Vertiges.
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Tak
Martin-
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Vertiges.
On prend les mêmes et on recommence... C'est ça ? Te voici, une fois de plus cloitré dans des WC publics, ceux qui sont vers l'hôtel de ville. La dernière fois c'était dans un bar miteux du vieux Lyon.
On dirait que ça t'arrive de plus en plus souvent, ce genre de choses... Il suffit parfois d'une phrase inopportune, d'un souvenir un peu refoulé, d'une chanson chargée d'histoire personnelle pour que la machine se remette en marche.
Alors tes milliards de neurones semblent faire comme bon leur semble, puis tu as cette sensation que ta tête prend feu et tu te sens submergé par une vague d'émotions contradictoires et inopinées...
L'espace d'un instant, tout te devient alors insupportable : Les odeurs du fast-food d'en face, la voix de cette fille qui te parle en te caressant la jambe, la lumière dégueulasse de cette enseigne de bar, le gout de ta propre salive, même le contact ordinairement rassurant de ta montre... Tu commences par froncer les sourcils, un peu plus que d'habitude. Puis tes dents vont se mettre à grincer à cause du frottement de ta canine inférieure droite contre ta canine supérieure droite... C'est automatique, pas moyen de t'en empêcher.
Lorsque tout te devient alors intenable, que tu es sur le point de renverser la table pour partir en courant, que tu as envie de gifler cette fille qui te colle désormais de trop près...
Ta poitrine est brûlante, ton cerveau semble traversé par des pics de glace et tu commences à te demander ce que tu fiches là... Alors tu fuis.
Alors, ça faisait quoi ? Quelques jours ? C'est décidément de plus en plus fréquent ces crises.
C'est presque toujours la même chose.
Tu vas commencer par verrouiller la porte des cabinets et par te laisser couler contre le panneau de bois. Cet ultime rempart avec la fête qui bat son plein, avec ce semblant de réalité. Te voilà en sécurité. Pour l'instant.
Comme toujours, tu vas essayer de te contenir : Tu vas chercher ton zippo en tremblant pendant un instant avant de te rendre compte qu'il est dans ta main crispée, puis tu vas allumer cette blonde que tu as aux lèvres, toujours aussi fébrile.
Tu t'en fous de fumer là où c'est interdit. De toutes façons, il y a peu de choses dont tu ne te fiches pas à cet instant précis.
Malgré la fumée et la nicotine, d'ordinaire apaisants, ça ne va pas mieux. Au contraire. Tu trembles de plus en plus et le frottement de tes deux canines se fait plus rapide et plus intense. Ta gencive commence à saigner un peu.
Tu as les tripes nouées comme un jokari mal rangé. La nausée qui te terrasse va même jusqu'à te faire t'allonger par terre.
Il faut fermer les yeux.
Tu te lèves enfin, quelques instants plus tard, pour t'approcher du robinet car tu as la bouche pâteuse.
Tu n'iras pourtant pas jusque là car tu le verras.
Ce drôle de type.
Plus vraiment un garçon, pas encore un homme... Ce gars étrange aux cheveux ébouriffés, portant ses lunettes comme un serre-tête. Ce mec un peu miteux qui porte une veste élimée et des vêtements un peu trop larges... C'est bien toi.
Alors tu vas plonger ton regard dans ces yeux gris et cernés.
Il est vraiment misérable, ce gars. Tu ne trouves pas ? On a envie de lui coller une paire de baffes pour le réveiller.
Ses cheveux sont ternes, ses traits tirés. On peut apercevoir une vieille cicatrice sur sa joue mal rasée et la lentille qu'il porte à l’œil gauche.
Tu es révulsé à la vue de ce personnage pathétique. Et pourtant, tu es incapable de détacher ton regard de lui...
Ton ventre est comme un volcan bouillonnant, et comme à chaque fois, c'est cet instant que tu vas choisir pour te laisser submerger par cette vague d'émotion que tu cherches à repousser depuis une heure.
Qu'est-ce que c'est ? Cette boule de nœuds qui te ravage le ventre, cette marche militaire qui défile sourdement dans ton crâne... Et ces larmes qui s'écrasent sur l'émail blanc du lavabo.
As-tu peur ? Es-tu triste ? Es-tu en colère ?
Si seulement tu savais... Si seulement tu pouvais expliquer ce mélange beaucoup trop subtil de frustration, de terreur, d'angoisse et de nostalgie qui te dévore de l'intérieur, comme si ton estomac était rempli de produits corrosifs.
Comme tu aimerais que l'on te sauve, que l'on puisse te comprendre et t'aider sans que tu aies à parler ou à expliquer tout ça.
A quoi bon chercher les origines de ce malaise ? Tu crois que ça a un sens ?
