Faux contact
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°10 : Athématique
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Faux contact
"Affrontez le Mystère, plongez dans l'Inconnu, passez du rire aux larmes, de l'angoisse à la réflexion existentielle, de l'émerveillement au désespoir dans ce récit haletant bourré d'action et d'effets spéciaux hallucinants de réalisme !"
Heu... à défaut de faire un bon auteur, avouez que comme marchand de salades, je ne manque pas de dispositions.
Content d'entrer dans la danse.
http://www.fichier-pdf.fr/2017/03/29/faux-contact/
Oups, j'oubliais : 19 841 signes, tell et show compris.
Heu... à défaut de faire un bon auteur, avouez que comme marchand de salades, je ne manque pas de dispositions.
Content d'entrer dans la danse.
http://www.fichier-pdf.fr/2017/03/29/faux-contact/
Oups, j'oubliais : 19 841 signes, tell et show compris.
"Car il faut avant tout sortir, ne fût-ce qu'un instant, de la prison sans portes ni fenêtres."
Maurice MAETERLINCK
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Faux contact
Très sympa!
J'aime beaucoup l'intelligence du parti pris.
Sinon comme autre traduction inepte des titres de Huxley il y a aussi "eyeless in gaza" qui donne "la paix des profondeurs"!
Pour la peine, un peu de New Wave minimaliste:
J'aime beaucoup l'intelligence du parti pris.
- Spoiler:
- Que les UFOs sont des gros trolls!
Sinon comme autre traduction inepte des titres de Huxley il y a aussi "eyeless in gaza" qui donne "la paix des profondeurs"!
Pour la peine, un peu de New Wave minimaliste:
Re: Faux contact
Un texte bien sympathique, une lecture très agréable. J'ai apprécié le côté "vintage". Après, cela reste du Jack, classique et efficace. Toujours ces dialogues truculents.
Lorsque tu as annoncé la mise en ligne prochaine de cette histoire, dans un style métaphysico-philosophique quelque peu déconcertant, j'ai éprouvé une vague inquiétude, heureusement dissipée par la découverte du récit. Quel facétieux tu fais.
Quelques questions :
- la référence contenue dans la première phrase en italique ne serait-elle pas trop obscure pour les jeunes lecteurs ?
- Lacombe Ludo serait-il le fils naturel de Lucien ? Y a-t-il un lien familial quelconque ?
J'ai relevé "une triangle vert" à un endroit.
Lorsque tu as annoncé la mise en ligne prochaine de cette histoire, dans un style métaphysico-philosophique quelque peu déconcertant, j'ai éprouvé une vague inquiétude, heureusement dissipée par la découverte du récit. Quel facétieux tu fais.
Quelques questions :
- la référence contenue dans la première phrase en italique ne serait-elle pas trop obscure pour les jeunes lecteurs ?
- Lacombe Ludo serait-il le fils naturel de Lucien ? Y a-t-il un lien familial quelconque ?
J'ai relevé "une triangle vert" à un endroit.
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
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Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Faux contact
Bonjour,
Un texte... "Moui"... Je n'ai rien à redire sur les dialogues et/ou l'histoire mais j'y ai trouvé quelques erreurs ça et là (pas mal de verbe "sembler"), quelques adverbes en trop, ce genre de chose...
Il manque un peu de description pendant le dialogue - le placement des personnages, leurs faits et gestes entre les tirades - qui font que j'ai eu parfois du mal à visualiser qui parlait et surtout l'espace. D'une certaine manière, des descriptions trop succincts m'empêchent de visualiser une scène et du coup je décroche assez vite, je retourne en arrière pour être sûre de qui est qui...
Voilà, pas mauvais mais en définitive pas celui que j'ai préféré. J'avais préféré celui du concours Piège, dans le genre truculent.
Il manque un peu de description pendant le dialogue - le placement des personnages, leurs faits et gestes entre les tirades - qui font que j'ai eu parfois du mal à visualiser qui parlait et surtout l'espace. D'une certaine manière, des descriptions trop succincts m'empêchent de visualiser une scène et du coup je décroche assez vite, je retourne en arrière pour être sûre de qui est qui...
