A bout de souffle
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Catherine Robert
Tak
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A bout de souffle
Je suis pas vraiment satisfait du résultat, mais j'avais tout de même envie d'essayer... (en attendant de trouver une idée pour le porno). J'inaugure donc cet atelier :
========
Le lieutenant Steld programme la dernière charge. Tout est prêt à péter d'ici moins de dix minutes : c'est maintenant où jamais.
Il s'apprête à tourner les talons.
C'est à ce moment-là qu'un violent coup de crosse au visage vient le cueillir Il titube quelques instants, le temps de faire le point sur un officier Golynz. Celui-ci tourne autour de lui, sa son poignard laser en main.
– Sabotage ! s'écrie celui-ci en se jetant sur Steld.
Le rebelle feinte en lui plantant au passage son genoux dans les côtes. L'autre encaisse le coup, mais se retourne aussitôt et fend l'espace de son arme. Son adversaire ne possède qu'un antique modèle de lame plasma, qu'il jette alors à terre en ouvrant les bras.
– Je préfère la jouer à la loyale. Montres-moi si t'as des couilles, soldat.
Ce dernier fonce, arme brandie en avant. Steld se baisse instinctivement et lui enfonce son coude dans le sternum. Puis lui assène un nouveau coup de genou, au menton cette fois-ci. Le soldat ennemi s'écrase violemment au sol, crachant le sang. Le rebelle le chevauche alors, lui défonçant des poings la face déjà meurtrie. Nuée de postillons écarlates et halètements. Mais dans un dernier sursaut d'orgueil, le Golynz envoie une main en forme d'étau, qui se referme d'un coup sur la gorge. Steld répond en enfonçant les pouces dans ses orbites. Le duel s'instaure entre les deux hommes, impitoyable. Des gémissements et râles gutturaux ponctuent l'affrontement.
– Tu... crèveras en même temps... que cette foutue station... articule douloureusement le Golnyz entre deux goulées.
Poussé par l'adrénaline, Steld tente une dernière manœuvre : il laisse les yeux et abat d'un coup sec la tranche des mains sur le bras ; creux du coude et poignet. L'adversaire lâche sa prise, surpris et furieux à la fois. Dans un entremêlement de membres, les deux roulent à nouveau à terre, le tout ponctué de nouveaux coups. Steld prend l'avantage puis le Golynz à son tour.
A moins d'un mètre, un garde-fou déchiqueté laisse apparaître le bord de la plate-forme.
– Dis-moi, fait l'humain, tu n'as jamais entendu parler de la clé du serpent Th'eerka ?
L'antagoniste n'a pas le temps de répondre qu'il sent une jambe s'enrouler autour de son cou et son corps prendre de l'élan en vrillant sur lui-même. Comme une proie se ferait enserrer dans les rets d'un reptile, s'amusant à le faire tournoyer sur lui-même avant de l'immobiliser complètement pour le dévorer. Sauf que cette fois-ci, rien ni personne ne l'immobilise : une fois atteint la force d'inertie souhaitée, Steld propulse son ennemi à travers le vide.
A bout de souffle, il suit la chute vertigineuse, à travers les premiers foyers d'incendies, les combats environnants et les navtracks en feu. Bientôt, le Golnyz disparaît complètement de son champ vision.
Le Lieutenant se relève d'un bond : l'explosion n'est qu'une question de minutes !
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Le lieutenant Steld programme la dernière charge. Tout est prêt à péter d'ici moins de dix minutes : c'est maintenant où jamais.
Il s'apprête à tourner les talons.
C'est à ce moment-là qu'un violent coup de crosse au visage vient le cueillir Il titube quelques instants, le temps de faire le point sur un officier Golynz. Celui-ci tourne autour de lui, sa son poignard laser en main.
– Sabotage ! s'écrie celui-ci en se jetant sur Steld.
Le rebelle feinte en lui plantant au passage son genoux dans les côtes. L'autre encaisse le coup, mais se retourne aussitôt et fend l'espace de son arme. Son adversaire ne possède qu'un antique modèle de lame plasma, qu'il jette alors à terre en ouvrant les bras.
– Je préfère la jouer à la loyale. Montres-moi si t'as des couilles, soldat.
