La boucherie
+3
Tak
Catherine Robert
Cancereugène
7 participants
Page 1 sur 1
La boucherie
L'homme au béret entre dans la boucherie et se positionne derrière une femme voûtée et grisonnante.
Merde ! Il y en a déjà deux devant moi.
- Bonjour madame, dit le boucher à sa cliente, une jeune femme au visage souriant. Y'a que de la qualité ici, servez-vous !
C'est quoi ce voile ? Encore une islamiste !
- Auriez-vous du halal ?
Bingo ! Je l'aurai parié !
- Bien sûr, madame. Du garanti !
Ben voyons ! Monsieur s'adapte. Monsieur se couche ! Voilà où nous en sommes. La soumission. Houellebecq a raison !
- Je vais prendre un gros rôti de bœuf, et quatre côtes épaisses.
- Ah ! Pour les côtes, faut que je j'aille dans la chambre froide. Ça va prendre un petit moment.
Pffffff ! Et bien entendu, c'est la seule boucherie du patelin. Pour aller voir la concurrence, il faut se rendre à dix bornes d'ici ! Bien joué ! Ils regroupent tout le monde au même endroit, et chacun peut profiter du prosélytisme de cette religion de merde ! Pourquoi il vend du halal, ce con ? Il pourrait pas foutre à la porte la connasse, et s'occuper des honnêtes gens ? Nous, on attend, on attend... Bordel ! J'irais bien chez Carrouf, tiens ! La viande pue l'industrie mais au moins, eux, ils ne font pas attendre...
- Voilà madame. Quatre côtes de bœuf halal qui vont bien et un rôti ! Ça fera... 149 euros !
Et elle paie en chèque ! J'en ai marre ! Je m'en vais, je reviendrai plus tard.
Soudain la porte s'ouvre et un homme entre, tout sourire, et salue à la cantonade d'une voix enjouée.
Bordel ! Un jaune ! Si je m'en vais, il va me passer devant la gueule ! C'est pas aujourd'hui que je laisserai ces Chinetoques passer avant moi ! Tant pis, je reste.
- Au revoir, madame ! Au suivant ! Oh ! Que puis-je vous servir, jeune dame ?
La vieille se redresse péniblement et susurre :
- Auriez-vous du magret de canard ?
- Ah ! Malheureusement, je suis en rupture de stock, ma bonne dame. Mais j'ai de délicieux filets de poulet, du label rouge ! Des blancs, et des jaunes, si vous préférez !
- Non, non, non ! Pas de poulet.
Ok, mamie. Décide-toi, quand même. Y'a des gens qui patientent. C'est bien les vieux, ça ! Ils réclament de l'attention, du respect, et ils ne se soucient pas des désagréments générés par leurs hésitations ! Font chier, eux aussi ! Bon, ok, c'est pas charitable. Ce serait ma grand-mère, je ne dirai rien...
- Auriez-vous des saucisses halal ? Demanda la vieille dame.
- Mais bien sûr ! Volaille 100% garantie !
Ce monde devient fou. Pourquoi veut-elle du halal, la vioque ? Ah, mais je comprends. Ce sont ses enfants, ou plutôt ses petits-enfants. Ils se sont acoquinés avec l'ennemi. Elle est obligée de suivre le mouvement. Quelle misère !
- Une douzaine de belles saucisses, alors, commanda-t-elle.
- Huit euros quatre-vingt-dix, madame !
La cliente paie en espèces. Elle extirpe une à une les pièces de son porte-monnaie.
Putain ! Ça n'en finira jamais !
Elle sort enfin de la boucherie.
- Bonjour, monsieur, que puis-je faire pour vous ?
L'homme au béret reste un moment interdit. Bon dieu ! C'est son tour !
- Euh... vous n'avez plus de magret de canard ?
- Malheureusement, non, monsieur. Je peux vous en commander pour demain, si vous le souhaitez...
- Non, non, non. Je vais réfléchir.
- Dans ce cas, ne voyez-vous pas d'inconvénient à ce que je serve le client suivant ?
Le jaune ! Bordel ! Mais de quel droit ? Ah, mais... je suis coincé. Ils me regardent tous. Et une jeune fille vient d'entrer. Pour qui je vais passer si je refuse ?
- Bien sûr !
- Merci à vous ! S'écrie l'asiatique. Je voudrais deux bons kilos de sauté de porc, huit filets mignons, un rôti de porc, un rôti de veau, trois poulets nourris au maïs, et un kilo de gîte de bœuf.