Voilà, pas mauvais mais en définitive pas celui que j'ai préféré. J'avais préféré celui du concours Piège, dans le genre truculent.
Invité- Invité
Re: Faux contact
Déjà de visiteurs, super !
* Hellaz : je suis impressionné, tu as presque réussi à commenter avant que j'aie fini de poster ! Ton accueil, ton spoiler et l'éclectisme de ta culture m'ont enchanté. Thanks a lot !
* Gernier : trop de "sembler" ? Peut-être. Cela m'a échappé à la relecture, à vérifier. Trop d'adverbes ? J'aurais pu en sabrer deux ou trois mais j'estime qu'il font partie de la langue et je ne fais pas une fixation dessus. On peut toujours remplacer "lentement" par "avec lenteur" ou "sans hâte" mais, de temps en temps, pourquoi ne pas écrire "lentement" ? Manque de descriptions ? Mince, j'aurais juré en avoir mis plus d'habitude. Tant pis. Et "pas mauvais", ça me convient déjà. Muchas gracias.
* Blahom : je t'ai gardé pour la bonne bouche.
- Il y a bien une idée philosophique à la base de ce récit : avec son cerveau d'un litre et demi, l'homme se prend pour la merveille absolue de l'évolution ou de la création (scientifiques et religieux se disputent sur tout sauf là-dessus). C'est vrai à l'échelle terrestre, mais à celle de l'univers ?...
- La petite intro en italiques du début est un rajout tardif quand, à la relecture, il m'a paru que l'absence de repère historique pouvait s'avérer gênant pour le lecteur. J'ai donc mis une année et, comme ça faisait un peu sec, j'ai rallongé avec ce petit bout d'entrée david-vincentesque qui cadrait trop bien. Et tant pis si les jeunes générations passent à travers...
- Oui, "Lacombe" est bien une référence de cinéma mais pas au film de Louis Malle. C'est le nom du personnage que jouait Truffaut dans "Rencontres du 3ème type", lequel Lacombe était lui-même un hommage de Spielberg à l'ufologue français Jacques Vallée.
- Quant à ce "une triangle" ?... Ben, oui, la honte !
Grazzie mil... Dankesch... Merci !
* Hellaz : je suis impressionné, tu as presque réussi à commenter avant que j'aie fini de poster ! Ton accueil, ton spoiler et l'éclectisme de ta culture m'ont enchanté. Thanks a lot !
* Gernier : trop de "sembler" ? Peut-être. Cela m'a échappé à la relecture, à vérifier. Trop d'adverbes ? J'aurais pu en sabrer deux ou trois mais j'estime qu'il font partie de la langue et je ne fais pas une fixation dessus. On peut toujours remplacer "lentement" par "avec lenteur" ou "sans hâte" mais, de temps en temps, pourquoi ne pas écrire "lentement" ? Manque de descriptions ? Mince, j'aurais juré en avoir mis plus d'habitude. Tant pis. Et "pas mauvais", ça me convient déjà. Muchas gracias.
* Blahom : je t'ai gardé pour la bonne bouche.
- Il y a bien une idée philosophique à la base de ce récit : avec son cerveau d'un litre et demi, l'homme se prend pour la merveille absolue de l'évolution ou de la création (scientifiques et religieux se disputent sur tout sauf là-dessus). C'est vrai à l'échelle terrestre, mais à celle de l'univers ?...
- La petite intro en italiques du début est un rajout tardif quand, à la relecture, il m'a paru que l'absence de repère historique pouvait s'avérer gênant pour le lecteur. J'ai donc mis une année et, comme ça faisait un peu sec, j'ai rallongé avec ce petit bout d'entrée david-vincentesque qui cadrait trop bien. Et tant pis si les jeunes générations passent à travers...
- Oui, "Lacombe" est bien une référence de cinéma mais pas au film de Louis Malle. C'est le nom du personnage que jouait Truffaut dans "Rencontres du 3ème type", lequel Lacombe était lui-même un hommage de Spielberg à l'ufologue français Jacques Vallée.