Ce dernier fonce, arme brandie en avant. Steld se baisse instinctivement et lui enfonce son coude dans le sternum. Puis lui assène un nouveau coup de genou, au menton cette fois-ci. Le soldat ennemi s'écrase violemment au sol, crachant le sang. Le rebelle le chevauche alors, lui défonçant des poings la face déjà meurtrie. Nuée de postillons écarlates et halètements. Mais dans un dernier sursaut d'orgueil, le Golynz envoie une main en forme d'étau, qui se referme d'un coup sur la gorge. Steld répond en enfonçant les pouces dans ses orbites. Le duel s'instaure entre les deux hommes, impitoyable. Des gémissements et râles gutturaux ponctuent l'affrontement.
– Tu... crèveras en même temps... que cette foutue station... articule douloureusement le Golnyz entre deux goulées.
Poussé par l'adrénaline, Steld tente une dernière manœuvre : il laisse les yeux et abat d'un coup sec la tranche des mains sur le bras ; creux du coude et poignet. L'adversaire lâche sa prise, surpris et furieux à la fois. Dans un entremêlement de membres, les deux roulent à nouveau à terre, le tout ponctué de nouveaux coups. Steld prend l'avantage puis le Golynz à son tour.
A moins d'un mètre, un garde-fou déchiqueté laisse apparaître le bord de la plate-forme.
– Dis-moi, fait l'humain, tu n'as jamais entendu parler de la clé du serpent Th'eerka ?
L'antagoniste n'a pas le temps de répondre qu'il sent une jambe s'enrouler autour de son cou et son corps prendre de l'élan en vrillant sur lui-même. Comme une proie se ferait enserrer dans les rets d'un reptile, s'amusant à le faire tournoyer sur lui-même avant de l'immobiliser complètement pour le dévorer. Sauf que cette fois-ci, rien ni personne ne l'immobilise : une fois atteint la force d'inertie souhaitée, Steld propulse son ennemi à travers le vide.
A bout de souffle, il suit la chute vertigineuse, à travers les premiers foyers d'incendies, les combats environnants et les navtracks en feu. Bientôt, le Golnyz disparaît complètement de son champ vision.
Le Lieutenant se relève d'un bond : l'explosion n'est qu'une question de minutes !
Dernière édition par Tak le Jeu 9 Juin 2016 - 11:14, édité 1 fois
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Re: A bout de souffle
Alors, je ne sais pas si on peut dire qu'il y a deux armées qui se battent puisqu'on n'a que deux protagonistes en bagarre. Mais j'avoue que moi, je voyais l'exercice un peu comme ça aussi au début.
Quant à la scène proprement dite, j'ai un peu de mal à en dire quelque chose. Ce sont des scènes qui me restent compliquées à écrire et je dois dire qu'elles me restent compliquées aussi à commenter.
Je pense qu'elle est pas mal, mais je ne suis pas spécialement entrée dedans.
Quant à la scène proprement dite, j'ai un peu de mal à en dire quelque chose. Ce sont des scènes qui me restent compliquées à écrire et je dois dire qu'elles me restent compliquées aussi à commenter.
Je pense qu'elle est pas mal, mais je ne suis pas spécialement entrée dedans.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: A bout de souffle
Ben je ne suis pas certain d'avoir bien compris le thème, en fait. J'ai eu l'impression que ça pouvait être aussi bien l'affrontement de deux armées qu'un simple duel. J'ai peut-être choisi la solution de facilité.
Mais même comme ça, je réalise que décrire une scène de combat n'est pas aussi facile. Dans le contexte d'une nouvelle ou d'un roman on peut y adjoindre des éléments extérieurs qu'on a eu le temps de poser auparavant, mais en l'état juste une scène... bah c'est pas si évident que ça, au final.
Et du coup, ton retour ne m'étonne pas plus que ça, vu que je n'en étais pas vraiment satisfait non plus. Ça mérite donc un deuxième essai
Mais même comme ça, je réalise que décrire une scène de combat n'est pas aussi facile. Dans le contexte d'une nouvelle ou d'un roman on peut y adjoindre des éléments extérieurs qu'on a eu le temps de poser auparavant, mais en l'état juste une scène... bah c'est pas si évident que ça, au final.
