Butcher Forest (texte retiré)

Merci gars. J'ai déjà lu des romans (je pense à Maud Tabachnik par exemple) qui passe de la troisième et première personne en fonction des personnages, donc cette manière de faire ne me choque pas plus que ça.
Je finirai ce récit en changeant la fin. Par contre, pour le faire publier, ce sera ardu. Un truc de 100 à 120 000 signes est dur à caser.

Tu peux toujours étoffer ton histoire pour en faire un vrai roman.

Merci gars. J'ai déjà lu des romans (je pense à Maud Tabachnik par exemple) qui passe de la troisième et première personne en fonction des personnages

Maud Tabachnik, c'est le (la) seul(e) auteur (e) avec qui je me suis (à moitié) engueulé sur un salon : elle avait mal supporté que je critique son dernier roman... Bon, ce qui se fait quelquefois, c'est de passer du point de vue d'un personnage à celui d'un narrateur omniscient, mais alors il faut biens séparer les passages, et changer de police d'écriture pour bien marquer le changement. C'est juste des petits détails techniques.

Un vrai style, ça c'est super ! Des détails qui accrochent et une narration dynamique. Je ne me suis pas ennuyée tout au long de ce parcours de malade ! Sur la fin effectivement il peut manquer une rallonge, surtout ce que je souhaite connaître : le pourquoi. Pourquoi cette barbarie à l'encontre des jeunes ? Et qui sont les gars qui suivent le groupe formé du narrateur et de ses potes ? Ils pourraient être racistes par ex. Les jeunes sont noirs. Ou l'inverse. Ou barjots. Pour moi, il manque ces réponses.
Bien vu les rapports entre les différents personnages et le "nouveau".
En conclusion : j'ai bien aimé malgré le manque d'explications (qui m'importent) même si le genre ne le permet pas.

Merci. Ce sont juste des tarés du Vietnam qui n'aiment pas les citadins.

Merci à toi.

J'ai bien aimé l'ambiance du texte assez sale/redneck qui semble plus avoir était dessiné au couteau qu'au pinceau.

La fin du texte est trop expéditive par rapport au début du texte, notamment pour les morts des différents amis de Sam, mais comme vous l'avez dit le texte est prévu pour être beaucoup plus long.
L'arrivée du camion m'a paru être un deus ex machina pour provoquer la mort de Sam. Je pensais vraiment qu'il allait s'en sortir le bougre et finalement c'est bien joué, cette fin percutante.

Merci à toi.

Tout d’abord, un grand merci. Merci parce que j’ai découvert ton texte à la fin d’une journée particulièrement merdique et qu’il m’a fait l’effet d’un grand bol d’air et (surtout) de fous rires. La fin a beau être un peu plus sérieuse, je me suis éclaté à te lire et je tenais à le faire savoir.

La mise en place et le développement de ta galerie d’éclopés donne lieu à un déferlement stylistique, une belle tarte dans la tronche. Pas vraiment d’éléments de comparaison à citer, étant habitué à une littérature plus soft, mais ces passages m’ont rappelé par moment un Bérurier dans ses grandes œuvres.

Peut-être que l’histoire s’achève un poil rapidement quand vient le moment de basculer dans l’horreur pure et dure, n’empêche que c’est du bon boulot. Chapeau.

Merci, je suis heureux d'avoir enluminé ta journée. Pour la fin, il m'aurait fallu 20 000 signes supplémentaires.

L'ensemble est bien structuré mais je suis un peu gênée par les passages "off" qui décrivent ce qui se passe en dehors du narrateur (Sam). Les personnages sont très glauques comme tu sais bien les décrire. La violence de l'histoire, pourtant improbable si on y réfléchi bien, est parfaitement portée et amenée par la personnages. L'écriture est bien maîtrisée et rend le texte agréable à lire.

Merci.

Histoire très classique. Sa force réside dans son exécution. C'est proprement scénarisé et mis en scène. Très visuel. Le langage est très vivant, authentique.
L'auteur semble s'être fait plaisir en placardant moult (oui, ça se dit encore, c'est Macron qui me l'a soufflé à l'oreille) références, musicales et cinématographiques. Pourquoi pas. Cela ne m'a pas trop dérangé.
Je suis plus mesuré sur l'impact de l'histoire. Faire du classique, ok, mais j'attendais quand même un petit truc, une conclusion à cette tuerie qui, même si elle reste efficace, semble assez gratuite. Je ne parle pas des motifs des assassins, ils sont esquissés, et c'est bien suffisant pour moi, mais une sorte de clap de fin pour boucler l'intrigue.
Bref, c'est sérieux, propre, direct, et en même temps, je conserve un sentiment d'inachevé.

Merci à toi. Inachevé, oui. Le récit d'origine fait 70 000 signes et fait à peine le 1/4 du récit final qui trotte dans mon cerveau.

Côté style, comme toujours avec tes textes, rien à redire, c'est fluide, immersif, ça va droit à l'essentiel, c'est parfait.

Sur le fond, j'aime beaucoup les slashers mais je pense que sur une durée si courte, il est difficile de faire quelque chose de totalement abouti en la matière. Le début donne un peu trop de détails pour une nouvelle (pour un roman par contre, ç'aurait été parfait) et la fin se précipite un peu trop. Pour moi, c'est la partie meurtres et survival la meilleure dans ce type d'histoire, donc j'ai trouvé un peu dommage que ça soit 80% avant les meurtres et 20% survival, plutôt que l'inverse.

Il a aussi manqué une certaine identification aux personnages, mais ça, c'est commun pour moi à tous les slashers de série B. A part le narrateur ici qui sort des clichés des personnages décérébrés de ce genre de films avec son langage et ses réflexions un peu plus intelligentes/élevées que la moyenne.
Je trouve ça dommage mais j'ai bien conscience que tu as voulu gardé le ton classique de ce type d'histoires, un peu comme un hommage.

La toute fin est très sympa par contre. On sent venir la collision mais on y va avec plaisir.

En bref, un style parfait comme toujours et un texte entrainant, mais une histoire qui a manqué d'originalité et d'intensité pour moi. :/