- Quant à ce "une triangle" ?... Ben, oui, la honte !
"Car il faut avant tout sortir, ne fût-ce qu'un instant, de la prison sans portes ni fenêtres."
Maurice MAETERLINCK
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Localisation : Narbonne
Re: Faux contact
C'est pas mal, mais je dois dire que ce n'est pas le texte de toi que je préfère, sans bien pouvoir dire pourquoi. Je pense que j'accroche moins à son coté "philosophique", que tu es peut-être plus efficace dans les histoires avec des chutes plus surprenantes.
Certes, on retrouve le ton grinçant qui es le tiens, la qualité de l'écriture y est, l'humour aussi, mais bon, je reconnais, c'est subjectif, j'ai moins été entraîné sur ce coup.
"Sembler", c'est marrant, j'ai remarqué que moi aussi j'abuse un peu trop de ce verbe dans mes textes...
Certes, on retrouve le ton grinçant qui es le tiens, la qualité de l'écriture y est, l'humour aussi, mais bon, je reconnais, c'est subjectif, j'ai moins été entraîné sur ce coup.
"Sembler", c'est marrant, j'ai remarqué que moi aussi j'abuse un peu trop de ce verbe dans mes textes...
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Faux contact
Un bon texte. Du Jack. On y retrouve ton attrait pour la ruralité, les personnages truculents, le brin d'humour qui va avec. Le tout, bien sûr, bien écrit. On ne s'ennuie pas, et l'histoire est plaisante.
Néanmoins, il me manque un tout petit truc. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, peut-être un manque d'ampleur ou alors, il ne manque rien du tout, et c'est juste un peu moins mon genre. Je penche plutôt pour cette deuxième hypothèse.
Néanmoins, il me manque un tout petit truc. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, peut-être un manque d'ampleur ou alors, il ne manque rien du tout, et c'est juste un peu moins mon genre. Je penche plutôt pour cette deuxième hypothèse.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: Faux contact
Un texte dans la dérision et cela fait beaucoup de bien à lire !
Je ne vois aucun point négatif, que du positif ^^
La fin est savoureuse.
Bravo !
Je ne vois aucun point négatif, que du positif ^^
La fin est savoureuse.
Bravo !
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Faux contact
Bien aimé! J'ai même ri à certains moments La seule faiblesse, mais qui peut se révéler être une force, c'est l'omniprésence des dialogues. On est presque dans le théâtre. Je me souviens de certains concours qui fixaient une limite en pourcentage.
Malossep- Bourreau intérimaire
- Messages : 183
Date d'inscription : 28/03/2017
Age : 38
Re: Faux contact
Chouette idée de départ que de suivre les traces d’un ufologue convaincu. J’ai adhéré instantanément à ce personnage hors norme, pendant franchouillard de ce bon vieux Mulder, et à son évolution au fil de l’histoire. Le jeu sur les traductions est particulièrement savoureux.
Une bonne idée ne vaut pas grand-chose si elle n’est pas accompagnée d’un minimum de travail sur la forme. Sur ce point, je ne crois pas que ce soit la peine de me répéter par rapport aux précédents concours : tu connais ton ouvrage.
Un très joli récit, teinté d’humour et d’amertume. Bravo, Jack.
Une bonne idée ne vaut pas grand-chose si elle n’est pas accompagnée d’un minimum de travail sur la forme. Sur ce point, je ne crois pas que ce soit la peine de me répéter par rapport aux précédents concours : tu connais ton ouvrage.
Un très joli récit, teinté d’humour et d’amertume. Bravo, Jack.
François Fischer- Plumitif éviscéré
- Messages : 225
Date d'inscription : 27/12/2014
Age : 46
Re: Faux contact
Texte sympathique mais sans plus. Je n'ai pas bien compris le titre sur le moment et j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Le style est parfaitement maîtrisé même si j'ai trouvé la phrase qui décrit le bonhomme/ET un peu longue et que la technique de notes en bas de page ait été un choix surprenant. Par ailleurs ton ET était trop évident, c'est donc incompréhensible que Ludo n'ait pas vu la supercherie.