Et du coup, ton retour ne m'étonne pas plus que ça, vu que je n'en étais pas vraiment satisfait non plus. Ça mérite donc un deuxième essai
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Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Re: A bout de souffle
C'est quand-même pas mal. En tout cas, j'aime bien. C'est assez efficace.
Tu aurais pu donner plus de détails mais ça aurait sûrement alourdi le texte.
Quelques remarques pour la forme :
- " ...d'ici moins de dix moins de dix minutes... " Tu laisses assez fréquemment ce genre de répétition dans tes textes. J'ai l'impression que c'est un peu comme mes 'veille' au lieu de 'vieille'... Tu connais tellement ton texte que tu ne les vois pas.
- " C'est à ce moment-là qu'un violent coup..." est un peu lourd comme formule, d'autant que juste avant, ton héros s'apprête à faire quelque chose et qu'on se doute qu'il va être interrompu.
- " ...une main en forme d'étau... " Autant je vois ce que tu veux dire, autant je n'adhère pas à la formule. L'étau d'une main, ok, mais la forme d'un étau, ça me paraît maladroit. (Et puis, les étaux peuvent prendre des formes différentes) Ce n'est pas tant la forme que l'action de l'étau qui est importante.
Dernier point qui me vient d'un coup : On n'a aucune idée de là où on se trouve, et du coup, je doute un peu de deviner où le type tombe et depuis où. C'est dommage, parce que c'est toute la chute (hahaha) de ton texte. Si le péril d'un abîme voisin existait, tu aurais pu l'utiliser comme élément de suspense (comme James Bond dans à peu près tous ses films).
tu n'es peut-être pas satisfait, mais j'ai trouvé ton texte prometteur, en particulier pour sa fluidité.
Tu aurais pu donner plus de détails mais ça aurait sûrement alourdi le texte.
Quelques remarques pour la forme :
- " ...d'ici moins de dix moins de dix minutes... " Tu laisses assez fréquemment ce genre de répétition dans tes textes. J'ai l'impression que c'est un peu comme mes 'veille' au lieu de 'vieille'... Tu connais tellement ton texte que tu ne les vois pas.
- " C'est à ce moment-là qu'un violent coup..." est un peu lourd comme formule, d'autant que juste avant, ton héros s'apprête à faire quelque chose et qu'on se doute qu'il va être interrompu.
- " ...une main en forme d'étau... " Autant je vois ce que tu veux dire, autant je n'adhère pas à la formule. L'étau d'une main, ok, mais la forme d'un étau, ça me paraît maladroit. (Et puis, les étaux peuvent prendre des formes différentes) Ce n'est pas tant la forme que l'action de l'étau qui est importante.
Dernier point qui me vient d'un coup : On n'a aucune idée de là où on se trouve, et du coup, je doute un peu de deviner où le type tombe et depuis où. C'est dommage, parce que c'est toute la chute (hahaha) de ton texte. Si le péril d'un abîme voisin existait, tu aurais pu l'utiliser comme élément de suspense (comme James Bond dans à peu près tous ses films).
tu n'es peut-être pas satisfait, mais j'ai trouvé ton texte prometteur, en particulier pour sa fluidité.
Libérée, délivrée, ma femme peut à nouveau voir ses pieds...
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: A bout de souffle
C'est vrai que je me suis pas pris la tête pour la partie descriptive. C'était pourtant assez clair dans ma tête (un peu à la façon du final de Jupiter Ascending, pour ceux qui l'ont vu), mais comme tu le précises toi-même, je n'ai pas voulu alourdir le texte.
La consigne porte uniquement sur le combat lui-même, le reste me paraissait superflu.
Merci pour ta lecture et tes remarques, il y a effectivement des points améliorables là-dedans (dont la main en forme d'étau, qui je suis d'accord, ne ressemble pas à grand-chose).
Bon et vous la balancez quand, vous, votre scène de bataille ?
La consigne porte uniquement sur le combat lui-même, le reste me paraissait superflu.
Merci pour ta lecture et tes remarques, il y a effectivement des points améliorables là-dedans (dont la main en forme d'étau, qui je suis d'accord, ne ressemble pas à grand-chose).