- Wouah ! Vous savez ce que vous voulez, vous ! Une minute, je dois me rendre dans ma réserve.
Putain, je ne sais plus quoi prendre. Je venais pour des magrets, fais chier...
- Voilà ! Le porc, le veau, le poulet et le bœuf ! S'exclame le boucher en ajoutant le prix de la transaction au client, qui paye par carte bancaire.
Deux minutes plus tard, il ressort.
L'homme au béret observe avec attention la marchandise, ne sachant que prendre en remplacement du canard.
- Monsieur ? Avez-vous fait votre choix ?
- Euh... oui, certainement. Une douzaine de côtes de porc, s'il vous plaît.
- Voilà ! Vingt-cinq euros.
- Je peux payer en chèque ?
- Bien sûr ! Vous êtes un client fidèle, j'ai confiance.
L'homme renseigne le document d'une main tremblante.
- Permettez-moi de vous offrir ce brin de persil ! proposa le commerçant.
- C'est gentil, dit-il d'une voix tenue.
La jeune fille peste derrière lui. Il ne peut pas se magner ce gros enculé ? C'est toujours pareil ! Au motif qu'ils sont du quartier, ils prennent des plombes à se décider et à payer ! Et ce connard de boucher leur cède tout ! Y'en a marre des privilèges !
Saloperie de beauf !
Merde ! Il y en a déjà deux devant moi.
- Bonjour madame, dit le boucher à sa cliente, une jeune femme au visage souriant. Y'a que de la qualité ici, servez-vous !
C'est quoi ce voile ? Encore une islamiste !
- Auriez-vous du halal ?
Bingo ! Je l'aurai parié !
- Bien sûr, madame. Du garanti !
Ben voyons ! Monsieur s'adapte. Monsieur se couche ! Voilà où nous en sommes. La soumission. Houellebecq a raison !
- Je vais prendre un gros rôti de bœuf, et quatre côtes épaisses.
- Ah ! Pour les côtes, faut que je j'aille dans la chambre froide. Ça va prendre un petit moment.
Pffffff ! Et bien entendu, c'est la seule boucherie du patelin. Pour aller voir la concurrence, il faut se rendre à dix bornes d'ici ! Bien joué ! Ils regroupent tout le monde au même endroit, et chacun peut profiter du prosélytisme de cette religion de merde ! Pourquoi il vend du halal, ce con ? Il pourrait pas foutre à la porte la connasse, et s'occuper des honnêtes gens ? Nous, on attend, on attend... Bordel ! J'irais bien chez Carrouf, tiens ! La viande pue l'industrie mais au moins, eux, ils ne font pas attendre...
- Voilà madame. Quatre côtes de bœuf halal qui vont bien et un rôti ! Ça fera... 149 euros !
Et elle paie en chèque ! J'en ai marre ! Je m'en vais, je reviendrai plus tard.
Soudain la porte s'ouvre et un homme entre, tout sourire, et salue à la cantonade d'une voix enjouée.
Bordel ! Un jaune ! Si je m'en vais, il va me passer devant la gueule ! C'est pas aujourd'hui que je laisserai ces Chinetoques passer avant moi ! Tant pis, je reste.
- Au revoir, madame ! Au suivant ! Oh ! Que puis-je vous servir, jeune dame ?
La vieille se redresse péniblement et susurre :
- Auriez-vous du magret de canard ?
- Ah ! Malheureusement, je suis en rupture de stock, ma bonne dame. Mais j'ai de délicieux filets de poulet, du label rouge ! Des blancs, et des jaunes, si vous préférez !
- Non, non, non ! Pas de poulet.
Ok, mamie. Décide-toi, quand même. Y'a des gens qui patientent. C'est bien les vieux, ça ! Ils réclament de l'attention, du respect, et ils ne se soucient pas des désagréments générés par leurs hésitations ! Font chier, eux aussi ! Bon, ok, c'est pas charitable. Ce serait ma grand-mère, je ne dirai rien...
- Auriez-vous des saucisses halal ? Demanda la vieille dame.
- Mais bien sûr ! Volaille 100% garantie !
Ce monde devient fou. Pourquoi veut-elle du halal, la vioque ? Ah, mais je comprends. Ce sont ses enfants, ou plutôt ses petits-enfants. Ils se sont acoquinés avec l'ennemi. Elle est obligée de suivre le mouvement. Quelle misère !