"Ils nous pissent dessus et ils ne nous font même pas croire qu'il pleut." Dr Augustine, Avatar
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Faux contact
Pas ton meilleur récit, hélas. C'est bien écrit (comme d'hab), mais je n'ai pas accroché. Je ne sais quoi dire de plus. Je ne suis pas rentré dedans.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Faux contact
Un récit vigoureux, léger, sympathique, et emprunt d'une ironie qui me parle. Moi, j'adore !
Déjà j'apprécie cette façon d'écrire, pleine de dérision, de précisions, de rythme. C'est facile à lire sans être superficiel, l'humour est bien dosé, les personnages plus vrais que nature. Des dialogues d'un naturel déconcertant achèvent de parfaire l'ensemble.
Moi, honnêtement, j'ai du mal à trouver de gros défaut à ce récit. L'intrigue est vraiment intéressante, loin de la simple vanne. Les rebondissements sont bien trouvés, tandis que le contexte de l'intrigue a lui été maintes et maintes fois exploité. Bel effort d'imagination, c'est simple, carré, efficace, et justement si on est là (c'est une hypothèse de travail) c'est que le tout a été fort bien pensé avant rédaction.
Bravo, Jack (une fois de plus) !
Déjà j'apprécie cette façon d'écrire, pleine de dérision, de précisions, de rythme. C'est facile à lire sans être superficiel, l'humour est bien dosé, les personnages plus vrais que nature. Des dialogues d'un naturel déconcertant achèvent de parfaire l'ensemble.
Moi, honnêtement, j'ai du mal à trouver de gros défaut à ce récit. L'intrigue est vraiment intéressante, loin de la simple vanne. Les rebondissements sont bien trouvés, tandis que le contexte de l'intrigue a lui été maintes et maintes fois exploité. Bel effort d'imagination, c'est simple, carré, efficace, et justement si on est là (c'est une hypothèse de travail) c'est que le tout a été fort bien pensé avant rédaction.
Bravo, Jack (une fois de plus) !
Re: Faux contact
Très bon texte que voilà !
Déjà, j'ai été sensible sur tes efforts de narration : d'habitude tes récits s'articulent souvent autour d'échanges ou de confrontations de points de vue, mais sur celui-ci, on sent que tu as également bossé sur la narration et elle apporte du rythme et un cadre à ton histoire. Donc de ce coté-là, impec. Peut-être la phase de description au début est-elle un peu longuette, mais rien de très gênant (surtout qu'il découle une très belle musicalité de ta plume).
Concernant les personnages, j'ai beaucoup apprécié l'un et l'autre. Le "paysan", de part le décalage entre son apparence et son discours apporte, offre une touche désopilante, tandis que ton héros, de chercheur et "chasseur" passe rapidement au statut de victime d'une situation qui le dépasse. Et si on retrouve l'humour et la truculence habituelle de tes dialogues, il se dessine en marge quelque chose de plus profond et même "cruel", en quelque sorte.
Tu réussis donc, sous couvert d'un récit de genre à la limite de la SF, à t'immiscer judicieusement sur les terres de la fable morale et philosophique. Et cela sans jamais forcer le trait, de par un récit simple mais solide (où tout semble couler de source), mais aussi une excellente plume, toujours maîtrisée - et oui, enfin une fois, ces savoureux dialogues qui sont ta marque de fabrique.
Un de mes textes préférés du concours pour le moment, aux cotés de ceux de Cancer et Gernier.
Déjà, j'ai été sensible sur tes efforts de narration : d'habitude tes récits s'articulent souvent autour d'échanges ou de confrontations de points de vue, mais sur celui-ci, on sent que tu as également bossé sur la narration et elle apporte du rythme et un cadre à ton histoire. Donc de ce coté-là, impec. Peut-être la phase de description au début est-elle un peu longuette, mais rien de très gênant (surtout qu'il découle une très belle musicalité de ta plume).
