suscite des réactions assez tranchées.
Le chaud et le froid. Le principe de la douche écossaise. Pas trop mon truc, d'ailleurs, mais il paraît que c'est bon pour la santé.

Merci Françoise.