- Une douzaine de belles saucisses, alors, commanda-t-elle.
- Huit euros quatre-vingt-dix, madame !
La cliente paie en espèces. Elle extirpe une à une les pièces de son porte-monnaie.
Putain ! Ça n'en finira jamais !
Elle sort enfin de la boucherie.
- Bonjour, monsieur, que puis-je faire pour vous ?
L'homme au béret reste un moment interdit. Bon dieu ! C'est son tour !
- Euh... vous n'avez plus de magret de canard ?
- Malheureusement, non, monsieur. Je peux vous en commander pour demain, si vous le souhaitez...
- Non, non, non. Je vais réfléchir.
- Dans ce cas, ne voyez-vous pas d'inconvénient à ce que je serve le client suivant ?
Le jaune ! Bordel ! Mais de quel droit ? Ah, mais... je suis coincé. Ils me regardent tous. Et une jeune fille vient d'entrer. Pour qui je vais passer si je refuse ?
- Bien sûr !
- Merci à vous ! S'écrie l'asiatique. Je voudrais deux bons kilos de sauté de porc, huit filets mignons, un rôti de porc, un rôti de veau, trois poulets nourris au maïs, et un kilo de gîte de bœuf.
- Wouah ! Vous savez ce que vous voulez, vous ! Une minute, je dois me rendre dans ma réserve.
Putain, je ne sais plus quoi prendre. Je venais pour des magrets, fais chier...
- Voilà ! Le porc, le veau, le poulet et le bœuf ! S'exclame le boucher en ajoutant le prix de la transaction au client, qui paye par carte bancaire.
Deux minutes plus tard, il ressort.
L'homme au béret observe avec attention la marchandise, ne sachant que prendre en remplacement du canard.
- Monsieur ? Avez-vous fait votre choix ?
- Euh... oui, certainement. Une douzaine de côtes de porc, s'il vous plaît.
- Voilà ! Vingt-cinq euros.
- Je peux payer en chèque ?
- Bien sûr ! Vous êtes un client fidèle, j'ai confiance.
L'homme renseigne le document d'une main tremblante.
- Permettez-moi de vous offrir ce brin de persil ! proposa le commerçant.
- C'est gentil, dit-il d'une voix tenue.
La jeune fille peste derrière lui. Il ne peut pas se magner ce gros enculé ? C'est toujours pareil ! Au motif qu'ils sont du quartier, ils prennent des plombes à se décider et à payer ! Et ce connard de boucher leur cède tout ! Y'en a marre des privilèges !
Saloperie de beauf !
Dernière édition par Cancereugène le Dim 17 Avr 2016 - 8:32, édité 1 fois
Re: La boucherie
Amusante petite scène où l'on retrouve bien l'esprit de certaines gens qui voient la paille dans l’œil du voisin et pas la poutre dans le leur.
C'est tout banal et bien rendu.
C'est tout banal et bien rendu.
Re: La boucherie
La médisance populaire... c'est tellement ça.
Par rapport au thème, on est plein dedans. Pour la plume, c'est très bien, mais j'ai noté quelques écarts de langage, entre le registre courant employé par le vendeur ou la nana et certaines tournures à la limite du soutenu. Du style "et ils ne se soucient pas des désagréments générés par leurs hésitations !", alors que la phrase suivante débute par "font chier". C'est un détail certes, mais ça m'a semblé un peu étrange, par moments
Et une petite broutille : "- Ah ! Pour les côtes, faut que je j'aille dans la chambre froide" > un petit mot en trop.
Sinon, j'ai beaucoup aimé, ça se lit bien et on a d'autant plus envie de baffer la nana qu'elle est un peu une caricature du français moyen. Il nous arrive parfois de nous faire ce même genre de réflexions, lorsque le temps nous semble long (je mets de coté l'aspect raciste, même s'il doit y en avoir plus qu'on ne le pense ; ça aussi c'est bien franchouillard).
Manque juste peut-être une mini-chute ou un petit quelque chose pour clôturer cette tranche de vie, néanmoins savoureuse à lire.