Concernant les personnages, j'ai beaucoup apprécié l'un et l'autre. Le "paysan", de part le décalage entre son apparence et son discours apporte, offre une touche désopilante, tandis que ton héros, de chercheur et "chasseur" passe rapidement au statut de victime d'une situation qui le dépasse. Et si on retrouve l'humour et la truculence habituelle de tes dialogues, il se dessine en marge quelque chose de plus profond et même "cruel", en quelque sorte.
- Spoiler:
- Comment réagir lorsque l'objet sacré de ses recherches se transforme soudain en vilaine intelligence supérieure et condescendante, forgée dans le moule du mépris ? Il y a de quoi être non seulement frustré, déçu, mais aussi dégoûté à vie...
Tu réussis donc, sous couvert d'un récit de genre à la limite de la SF, à t'immiscer judicieusement sur les terres de la fable morale et philosophique. Et cela sans jamais forcer le trait, de par un récit simple mais solide (où tout semble couler de source), mais aussi une excellente plume, toujours maîtrisée - et oui, enfin une fois, ces savoureux dialogues qui sont ta marque de fabrique.
Un de mes textes préférés du concours pour le moment, aux cotés de ceux de Cancer et Gernier.
Dernière édition par Tak le Lun 8 Mai 2017 - 17:52, édité 1 fois
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Faux contact
J'ai totalement adhéré au style et aux personnages. Ce qui n'est pas une surprise puisque c'est toujours le cas avec tes textes. Des personnages vivants, des dialogues réalistes et bien menés, un dosage description/narration/dialogue parfait pour moi (je sais que dans de précédents textes, j'avais trouvé que l'un ou l'autre prenait un peu trop le pas sur l'autre, mais ici ce n'est pas le cas).
L'histoire est intrigante, immersive et sympa, rien à redire. Et la "morale" derrière ne peut qu'emporter mon adhésion elle aussi.
La fin me paraît juste un peu en deçà du reste. Elle est pourtant dans la continuité du texte et totalement logique, mais je m'attend toujours à un retournement de situation ou un fait marquant en fin de nouvelle (d'autant plus que je dois avouer avoir d'assez grandes exigences quand je lis un de tes textes, vu que tu fais partie des auteurs au style et aux idées qui me parlent particulièrement).
Marrant, je fais aussi une fixette inconsciente sur "sembler". Au départ, c'était purement technique : ça permettait d'éviter les verbes "être" et de bien montrer qu'on restait dans la tête d'un personnage A et qu'on ne faisait que retranscrire ses suppositions sur les états d'âme d'un personnage B. Et maintenant, je noie mes pages de "sembler" sans même le remarquer.
Mais pour revenir à ton texte, Jack, je n'ai remarqué aucun verbe, adjectif ou répétition problématique. Ca coule tout seul et j'ai même l'impression que t'as réduit la narration, de sorte à donner des phrases plus vives et percutantes, mais tout en gardant ton style propre et tes phrases recherchées. Un parfait équilibre à mes yeux en tout cas.
L'histoire est intrigante, immersive et sympa, rien à redire. Et la "morale" derrière ne peut qu'emporter mon adhésion elle aussi.
La fin me paraît juste un peu en deçà du reste. Elle est pourtant dans la continuité du texte et totalement logique, mais je m'attend toujours à un retournement de situation ou un fait marquant en fin de nouvelle (d'autant plus que je dois avouer avoir d'assez grandes exigences quand je lis un de tes textes, vu que tu fais partie des auteurs au style et aux idées qui me parlent particulièrement).
Marrant, je fais aussi une fixette inconsciente sur "sembler". Au départ, c'était purement technique : ça permettait d'éviter les verbes "être" et de bien montrer qu'on restait dans la tête d'un personnage A et qu'on ne faisait que retranscrire ses suppositions sur les états d'âme d'un personnage B. Et maintenant, je noie mes pages de "sembler" sans même le remarquer.
Mais pour revenir à ton texte, Jack, je n'ai remarqué aucun verbe, adjectif ou répétition problématique. Ca coule tout seul et j'ai même l'impression que t'as réduit la narration, de sorte à donner des phrases plus vives et percutantes, mais tout en gardant ton style propre et tes phrases recherchées. Un parfait équilibre à mes yeux en tout cas.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
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