Tous les jours tu traverse cette voie de chemin de fer pour aller au boulot. Et chaque soir, après avoir reçu ta dose d'engueulades, tu regardes les trains passer en massant tes épaules courbatues. Tu y penses tous les jours, sans exception : Ne serait-ce pas plus simple de laisser tomber ?
Hélas... Si seulement tu n'étais pas si lâche.
Tu as conscience de ta propre faiblesse, des maux qui habitent ton être, de ton incapacité à faire confiance à qui que ce soit, de te lier durablement, de te projeter ne serait-ce que quelques mois avant...
Tu as conscience de ton impuissance face à tout ça.
Et ça aussi ça te ronge, n'est-ce pas ?
Alors que tu cherches à retenir tes sanglots, tu te passes une rasade d'eau sur le visage. Tu rallumes ta cigarette en tremblant. Il faut que tu reprennes le contrôle, n'est-ce pas ? Tu poses ton front brûlant contre le mur glacé.
Tu as, l'espace d'une seconde, la sensation que tout s'est apaisé. Il est temps de sortir, retrouver cette fille et les autres membres de votre groupe...
Puis tu croises encore ce regard de chien battu dans le reflet de ce type... Et brusquement, toutes les vannes que tu viens de fermer semblent se rouvrir, comme un grand incendie reprenant soudain.
Tu as le vertige, comme si tu tombais dans le vide. Ta cigarette s'écrase au sol, balançant quelques étincelles... Ta tête semble sur le point d'imploser.
Alors. Tu déploies ton bras gauche, arme ton coude et projette ta main en avant, la serrant pile au moment de l'impact.
Des éclats de miroir brisés s'éparpillent sur le sol et quelques gouttes de sang s'étalent sur le mur adjacent.
En sortant, tu soupires et dépose un billet sur le comptoir.
Personne n'a rien remarqué.
Alors tu t'en vas, sans un bruit.
On dirait que ça t'arrive de plus en plus souvent, ce genre de choses... Il suffit parfois d'une phrase inopportune, d'un souvenir un peu refoulé, d'une chanson chargée d'histoire personnelle pour que la machine se remette en marche.
Alors tes milliards de neurones semblent faire comme bon leur semble, puis tu as cette sensation que ta tête prend feu et tu te sens submergé par une vague d'émotions contradictoires et inopinées...
L'espace d'un instant, tout te devient alors insupportable : Les odeurs du fast-food d'en face, la voix de cette fille qui te parle en te caressant la jambe, la lumière dégueulasse de cette enseigne de bar, le gout de ta propre salive, même le contact ordinairement rassurant de ta montre... Tu commences par froncer les sourcils, un peu plus que d'habitude. Puis tes dents vont se mettre à grincer à cause du frottement de ta canine inférieure droite contre ta canine supérieure droite... C'est automatique, pas moyen de t'en empêcher.
Lorsque tout te devient alors intenable, que tu es sur le point de renverser la table pour partir en courant, que tu as envie de gifler cette fille qui te colle désormais de trop près...
Ta poitrine est brûlante, ton cerveau semble traversé par des pics de glace et tu commences à te demander ce que tu fiches là... Alors tu fuis.
Alors, ça faisait quoi ? Quelques jours ? C'est décidément de plus en plus fréquent ces crises.
C'est presque toujours la même chose.
Tu vas commencer par verrouiller la porte des cabinets et par te laisser couler contre le panneau de bois. Cet ultime rempart avec la fête qui bat son plein, avec ce semblant de réalité. Te voilà en sécurité. Pour l'instant.
Comme toujours, tu vas essayer de te contenir : Tu vas chercher ton zippo en tremblant pendant un instant avant de te rendre compte qu'il est dans ta main crispée, puis tu vas allumer cette blonde que tu as aux lèvres, toujours aussi fébrile.
Tu t'en fous de fumer là où c'est interdit. De toutes façons, il y a peu de choses dont tu ne te fiches pas à cet instant précis.
Malgré la fumée et la nicotine, d'ordinaire apaisants, ça ne va pas mieux. Au contraire. Tu trembles de plus en plus et le frottement de tes deux canines se fait plus rapide et plus intense. Ta gencive commence à saigner un peu.
Tu as les tripes nouées comme un jokari mal rangé. La nausée qui te terrasse va même jusqu'à te faire t'allonger par terre.
Il faut fermer les yeux.
Tu te lèves enfin, quelques instants plus tard, pour t'approcher du robinet car tu as la bouche pâteuse.
Tu n'iras pourtant pas jusque là car tu le verras.
Ce drôle de type.
Plus vraiment un garçon, pas encore un homme... Ce gars étrange aux cheveux ébouriffés, portant ses lunettes comme un serre-tête. Ce mec un peu miteux qui porte une veste élimée et des vêtements un peu trop larges... C'est bien toi.
Alors tu vas plonger ton regard dans ces yeux gris et cernés.