Par rapport au thème, on est plein dedans. Pour la plume, c'est très bien, mais j'ai noté quelques écarts de langage, entre le registre courant employé par le vendeur ou la nana et certaines tournures à la limite du soutenu. Du style "et ils ne se soucient pas des désagréments générés par leurs hésitations !", alors que la phrase suivante débute par "font chier". C'est un détail certes, mais ça m'a semblé un peu étrange, par moments
Et une petite broutille : "- Ah ! Pour les côtes, faut que je j'aille dans la chambre froide" > un petit mot en trop.
Sinon, j'ai beaucoup aimé, ça se lit bien et on a d'autant plus envie de baffer la nana qu'elle est un peu une caricature du français moyen. Il nous arrive parfois de nous faire ce même genre de réflexions, lorsque le temps nous semble long (je mets de coté l'aspect raciste, même s'il doit y en avoir plus qu'on ne le pense ; ça aussi c'est bien franchouillard).
Manque juste peut-être une mini-chute ou un petit quelque chose pour clôturer cette tranche de vie, néanmoins savoureuse à lire.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: La boucherie
Zut, je vois que j'avais lu sans commenter, désolée.
C'est très réaliste et tellement vrai. Pour ma part j'aurais rajouté un truc du genre : il peut pas se magner ? Tous les mêmes ces retraités, ils ont rien à foutre de leurs journées mais faut qu'ils fassent leurs courses aux heures de pointe juste pour faire chier le monde ! (de la part de la fille à la fin)
Bref, c'est ce que ça m'a inspiré, à condition que l'homme au béret soit bien un petit vieux, ce que je pensais au début mais dont je doute maintenant que je relis la partie avec la mamie.
C'est très réaliste et tellement vrai. Pour ma part j'aurais rajouté un truc du genre : il peut pas se magner ? Tous les mêmes ces retraités, ils ont rien à foutre de leurs journées mais faut qu'ils fassent leurs courses aux heures de pointe juste pour faire chier le monde ! (de la part de la fille à la fin)
Bref, c'est ce que ça m'a inspiré, à condition que l'homme au béret soit bien un petit vieux, ce que je pensais au début mais dont je doute maintenant que je relis la partie avec la mamie.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: La boucherie
Hello Cancereugène ! Alors j'ai bien aimé, même si au début je me suis vraiment demandé ou tu voulais nous emmener. J'arrivais pas à comprendre pourquoi tu écrivais toutes ces saloperies. Et puis j'ai compris rapidement. Une tranche de vie que l'on retrouve de partout, avec plus ou moins de violence. Comme l'a dit Raven, je m'attendais à ce que tu écrives que ces vieux ont la journée pour faire leur courses et qu'ils le font quand il y a tout le monde.
Bref c'est très bien écrit je trouve bravo ! T'es bien dans le sujet
Bref c'est très bien écrit je trouve bravo ! T'es bien dans le sujet
Stephane- Plumitif éviscéré
- Messages : 287
Date d'inscription : 20/02/2016
Age : 46
Localisation : Ain (Rhône-Alpes)
Re: La boucherie
Merci de ton commentaire, Stéphane.
Je viens de me relire, et je pense que l'ensemble est très perfectible. En tout cas, la présentation sur le forum ne rend pas honneur à ma démarche. Je devrais peut-être utiliser une autre couleur, l'italique ne suffit pas.
Tak a soulevé des détails qui ont leur importance. En tout cas, je suis totalement d'accord avec lui. Donc bravo et merci, Tak !
Et pour la réflexion sur les vieux qui font leurs courses aux heures de pointe, j'ai répondu à Raven sur un autre sujet : mon homme au béret n'est pas un vieux !
C'est un quadra comme moi. Au début je voulais l'affubler d'une casquette, puis j'ai changé. Mais c'est vrai que le béret est plutôt un attribut de vieux. En tout cas, ça me déplaît de lui mettre une casquette, car je suis moi-même un homme à casquette (et que j'ai pas envie de m'identifier à ce type !)
Je viens de me relire, et je pense que l'ensemble est très perfectible. En tout cas, la présentation sur le forum ne rend pas honneur à ma démarche. Je devrais peut-être utiliser une autre couleur, l'italique ne suffit pas.
Tak a soulevé des détails qui ont leur importance. En tout cas, je suis totalement d'accord avec lui. Donc bravo et merci, Tak !
Et pour la réflexion sur les vieux qui font leurs courses aux heures de pointe, j'ai répondu à Raven sur un autre sujet : mon homme au béret n'est pas un vieux !