Bon et vous la balancez quand, vous, votre scène de bataille ?
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Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Re: A bout de souffle
Je bûche dessus. Je devrais la finir demain.
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Re: A bout de souffle
J'adore les scènes de duels, de bataille, j'ai souvent l'occasion d'en mettre dans mes récits. Cela dit, je ne prétendrai jamais avoir de facilités pour les décrire. Je les vois comme des scènes de cinéma.
J'ai donc des idées précisés pour commenter ton texte, qui ne s'appuient que sur ma propre approche du genre. Je n'en garantis pas la pertinence !
Pour commencer, j'ai trouvé la scène très compréhensible, donc réussie pour l'atelier.
Maintenant, pas mal de tournures m'ont paru trop longues pour le rythme d'un combat acharné :
le temps de faire le point sur un officier Golynz : je pense que tu pourrais trouver mieux, plus resserré, avec la phrase suivante.
mais se retourne aussitôt et fend l'espace de son arme : il prend un genou dans les côtes et se retourne ? contre qui ?
Son adversaire ne possède qu'un antique modèle de lame plasma, qu'il jette alors à terre en ouvrant les bras. : à ce moment du texte pourquoi utiliser "qu'un antique modèle..." ; en effet, nous ne savons pas vraiment dans quel contexte on se situe, alors dire que l'arme n'est qu' c'est asséner une évidence pas évidente du tout pour le lecteur. Tu peux expliquer que l'arme est antique et peu efficace comparé à d'autres armes plus récentes, cela te permettrait au passage de glisser un élément de contexte, de poser ton univers.
Le rebelle le chevauche alors, lui défonçant des poings la face déjà meurtrie : j'aurais vu une phrase plus courte, d'autant qu'elle s'avère peu lisible à la première lecture (trop de "d")
Mais dans un dernier sursaut d'orgueil : pourquoi dernier ? Est-il sur le point de mourir ? En tout cas, tu ne le dis pas. Il prend cher, c'est sûr, mais le terme "dernier" me semble trop soudain.
le Golynz envoie une main en forme d'étau, qui se referme d'un coup sur la gorge : sur l'expression en elle-même, je comprends tout à fait, en étau dans ce contexte, c'est plutôt une pince. Ce qui me gêne, c'est que la phrase est longue pour l'action racontée.
Steld répond en enfonçant les pouces dans ses orbites. : voilà un bon début de conclusion, je sens que ça va saigner...
Le duel s'instaure entre les deux hommes, impitoyable. : et paf ! Tout redescend ! Tu jettes ta scène en cours de route. On a compris depuis le début qu'ils se battent en duel !
il laisse les yeux et abat d'un coup sec la tranche des mains sur le bras : encore une chose ici. Il enfonce les pouces dans les orbites de son adversaire. C'est une technique extrêmement douloureuse, et décisive si les globes oculaires éclatent. Pourquoi abandonner une telle prise ? Est-ce qu'infliger la cécité est indigne d'un combattant tel que lui ? Tu ne le dis pas, du coup, je trouve ça bizarre.
et son corps prendre de l'élan en vrillant sur lui-même : prendre de l'élan ? Je visualise une prise d'élan, mais dans cette scène, je pense qu'il s'agit d'autre chose. Son corps se soulève, emporté par la vrille exercée par les jambes de l'autre - pour moi, ce n'est pas un élan.
Voilà Tak, mes réflexions se portent essentiellement sur le rythme, et s'appuient sur ma propre approche d'une scène de combat. Je ne dis pas que c'est comme ça qu'il faut faire, c'est juste mon idée.
Ma version arrive... un jour...
J'ai donc des idées précisés pour commenter ton texte, qui ne s'appuient que sur ma propre approche du genre. Je n'en garantis pas la pertinence !
Pour commencer, j'ai trouvé la scène très compréhensible, donc réussie pour l'atelier.
Maintenant, pas mal de tournures m'ont paru trop longues pour le rythme d'un combat acharné :
le temps de faire le point sur un officier Golynz : je pense que tu pourrais trouver mieux, plus resserré, avec la phrase suivante.
mais se retourne aussitôt et fend l'espace de son arme : il prend un genou dans les côtes et se retourne ? contre qui ?
Son adversaire ne possède qu'un antique modèle de lame plasma, qu'il jette alors à terre en ouvrant les bras. : à ce moment du texte pourquoi utiliser "qu'un antique modèle..." ; en effet, nous ne savons pas vraiment dans quel contexte on se situe, alors dire que l'arme n'est qu' c'est asséner une évidence pas évidente du tout pour le lecteur. Tu peux expliquer que l'arme est antique et peu efficace comparé à d'autres armes plus récentes, cela te permettrait au passage de glisser un élément de contexte, de poser ton univers.
Le rebelle le chevauche alors, lui défonçant des poings la face déjà meurtrie : j'aurais vu une phrase plus courte, d'autant qu'elle s'avère peu lisible à la première lecture (trop de "d")
Mais dans un dernier sursaut d'orgueil : pourquoi dernier ? Est-il sur le point de mourir ? En tout cas, tu ne le dis pas. Il prend cher, c'est sûr, mais le terme "dernier" me semble trop soudain.
le Golynz envoie une main en forme d'étau, qui se referme d'un coup sur la gorge : sur l'expression en elle-même, je comprends tout à fait, en étau dans ce contexte, c'est plutôt une pince. Ce qui me gêne, c'est que la phrase est longue pour l'action racontée.
Steld répond en enfonçant les pouces dans ses orbites. : voilà un bon début de conclusion, je sens que ça va saigner...
Le duel s'instaure entre les deux hommes, impitoyable. : et paf ! Tout redescend ! Tu jettes ta scène en cours de route. On a compris depuis le début qu'ils se battent en duel !
il laisse les yeux et abat d'un coup sec la tranche des mains sur le bras : encore une chose ici. Il enfonce les pouces dans les orbites de son adversaire. C'est une technique extrêmement douloureuse, et décisive si les globes oculaires éclatent. Pourquoi abandonner une telle prise ? Est-ce qu'infliger la cécité est indigne d'un combattant tel que lui ? Tu ne le dis pas, du coup, je trouve ça bizarre.
et son corps prendre de l'élan en vrillant sur lui-même : prendre de l'élan ? Je visualise une prise d'élan, mais dans cette scène, je pense qu'il s'agit d'autre chose. Son corps se soulève, emporté par la vrille exercée par les jambes de l'autre - pour moi, ce n'est pas un élan.
Voilà Tak, mes réflexions se portent essentiellement sur le rythme, et s'appuient sur ma propre approche d'une scène de combat. Je ne dis pas que c'est comme ça qu'il faut faire, c'est juste mon idée.
Ma version arrive... un jour...
Re: A bout de souffle
Je viens de lire, je rattrape peu à peu mon retard.
J'ai eu du mal à rentrer dedans. Je ne suis pas fan des scènes de bataille, donc j'ai d'emblée des a priori. Il me manquait quelque chose, je ne sais pas dire quoi, j'avais du mal à visualiser. Pourtant c'est fluide, bien écrit, mis à part quelques répétitions relevées par K2. Et tu fournis assez de détails pour qu'on se représente ce que tu décris précisément. Donc, je sais pas, je suis tout de même restée en dehors.
Faudra que je relise les consignes, j'avais moi aussi l'intention de faire une scène de duel à l'occasion.
J'ai eu du mal à rentrer dedans. Je ne suis pas fan des scènes de bataille, donc j'ai d'emblée des a priori. Il me manquait quelque chose, je ne sais pas dire quoi, j'avais du mal à visualiser. Pourtant c'est fluide, bien écrit, mis à part quelques répétitions relevées par K2. Et tu fournis assez de détails pour qu'on se représente ce que tu décris précisément. Donc, je sais pas, je suis tout de même restée en dehors.
Faudra que je relise les consignes, j'avais moi aussi l'intention de faire une scène de duel à l'occasion.
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: A bout de souffle
Ca m'étonne pas, moi-même j'ai eu du même à me retrouver dans cette scène, y'a quelque chose qui fonctionne pas vraiment. C'est là qu'on réalise à quel point il est difficile d'écrire une scène de combat intense et efficace, bien rythmée, sans contexte extérieur.
