Le Pourvoyeur
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Le Pourvoyeur
Bon, puisque ce texte a été refusé pour Moisson d'Epouvante, je peux maintenant "officiellement" le partager ici. Pas de gros changements depuis la dernière version, j'ai juste essayé de revoir cette foutue conclusion qui me posait problème.
Si vous trouvez des éléments à revoir, n'hésitez surtout pas.
J'essaierais peut-être de le re-bosser un petit peu avant de l'envoyer pour Ténèbres (parce que oui, c'est mon nouveau gros challenge).
Pour ceux que ça intéresse, voici donc la chose :
http://www.fichier-pdf.fr/2016/07/09/le-pourvoyeur/
Si vous trouvez des éléments à revoir, n'hésitez surtout pas.
J'essaierais peut-être de le re-bosser un petit peu avant de l'envoyer pour Ténèbres (parce que oui, c'est mon nouveau gros challenge).
Pour ceux que ça intéresse, voici donc la chose :
http://www.fichier-pdf.fr/2016/07/09/le-pourvoyeur/
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Le Pourvoyeur
C'est une super bonne histoire pourtant !
Il y a juste quelques comparaisons qui me font tiquer comme :
" Ceux-ci résonnèrent, pareils à des appels anonymes sur une ligne oubliée" : comparaison bizarre
Et "aussi longue qu'un jour sans pain" (un peu trop cliché)
Et des phrases bancales comme celle-ci où il manque quelque chose : "Une demi-seconde, aussi longue qu'un jour sans pain."
En tous cas, tu as réussi à installer une ambiance glauque réussie. J'aime bien le ton employé.
Il y a juste quelques comparaisons qui me font tiquer comme :
" Ceux-ci résonnèrent, pareils à des appels anonymes sur une ligne oubliée" : comparaison bizarre
Et "aussi longue qu'un jour sans pain" (un peu trop cliché)
Et des phrases bancales comme celle-ci où il manque quelque chose : "Une demi-seconde, aussi longue qu'un jour sans pain."
En tous cas, tu as réussi à installer une ambiance glauque réussie. J'aime bien le ton employé.
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Le Pourvoyeur
Merci à toi, Françoise.
Je suis d'accord pour la phrase que tu cites "..aussi longue qu'une journée sans pain" : même en l'écrivant, j'ai trouvé ça très classique, mais sur le moment rien à faire je trouvais pas d'équivalent (par contre, je vois pas ce qui cloche dedans, grammaticalement parlant).
J'essaierais de la peaufiner une dernière fois, avant de retenter ma chance ailleurs.
Je suis d'accord pour la phrase que tu cites "..aussi longue qu'une journée sans pain" : même en l'écrivant, j'ai trouvé ça très classique, mais sur le moment rien à faire je trouvais pas d'équivalent (par contre, je vois pas ce qui cloche dedans, grammaticalement parlant).
J'essaierais de la peaufiner une dernière fois, avant de retenter ma chance ailleurs.
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Le Pourvoyeur
On retrouve la même ambiance que dans la première version, avec une fin un peu plus crédible, même si on pourrait chipoter sur la gravité des blessures du gaillard, parce que deux mains arrachées, ça doit pisser le sang. Il est déjà resté un moment dans le coltar, puis il y a encore le trajet du retour, et aucune mention de soins ou l'autre. Ça me paraît un peu gros.
Autrement d'accord avec Françoise sur "aussi long qu'un jour sans pain" (que tu utilises deux fois tant qu'à faire).
Un bon texte auquel, pourtant, il me semble manquer quelque chose, mais j'arrive pas à trouver quoi. C'est peut-être le coup du journaliste, on voit pas trop pourquoi il est là, il ne semble qu'un artifice pour dérouler l'histoire.
Autrement d'accord avec Françoise sur "aussi long qu'un jour sans pain" (que tu utilises deux fois tant qu'à faire).
Un bon texte auquel, pourtant, il me semble manquer quelque chose, mais j'arrive pas à trouver quoi. C'est peut-être le coup du journaliste, on voit pas trop pourquoi il est là, il ne semble qu'un artifice pour dérouler l'histoire.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: Le Pourvoyeur
Bien aimé l'ambiance et l'idée.
Au début, y a juste un truc qui m'a fait tiquer. Le pourvoyeur demande des cadavres. Mais je crois pas qu'il est précisé qu'on doit tuer quelqu'un soi-même. Déterrer un corps dans un cimetière aurait pas fait autant l'affaire ? Je suppose que non, sinon les perso y auraient pensé, mais faudrait peut-être le préciser, si c'est pas déjà le cas (j'ai peut-être louper une phrase à un moment).
J'avais pas pensé au coup de la blessure, mais en lisant le commentaire de Catherine, c'est vrai que c'est pas le plus crédible, de survivre sans mains comme ça. Peut-être qu'il faudrait préciser à la fin que les blessures étaient déjà bandées quand le mec s'est réveillé ?
Ca reste que des détails pour moi.
J'ai assez bien accroché en tout cas. Alors que c'est pas le genre d'ambiance qui me parle en général (l'ambiance crade, musiciens paumés etc. je veux dire). Mais la lecture est bien passée et j'ai même été surpris d'arriver à la fin si vite. J'avais pas vu les pages défiler.
J'allais oublier, il y a juste quelques mots que j'ai trouvés "bizarres". Par exemple, le mec qui dit à un moment "Du moins, c'est ce qu'on croyait" ou quelque chose comme ça. Je me souviens pas de la phrase, mais juste du "Du moins". Comme le mec parle de façon assez familière, ce genre de termes ou de tournures plus soutenus dénote un peu je trouve. Enfin, là encore, c'est assez rare et rien de très dramatique, c'est surtout du chipotage. Le style et la narration sont très bien maitrisés dans tous les cas.
Ça me surprend que ça ait pas été retenu à l'AT en tout cas. Peut-être qu'ils visaient plus de la terreur suggérée, genre Lovecraft, que quelque chose d'un peu plus cru et gore comme ton texte ?
Au début, y a juste un truc qui m'a fait tiquer. Le pourvoyeur demande des cadavres. Mais je crois pas qu'il est précisé qu'on doit tuer quelqu'un soi-même. Déterrer un corps dans un cimetière aurait pas fait autant l'affaire ? Je suppose que non, sinon les perso y auraient pensé, mais faudrait peut-être le préciser, si c'est pas déjà le cas (j'ai peut-être louper une phrase à un moment).
J'avais pas pensé au coup de la blessure, mais en lisant le commentaire de Catherine, c'est vrai que c'est pas le plus crédible, de survivre sans mains comme ça. Peut-être qu'il faudrait préciser à la fin que les blessures étaient déjà bandées quand le mec s'est réveillé ?
Ca reste que des détails pour moi.
J'ai assez bien accroché en tout cas. Alors que c'est pas le genre d'ambiance qui me parle en général (l'ambiance crade, musiciens paumés etc. je veux dire). Mais la lecture est bien passée et j'ai même été surpris d'arriver à la fin si vite. J'avais pas vu les pages défiler.
J'allais oublier, il y a juste quelques mots que j'ai trouvés "bizarres". Par exemple, le mec qui dit à un moment "Du moins, c'est ce qu'on croyait" ou quelque chose comme ça. Je me souviens pas de la phrase, mais juste du "Du moins". Comme le mec parle de façon assez familière, ce genre de termes ou de tournures plus soutenus dénote un peu je trouve. Enfin, là encore, c'est assez rare et rien de très dramatique, c'est surtout du chipotage. Le style et la narration sont très bien maitrisés dans tous les cas.
Ça me surprend que ça ait pas été retenu à l'AT en tout cas. Peut-être qu'ils visaient plus de la terreur suggérée, genre Lovecraft, que quelque chose d'un peu plus cru et gore comme ton texte ?
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Le Pourvoyeur
Avec (beaucoup) de retard je réponds, parce que j'aime pas que des gens aient laissé un avis sur mes textes sans y avoir répondu (même 3 mois après, hum).
D'accord avec toi Cath' pour les mentions aux blessures, mais je ne voulais pas (au moment où le gars se réveille) en dire trop, pour que la "surprise" des deux mains coupées arrive à la fin. Je voulais laisser ça à la fin comme un effet de mauvaise farce, en guise de chute.
Mais j'ai conscience qu'il manque peut-être une chose ou deux de ce coté-là.
Pour l'histoire du paiement en cadavres, je voulais laisser ça volontairement dans une espèce de flou, pour que les protagonistes puissent eux-même interpréter la règle à leur convenance. De façon tacite, on imagine que le gars (le pourvoyeur) demande un paiement en "nature", en cadavres bien frais, mais justement, si les lascars essaient d'esquiver la chose, peuvent-ils se mettre en danger ?
C'est de cette idée simple qu'est partie l'idée du carnage. "Le Pourvoyeur n'était pas content, vous n'avez pas obéi au règlement".
Mais peut-être ce point serait-il aussi à revoir.
Je m'y re-pencherais dans les temps à venir, quand ma plume aura repris un peu du poil de la bête
Merci en tous cas pour vos lectures et commentaires qui me font chaud au coeur.
D'accord avec toi Cath' pour les mentions aux blessures, mais je ne voulais pas (au moment où le gars se réveille) en dire trop, pour que la "surprise" des deux mains coupées arrive à la fin. Je voulais laisser ça à la fin comme un effet de mauvaise farce, en guise de chute.
Mais j'ai conscience qu'il manque peut-être une chose ou deux de ce coté-là.
Pour l'histoire du paiement en cadavres, je voulais laisser ça volontairement dans une espèce de flou, pour que les protagonistes puissent eux-même interpréter la règle à leur convenance. De façon tacite, on imagine que le gars (le pourvoyeur) demande un paiement en "nature", en cadavres bien frais, mais justement, si les lascars essaient d'esquiver la chose, peuvent-ils se mettre en danger ?
C'est de cette idée simple qu'est partie l'idée du carnage. "Le Pourvoyeur n'était pas content, vous n'avez pas obéi au règlement".
Mais peut-être ce point serait-il aussi à revoir.
Je m'y re-pencherais dans les temps à venir, quand ma plume aura repris un peu du poil de la bête
Merci en tous cas pour vos lectures et commentaires qui me font chaud au coeur.
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
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