C'est un quadra comme moi. Au début je voulais l'affubler d'une casquette, puis j'ai changé. Mais c'est vrai que le béret est plutôt un attribut de vieux. En tout cas, ça me déplaît de lui mettre une casquette, car je suis moi-même un homme à casquette (et que j'ai pas envie de m'identifier à ce type !)
Re: La boucherie
Homme à casquette..., euh, homme à casquette
En fait, tu précises bien : rien que le fait qu'il l'appelle "mamie" montre qu'il est bien plus jeune que l'autre cliente, donc pas un petit vieux. Comme quoi certains stéréotypes ont la vie dure.
En fait, tu précises bien : rien que le fait qu'il l'appelle "mamie" montre qu'il est bien plus jeune que l'autre cliente, donc pas un petit vieux. Comme quoi certains stéréotypes ont la vie dure.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 47
Localisation : au fond à droite
Re: La boucherie
Texte bien sympathique à côté duquel j'étais passé.
Pour moi, l'âge du personnage n'est pas un problème, mais c'est vrai que pour couronner le tout, je m'attendais à ce que ce soit lui aussi un petit vieux, et maintenant que j'y pense, ça pourrait être marrant qu'il ait un nom d'origine étrangère (espagnol, portugais, polonais ou autre).
Dans ce cas, utiliser une phrase du boucher pour la chute : "Permettez-moi de vous offrir ceci, monsieur X"
Et ne pas changer de point de vue, mais continuer de regarder par ses yeux à lui, et voir la femme fulminer. Et lui de se dire : "Les jeunes n'ont plus de respect".
Pour l'âge, dans le même genre, les jeunes trouvent souvent leurs semblables désagréablement immatures, et les vieux les leurs désespérément séniles. Bref, on n'est jamais "comme eux ".
Atelier réussi Cancereugène !
Pour moi, l'âge du personnage n'est pas un problème, mais c'est vrai que pour couronner le tout, je m'attendais à ce que ce soit lui aussi un petit vieux, et maintenant que j'y pense, ça pourrait être marrant qu'il ait un nom d'origine étrangère (espagnol, portugais, polonais ou autre).
Dans ce cas, utiliser une phrase du boucher pour la chute : "Permettez-moi de vous offrir ceci, monsieur X"
Et ne pas changer de point de vue, mais continuer de regarder par ses yeux à lui, et voir la femme fulminer. Et lui de se dire : "Les jeunes n'ont plus de respect".
Pour l'âge, dans le même genre, les jeunes trouvent souvent leurs semblables désagréablement immatures, et les vieux les leurs désespérément séniles. Bref, on n'est jamais "comme eux ".
Atelier réussi Cancereugène !
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 40
Localisation : Montarroi
Re: La boucherie
Je ne suis pas sûr de pouvoir dire qu'on est dans la caricature... Ça a l'air tellement réel. Le genre humain... J'étais partagé entre le dégoût de ces mentalités et l'amusement de leur frustration et de leur agacement.
- L8 : Je l'aurai(S?) parié !
Il pourrait pas foutre à la porte la connasse, et s'occuper des honnêtes gens ? : Suggestion : il pourrait pas la foutre à la porte, cette connasse...
- Y'a des gens qui patientent : j'ai toujours eu un doute sur l'apostrophe vu que dans "il y a" il n'y en a pas. Faute ou forme figée ?
- Ce serait ma grand-mère, je ne dirai(S) rien..
- Je venais pour des magrets, fai(S) chier...
- L8 : Je l'aurai(S?) parié !
Il pourrait pas foutre à la porte la connasse, et s'occuper des honnêtes gens ? : Suggestion : il pourrait pas la foutre à la porte, cette connasse...
- Y'a des gens qui patientent : j'ai toujours eu un doute sur l'apostrophe vu que dans "il y a" il n'y en a pas. Faute ou forme figée ?
- Ce serait ma grand-mère, je ne dirai(S) rien..
- Je venais pour des magrets, fai(S) chier...
Re: La boucherie
Merci pour ton commentaire, c'est sympa de t'investir dans nos vieilles scribouilleries !
Re: La boucherie
Peu importe la date ! Je suis un orpailleur et je cherche des pépites dans toutes les rivières qui me sont proposées ^^ Vocabulaire, technique, inspiration, repérer les styles de chacun et la personnalité qui se dégage, comprendre les liens qui vous unit tous, repérer les vieux de la vieille, les fidèles, les réguliers... Tout est bon à prendre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum