Un pied d'enfer (texte retiré)

Et voici donc le deuxième.
Un pied d'enfer

Hé hé hé ! Je crois que j'ai tiré le jackpot dans mon ordre de lecture, le meilleur pour la fin.

Gros coup de cœur sur ce texte, j'adore le ton du narrateur ! Tu tiens bien la distance, pas de relâchement sur un monologue de deux pages, c'est très bon ! Et c'est tellement crédible ! Le pire, c'est que tout du long je me disais "c'est vrai, quoi, il a pas vraiment fait exprès, c'était pas voulu. Et c'est elle qui l'avait demandé"  Très, très fort, j'étais à fond de son côté. J'ai adoré les petits détails du genre qu'il veut la remercier après, parce que ça se fait parfois, tellement réaliste et naturel. (une coquille : qu'elle ait)

Pour ma part, mon préféré des 3 ! Moins noir, plus drôle, tellement plus vivant. Sangore a dû avoir du mal à choisir. Félicitations, tu t'es bien battue ! C'est encore plus gratifiant pour moi d'avoir été sélectionnée face à un tel texte.

Holà ! Pffff ! Tu sais comment faire rougir la Catherine toi ! Bin merci de ce bien beau commentaire.
Je savais pas trop quoi en penser de ce texte, donc tu me rassures.
Maintenant, comme je l'ai dit sur je sais plus lequel des trois, comme les autres, il n'est pas très cinéma d'exploitation. Mais j'ai trouvé aucune idée qui collerait au genre, donc, je me suis laissée aller à écrire ce que j'avais envie.

Un petit texte glauque et malsain comme on les aime. T'excelles vraiment en la matière.

Spoiler:

En tout cas, ça reste une bonne lecture avec une ambiance malsaine très bien installée et une fin à la limite de l'humour noir que j'ai trouvé sympa malgré mes réserves !

Merci de ta lecture. En fait, je savais pas trop comment finir (tiens tu m'étonnes, c'est comme chaque fois en fait ), donc j'ai fini comme j'a pu.

J'avais les mêmes réticences de Murphy sur la psy mais j'en ai conclu que c'était peut-être ça qui rattachait cette scène au cinéma d'exploitation, le côté par super réaliste. Du coup, ça passait dans la colonne des +.

C'est pas faux ça !
J'avais perdu de vue cet aspect. Du coup, en effet, c'est encore moins gênant que je le pensais, vu comme ça.

Celui-là, on peut le relier aux roughies (un courant violent de la sexploitation). Il repose essentiellement sur le discours, sur la parole, avec ce flash-back monologué (qui constitue la grande partie du texte), puis le bref dialogue de la fin. L’utilisation massive du discours direct te permet de travailler autrement la question de la subjectivité (je fais ici écho à ce que je disais dans mon commentaire de « Fuite dans la ruelle »), et cela te permet ici de pointer du doigt un argument récurrent des violeurs : le « c’est elle qui l’a voulu ! ».

J'avais même jamais entendu ce mot : roughies. Non, mais il y a combien de genres différents.
Merci de ton commentaire Sangore.

Ouais, quand on fouille toutes les sous-catégories, on n'a pas fini de s'amuser !

Petites listes trouvées sur IMDb, pour illustrer. Plein de suggestions pour le film qu'on se mate en famille à Noël...

http://www.imdb.com/list/ls002799422/
http://www.imdb.com/search/keyword?keywords=roughie

(Pour info, il y en a qui sont chroniqués dans le n° 1 du fanzine.)

Eh mais je voulais un chiffre précis moi, pas un lien pour me détourner des mes saines occupations. Pfff !!! Y a des coups de fouet qui se perdent.

Tu es encore plus douée qu'on ne le pensait ! Tu as presque failli créer un sous-genre (sauf que c'était déjà pris sans le savoir).

J'ai cliqué un peu (pas trop) sur les liens. Non mais c'est vraiment des trucs de ouf, je suis pliée de rire. Ce qui me tue c'est que tout (et n'importe quoi) peut être sujet au genre. Entre "gore", "psychopath", ou "naked dead woman", s'est même glissé un "exotic dancer"

Ah oui, quand même J'en appends tous les jours, ici ^^
Très bon texte, bien immersif où l'on suit les pensées d'un type sûr de lui !!! Bien crédible et amené d'une main de maîtresse !
Peut-être un peu court ?

J'aime bien les trucs courts parfois (et si Paladin était passé dans le coin avant moi, il aurait dit "mieux vaut une courte efficace, qu'une longue mollassonne", mais il n'est pas encore passé, alors je le dis à sa place ).
Non, mais sérieusement, je ne décide jamais la taille de mes textes, ils s'écrivent comme ils veulent.

Catherine Robert a écrit:Eh mais je voulais un chiffre précis moi, pas un lien pour me détourner des mes saines occupations. Pfff !!! Y a des coups de fouet qui se perdent.

Ah mais je me suis focalisé sur les roughies, comme ce terme avait l'air de te chambouler !

Quand au nombre de genres, difficile à dire, d'autant que ça dépend si tu prends en compte uniquement les grandes catégories ou bien aussi les sous-genres, et les sous-sous genres, et ainsi de suite.

Catherine Robert a écrit:ils s'écrivent comme ils veulent

Tu es bien accommodante !