Il est vraiment misérable, ce gars. Tu ne trouves pas ? On a envie de lui coller une paire de baffes pour le réveiller.
Ses cheveux sont ternes, ses traits tirés. On peut apercevoir une vieille cicatrice sur sa joue mal rasée et la lentille qu'il porte à l’œil gauche.
Tu es révulsé à la vue de ce personnage pathétique. Et pourtant, tu es incapable de détacher ton regard de lui...
Ton ventre est comme un volcan bouillonnant, et comme à chaque fois, c'est cet instant que tu vas choisir pour te laisser submerger par cette vague d'émotion que tu cherches à repousser depuis une heure.
Qu'est-ce que c'est ? Cette boule de nœuds qui te ravage le ventre, cette marche militaire qui défile sourdement dans ton crâne... Et ces larmes qui s'écrasent sur l'émail blanc du lavabo.
As-tu peur ? Es-tu triste ? Es-tu en colère ?
Si seulement tu savais... Si seulement tu pouvais expliquer ce mélange beaucoup trop subtil de frustration, de terreur, d'angoisse et de nostalgie qui te dévore de l'intérieur, comme si ton estomac était rempli de produits corrosifs.
Comme tu aimerais que l'on te sauve, que l'on puisse te comprendre et t'aider sans que tu aies à parler ou à expliquer tout ça.
A quoi bon chercher les origines de ce malaise ? Tu crois que ça a un sens ?
Tous les jours tu traverse cette voie de chemin de fer pour aller au boulot. Et chaque soir, après avoir reçu ta dose d'engueulades, tu regardes les trains passer en massant tes épaules courbatues. Tu y penses tous les jours, sans exception : Ne serait-ce pas plus simple de laisser tomber ?
Hélas... Si seulement tu n'étais pas si lâche.
Tu as conscience de ta propre faiblesse, des maux qui habitent ton être, de ton incapacité à faire confiance à qui que ce soit, de te lier durablement, de te projeter ne serait-ce que quelques mois avant...
Tu as conscience de ton impuissance face à tout ça.
Et ça aussi ça te ronge, n'est-ce pas ?
Alors que tu cherches à retenir tes sanglots, tu te passes une rasade d'eau sur le visage. Tu rallumes ta cigarette en tremblant. Il faut que tu reprennes le contrôle, n'est-ce pas ? Tu poses ton front brûlant contre le mur glacé.
Tu as, l'espace d'une seconde, la sensation que tout s'est apaisé. Il est temps de sortir, retrouver cette fille et les autres membres de votre groupe...
Puis tu croises encore ce regard de chien battu dans le reflet de ce type... Et brusquement, toutes les vannes que tu viens de fermer semblent se rouvrir, comme un grand incendie reprenant soudain.
Tu as le vertige, comme si tu tombais dans le vide. Ta cigarette s'écrase au sol, balançant quelques étincelles... Ta tête semble sur le point d'imploser.
Alors. Tu déploies ton bras gauche, arme ton coude et projette ta main en avant, la serrant pile au moment de l'impact.
Des éclats de miroir brisés s'éparpillent sur le sol et quelques gouttes de sang s'étalent sur le mur adjacent.
En sortant, tu soupires et dépose un billet sur le comptoir.
Personne n'a rien remarqué.
Alors tu t'en vas, sans un bruit.
Whatever happens, happens...
Martin-- Écritoirien émasculé
- Messages : 368
Date d'inscription : 12/11/2015
Age : 27
Localisation : Toulouse (la ville rôse, ouais)
Re: Vertiges.
Un bon texte, Martin.
Tu es bien dans le thème, l'écriture est pas mal (quelques tournures un peu lourdes par endroits, ceci dit) et certaines images sont bien trouvées. Après, comme je disais, y'a quelques tournures, quelques phrases un peu chargées, qui rendent la lecture moins fluide, par moments.
Un exemple : "submergé par une vague d'émotions contradictoires et inopinées... " > le "inopinées" me semble un peu superflu. Ce genre de petites choses.
Pour le reste c'est pas mal, bien que le trait me paraisse légèrement forcé - on a bien compris le mal-être de ton personnage, pas besoin d'en faire des caisses. Mais il y a néanmoins une certaine justesse dans le ressenti et les réactions du personnage, qui fait qu'on adhère assez vite malgré les petites broutilles.
Un atelier réussi donc, mais qui gagnerait à être légèrement condensé, selon moi.
Tu es bien dans le thème, l'écriture est pas mal (quelques tournures un peu lourdes par endroits, ceci dit) et certaines images sont bien trouvées. Après, comme je disais, y'a quelques tournures, quelques phrases un peu chargées, qui rendent la lecture moins fluide, par moments.
Un exemple : "submergé par une vague d'émotions contradictoires et inopinées... " > le "inopinées" me semble un peu superflu. Ce genre de petites choses.
