L'écrivain (texte retiré)

Et bien, pour ma dernière lecture du concours, j'ai inconsciemment garder le meilleur pour la fin. Le podium va être épique à faire, c'est sûr.

Tout comme Eimelle, je n'avais pas saisi à 100% le pourquoi du comment.

Spoiler:

A part ce détail sans grande importance, je n'ai rien à redire. L'idée est originale et bonne, entre poésie et noirceur. Quelques maladresses, mais si peu importantes que je ne saurais m'en souvenir à présent. Bref, je n'aurais pas pu mieux finir mes lectures du concours qu'avec ce texte.

Ne manque qu'un peu de maturité d'expérience, autant dans la technique que dans la sensibilité, pour que ce texte soit parfait.
Rien à rajouter aux autres commentaires, un très bon moment, bravo.

Enfin je lis ton texte Purple ! Plusieurs jours que je voulais le faire, mais en vain. Or donc, j'ai bien aimé ! L'ensemble se lit plutôt bien, facilement même : c'est fluide, bravo. Au début cependant, le récit m'a paru un peu obscur, mais cela vient de moi. Je ne suis pas franchement au taquet aujourd'hui. Et puis les choses s'éclairent rapidement. J'ai aimé la double narration : ce que vit ton poète et les souvenirs en italique, je trouve cela très intéressant comme technique. J'hésite un peu sur certains points, qui, sans doute, ne concernent que moi. Toutefois je vais quand même te les dire. Rien de méchant mais comme cela m'est venu à la lecture de ton texte, pourquoi ne pas en faire état ? Je pense que le récit aurait eu plus d'impact s'il avait été écrit au présent. Après tout, ce que vit ton poète, il le vit sur le coup et tous les jours... Du coup, le présent aurait été intéressant. D'autant que je trouve que cela confère souvent plus de mystère à un récit court. Par ailleurs, j'ai eu une hésitation quant à la description de Lilith. Tu dis je crois que 'le sang de ses victimes habillait sa peau immaculée', ou quelque chose du genre. Or, je me dis qu'une chose peut difficilement être immaculée tout en étant tachée de sang... Non ? Pour le reste, rien à redire sinon que j'ai effectivement bien aimé ton texte...

Purple voulait dire sans doute que la peau de Lilith était très blanche. Mais "immaculée", plutôt que "blanche", exprime l'idée d'être "sans tache", ce qui ne va pas avec le fait qu'elle soit couverte de sang.

Il aurait fallu écrire plutôt que le sang des victimes habillait sa peau blanche, ou pâle, ou diaphane, ce qui exprimait quelque chose de la couleur même de la peau. Mais c'est juste une expression inappropriée, rien de dramatique pour l'ensemble.

Merci à tout le monde pour vos commentaires.
Oui, je le reconnais, je n'aurais pas du utiliser "immaculée", c'est une erreur. Les propositions de Paladin sont bien meilleures et plus adaptées.

C'est pas mal du tout ! Vraiment pas mal du tout, même ! Ton texte a une grande qualité : il m'a marquée dès la première lecture. Bien joué ! Je sais pas pour les autres, mais moi, j'aimerais bien lire du "written by Purple" plus souvent !

Merci Naëlle. ^^

Voilà un superbe texte qui noue la gorge et auquel tout écrivain est susceptible de s'identifier. Quelle horreur d'imaginer les tourments qui peuvent découler de notre passion ! Certes, il n'est pas exempts des petits défauts de style qui ont déjà été cités, mais le reste est excellent, tu as une très jolie plume. Un de mes textes préférés du concours.

Merci Plumitive.

Avant de m'inscrire ce texte m'avait déjà beaucoup frappé. Pour te dire, je l'avais transféré sur ma liseuse.
Le dilemme de l'écrivain est bien rendu.
J'ai l'impression en relisant que l'enfer pour lui est d'avoir perdu sa capacité d'écrire. Mais que il lui reste un paradis: ne pas pouvoir créer pour le démon?
Je me trompes?

Non, ce n'est pas un paradis. Ton analyse est intéressante, mais je ne le voie absolument pas comme ça.
Il voudrait écrire, car il voudrait échapper à la douleur de la punition infligé par ses bourreaux. Il essaye vraiment au début. C'est peut être un peu exagéré, mais d'une certaine manière c'est un lâche, qui tente de fuir la douleur et la peine. Il n'y a pas de contre partie à son malheur, pas de bon côté, de relativisation possible, ou de choix.
Il est complètement dans l'enfer (ou les enfers: de ne pas pouvoir échapper à la douleur, enfer de cet amour odieux qui le hante...), mais bien qu'il le veuille, il ne peut pas non plus s'enfuir de cet enfer, car le véritable enfer c'est écrire. Il en est incapable.