Début de roman (texte retiré)

Ah, ben déjà ça me paraît mieux coller niveau ambiance, en gardant le côté mystérieux, et le livre complété c'est mieux aussi. C'est bien si le concours t'a donné la motivation pour le reprendre, c'est pas toujours évident de retravailler un texte, de se replonger dans son ambiance longtemps après.

Raven… mais je viens d'apprendre que ma nouvelle "début de roman" est retenue pour une anthologie alors que je ne l'ai pas encore améliorée (et donc ils ont accepté la version publiée ici). Je vous tiendrai au courant

Hey ! Félicitations !

Félicitations, mémoiredutemps !

Je serais curieux de voir un jour les stats de taux de publication des nouvelles proposées (ou même gagnantes) lors des concours de l’Écritoire...

Il y en a eu beaucoup, et même un roman chez TRASH : Greta, par Catherine Robert, a d'abord été une nouvelle du concours N°6 : Pieges, prisons.

ET Je suis contente bien sûr surtout pour un texte qui a évolué depuis sa création aux 24 heures de la nouvelle mais qui ne semble pas encore correspondre aux goûts de tous. Par contre je verrai avec l'éditeur pour savoir si on la laisse telle quelle ou si on la "booste" encore un peu… et là vos remarques me serviront bien. Par contre je dirai non si on me propose de la transformer trop.

Yes ! Bravo ! Je suis ravi pour toi. D'ailleurs, même sans "amélioration", ta nouvelle est bonne. Elle peut juste être encore meilleure !

Encore une encoche sur le manche de ton couteau ou une tête de mort sur le fuselage de ton zinc comme tu préfères. Comparé à moi qui n'ai ni zinc, ni manche (attention toute interprétation de ces mots hors de leur contexte serait de fort mauvais goût, non mais).

Tiens, j'ai terminé il y a quelques minutes de réviser mon texte pour le tournoi des nouvellistes. Je m'en vais aller le poster car il serait bon de ne pas tarder vu la date limite du 30 juin. j'ai encore fini in extremis car je suis incapable pour l'instant d'écrire deux textes semblables et là j'ai fait encore du morminédit.

Mes félicitations ! C'est la preuve une fois de plus qu'un refus ne présuppose en rien de la qualité intrinsèque d'un texte, seulement de la sensibilité de celui qui le lit.

oui il faut toujours y croire, il y a aussi que parfois on s'approche du sujet d'AT sans pour autant que le thème soit assez traité et développé pour qu'il puisse être retenu. Là il s'est trouvé que le thème demandé était exactement le thème principal de mon texte, ça aide
Oui Mormir, n'écrivant pas beaucoup je finis par avoir presque tous mes textes publiés (il me reste en stock un texte sur des gentils zombis forts différents du standard historique ou type nuit des morts vivants et mon texte sur le jeu tout récent.)
Oui l'AT Nouveau Monde se termine demain ! J'espère que vous serez plusieurs à concourir

Je vous tiens au courant de la publication :
"Début de roman" est donc publiée dans l'anthologie "Nuits d'Alsace" des éditions Luciférines qui comprend 4 nouvelles. La mienne est illustrée par le peintre Bastïen… qui est mon neveu et qui avait déjà illustré la couverture de mon roman SF "La Verge Noire"... et en plus j'ai rédigé un rapide topo/présentation sur la Blanche Biche dans l'histoire et la littérature (y aurait en réalité de quoi écrire tout un ou plusieurs livres tellement cela a été utilisé depuis l'Antiquité)

Le recueil sera officiellement présenté au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg du 14 septembre au 23 septembre 2018 et il est déjà en vente ici https://editionsluciferines.com/catalogue/nuits-dalsace/

PS : l'éditrice ne m'a demandé que très peu de corrections (majuscules après certaines ponctuations et 2 adverbes inutiles )
et   à Françoise de m'avoir signalé l'AT, ça faisait longtemps que je n'avais pas participé à un AT (ben oui, presque tout est publié chez moi au moins une fois   )

Bravo !!! Je suis ravi que cette nouvelle ait trouvé un nid si prestigieux ! Strasbourg c'est un peu loin pour moi, mais j'aurais bien fait un tour

A bientôt

Très bonne nouvelle (sans jeu de mots, quoique...).