Pour le reste c'est pas mal, bien que le trait me paraisse légèrement forcé - on a bien compris le mal-être de ton personnage, pas besoin d'en faire des caisses. Mais il y a néanmoins une certaine justesse dans le ressenti et les réactions du personnage, qui fait qu'on adhère assez vite malgré les petites broutilles.
Un atelier réussi donc, mais qui gagnerait à être légèrement condensé, selon moi.
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Vertiges.
Le maelstrom des sentiments est très bien rendu, le texte emporte toujours plus loin. Il est fort et ton personnage acquière une vraie présence, une réelle consistance. C'est un peu long (c'est ce que je me suis dit en ouvrant le sujet), tant pis, ça se lit bien et c'était justifié.
Je ne sais pas s'il faut dire que le trait est forcé, quand ça fait mal à ce point, cela annihile toute retenue et tu as bien rendu cet aspect.
Je ne sais pas s'il faut dire que le trait est forcé, quand ça fait mal à ce point, cela annihile toute retenue et tu as bien rendu cet aspect.
"Ils nous pissent dessus et ils ne nous font même pas croire qu'il pleut." Dr Augustine, Avatar
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Vertiges.
Hey ! Merci pour vos commentaires.
Je suis assez d'accord, c'est quand même un peu long. Mais j'avais du mal à tailler dans la matière, j'avais trop peur de perdre en justesse.
Je voulais vraiment que ce maelstrom, comme dit Perro, perde de sa puissance.
En revanche, il est indéniable que certaines phrases sont un peu lourdes comme celle qu'a utilisé Tak à titre d'exemple... Je vais voir comme je peux alléger ça.
Je suis assez d'accord, c'est quand même un peu long. Mais j'avais du mal à tailler dans la matière, j'avais trop peur de perdre en justesse.
Je voulais vraiment que ce maelstrom, comme dit Perro, perde de sa puissance.
En revanche, il est indéniable que certaines phrases sont un peu lourdes comme celle qu'a utilisé Tak à titre d'exemple... Je vais voir comme je peux alléger ça.
Whatever happens, happens...
Martin-- Écritoirien émasculé
- Messages : 368
Date d'inscription : 12/11/2015
Age : 27
Localisation : Toulouse (la ville rôse, ouais)
Re: Vertiges.
J'ai beaucoup apprécié la forme, malgré certaines phrases qui auraient mérité d'être écourtées.
Je suis un peu frustré par le fond, car le type est écrasé par le mal être, d'accord, mais pourquoi ? Tu décris l'état présent, sans trop t’appesantir sur le background. Mais c'est un texte court, un exercice, alors j'en reste à la bonne impression de départ, celle d'un texte intéressant, décrivant fort bien les puissantes émotions ressenties par le personnage.
Avec le respect, tu thème, bien entendu.
Je suis un peu frustré par le fond, car le type est écrasé par le mal être, d'accord, mais pourquoi ? Tu décris l'état présent, sans trop t’appesantir sur le background. Mais c'est un texte court, un exercice, alors j'en reste à la bonne impression de départ, celle d'un texte intéressant, décrivant fort bien les puissantes émotions ressenties par le personnage.
Avec le respect, tu thème, bien entendu.
Re: Vertiges.
Hm... M'attarder sur le background aurait encore allongé le texte (bien que ce fut mon intention au départ) mais je suis d'accord avec toi, ça mérite d'être approfondi. Je crois que je vais en écrire une version plus longue, cet atelier m'a donné une bonne idée de nouvelle.
Merci pour ton commentaire en tout cas !
Merci pour ton commentaire en tout cas !
Whatever happens, happens...
Martin-- Écritoirien émasculé
- Messages : 368
Date d'inscription : 12/11/2015
Age : 27
Localisation : Toulouse (la ville rôse, ouais)
Re: Vertiges.
J'ai beaucoup aimé, c'est très fort !
Maintenant j'attends LA nouvelle à partir de ce court texte - apéritif.
Belle variation autour du dégoût de soi,
Maintenant j'attends LA nouvelle à partir de ce court texte - apéritif.
Belle variation autour du dégoût de soi,
- Spoiler:
- si bien imagée avec l'idée du miroir qu'il ne supporte pas et qu'il casse.
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Vertiges.
Un peu long peut-être pour un atelier (quoique je ne sais pas s'il y a une limite), mais ça n'a pas gâché ma lecture, c'était très bien rendu. Petit +, cette introspection face au miroir. A défaut de passer à l'acte une bonne fois pour toutes, il tue son image. En attendant.
J'ai vraiment bien aimé, et atelier réussi pour ce qui est du "tu".
J'ai vraiment bien aimé, et atelier réussi pour ce qui est du "tu".
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 47
Localisation : au fond à droite
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