Mais je plaide coupable sur ce coup-là, d'autres réussiront sûrement mieux que moi !
Et j'avais lu ton commentaire mais oublié d'y répondre, Cancer (pas dans mes habitudes, ça). Je suis assez d'accord sur la plupart des points soulevés : ça manque un poil de rythme et de précision. J'avais les images bien en tête, mais réussir à le retranscrire sur un format court tout en immergeant les lecteurs n'est pas chose facile...
A retravailler, donc.
Merci à vous deux
Et juste au passage :
Elles sont plutôt longues, tes journées... (dis-je en rigolant, bien sûr, je ne désire nullement te foutre la pression, hein).
Mais je plaide coupable sur ce coup-là, d'autres réussiront sûrement mieux que moi !
Et j'avais lu ton commentaire mais oublié d'y répondre, Cancer (pas dans mes habitudes, ça). Je suis assez d'accord sur la plupart des points soulevés : ça manque un poil de rythme et de précision. J'avais les images bien en tête, mais réussir à le retranscrire sur un format court tout en immergeant les lecteurs n'est pas chose facile...
A retravailler, donc.
Merci à vous deux
Et juste au passage :
K² a écrit:Je bûche dessus. Je devrais la finir demain.
Elles sont plutôt longues, tes journées... (dis-je en rigolant, bien sûr, je ne désire nullement te foutre la pression, hein).
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Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Re: A bout de souffle
Je dirais plutôt qu'elles sont courtes, et envahies par la flemme... Je devrais finir aujourd'hui. J'ai été interrompu vendredi alors que j'avais enfin trouvé un bon rythme.
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K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: A bout de souffle
Bizarre, effectivement c'est assez bien écrit mais je me mélange les pinceaux entre les deux duettistes. Je me demande si tu n'as pas un problème de spatialisation, ou alors peut-être bien distinguer les deux combattants en ouverture du duel par de petites touches (leurs uniformes, leurs armes respectives, cheveux longs ? Courts ?...) ainsi que le cadre - Est-ce un bureau, une salle de contrôle, Est-ce qu'ils sont dans un espace réduit ou au contraire un endroit très vaste ? Eventuellement, jouer avec les objets à proximité : chaises, tables, lampes, armoires...
Au plaisir de te lire.
Au plaisir de te lire.
Invité- Invité
Re: A bout de souffle
Merci à toi, Gernier.
Effectivement je n'ai pas voulu m'attarder sur les détails. Par le passé (et parfois encore maintenant), on m'a beaucoup reproché la profusion de qualificatifs et de détails qui alourdissaient plus mes écrits qu'autre chose. Du coup, je travaille d'arrache-pied à essayer d'alléger et fluidifier mon style.
Au risque de tomber par moments dans l'excès inverse. Viendra un jour où je trouverais peut-être l'équilibre parfait entre les deux, qui sait...
Effectivement je n'ai pas voulu m'attarder sur les détails. Par le passé (et parfois encore maintenant), on m'a beaucoup reproché la profusion de qualificatifs et de détails qui alourdissaient plus mes écrits qu'autre chose. Du coup, je travaille d'arrache-pied à essayer d'alléger et fluidifier mon style.
Au risque de tomber par moments dans l'excès inverse. Viendra un jour où je trouverais peut-être l'équilibre parfait entre les deux, qui sait...
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Tak- Mélomane des Ondes Noires
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Re: A bout de souffle
Il y a plusieurs coquilles dans la première moitié "ponctuation, sa son, montreS-moi" entre autres.
Le style Star Wars n'est pas ma came donc ça ne m'a pas spécialement absorbé. Et l'écriture en elle-même, les tournures, m'ont laissé de marbre. J'ai ressenti comme un manque de dynamisme. Un côté pataud. Ce n'est que mon avis.
Le style Star Wars n'est pas ma came donc ça ne m'a pas spécialement absorbé. Et l'écriture en elle-même, les tournures, m'ont laissé de marbre. J'ai ressenti comme un manque de dynamisme. Un côté pataud. Ce n'est que mon avis.
"Et la souffrance enfanta l'inspiration..."
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