Justement, j'ai commandé ce recueil. Etre parmi les quatre sélectionnés, même si l'AT ne s'adresse qu'à ceux qui vivent en Alsace, c'est quand même un bel exploit !

Bravo et je suis très contente pour toi. Mes fonds sont bas, alors je vais attendre pour acheter des livres (autre que les miens car j'ai besoin d'un stock pour les salons futurs).
Je pense qu'il aura du succès ce recueil, en tous cas bonne chance à lui et à "Début de roman" pour trouver tout plein de lecteurs.

Merci à tous, bien sûr je suis super contente de cette publication, ma 21ème depuis 2011 tous supports confondus. Contente aussi parce que, si j'ai transformé ma nouvelle après l'écriture lors des 24 heures de la nouvelle 2016 c’est parce que j'avais bâclé la fin pour tenir dans les temps me contentant de ne parler que de la partie manquante du texte et présentant les trophées humains au passé.
C’était insuffisant pour le fantastique tel que je le conçois : laisser le lecteur dans le doute.
Puis je l’ai reprise surtout pour modifier cette fin et terminer comme aujourd’hui. Et là j’ai compris que quelque chose n’allait pas : sur les 3 hypothèses plausibles, une était pébliscitée par mes bêta-lecteurs : c’est le frère qui a tout manigancé alors que pour moi c’est la plus improbable puisque s’il appelle sa sœur, c’est sans doute qu’il ne sait pas où elle est, non ? Mais l’influence de la complainte a joué sur ceux qui la lisaient.
Comment rendre plus évidentes les deux autres hypothèses ? Alors j’ai retravaillé avec mes deux bêta-lecteurs favoris pour comprendre ce qui manquait et j’ai trouvé : rendre vraiment onirique et surréaliste la fin quand elle se réveille et découvre la machine à écrire, imaginer comment réagirait une femme qui a peut-être dans ses gènes une ambivalence femme/biche, comment l’animal recevrait l’alerte qu’on en veut à sa vie ? Aller à l’encontre des transformations habituelles humain /animal des contes qui passent par les stades surprise puis adaptation avant acceptation. Pourquoi mon héroïne devrait mal vivre sa mutation puisqu’elle semble conserver ses facultés mentales en gagnant un physique bien plus optimisé que l’homosapiens (à la longue si on y réléchit, bien sûr si on perd l’usage de ses mains, c’est très handicapant, mais peut être compensé aussi).
J’ai donc accentué le côté onirique et en plus j’ai séparé les deux dernières phrases pour que mes lecteurs aboutissent aux deux explications probables :
- son frère vient à son secours pour la sauver alors qu’elle reprend sa forme humaine
- ou toute la fin est un rêve semi-éveillé (car elle est obsédée par sa quête et influencée par la complainte qui suppose une ambivalence) et l’appel « Où es-tu, Margit ? » la réveille vraiment

J’ai bien failli rajouter comme dit plus avant dans le fil une conclusion qui maintiendrait le mystère : elle est réveillée par son frère, elle est nue et a des marques de griffures aux chevilles et… aux poignets et il n’y a pas de machine à écrire, les pages manquantes décrivant un viol « banal ». Mais ça n’apporterait rien finalement.
Quand je lis ou vois du fantastique, je suis pleinement satisfaite quand cela se passe dans un monde ordinaire et qu’il n’y a pas d’explication et que le doute plane sur la réalité de ce qui est vécu.

Mais rassurez-vous, quand je suis jurée (comme au 7ème tournoi des nouvellistes), je ne suis pas aussi exigeante    !