Une tasse de thé ?
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Murphy Myers
Catherine Robert
Perroccina
Eimelle
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Re: Une tasse de thé ?
Salut,
Pour ma part, j'ai cru au début
Je n'ai peut' être pas assez ouvert mon esprit alors j'ai donné ma langue au chat et c'est plus clair à present. Cependant je pense que La difficulté dans ton histoire qui a un coté assez mystique ou métaphysique ou les deux d'ailleurs, c'est d'emmener progressivement le lecteur jusqu'au dénouement tout en lui donnant les indices qui lui permettrons de comprendre ou tu veux en venir sans tuer l'intrigue trop top. C'est une question de dosage je crois. Sinon j'ai bien aimé ce texte composé de phrases courtes mais qui ne manque pas de détail. bref je ne vais pas reprendre tout ce qui c'est déjà dis mais à mon avis il ne lui manque pas grand chose a ton récit.
Pour ma part, j'ai cru au début
- Spoiler:
- que le thé était empoisonné par cette femme complètement cinglé, envahi d'une passion morbide pour son amant et prête a tout pour le garder (un genre de "liaison fatale" version horreur)
- Spoiler:
- apparaît la petite fille et là je me suis dit qu'en fait cette femme se venge d'un type responsable de la mort de sa gosse.
- Spoiler:
- ce n'était qu'un cauchemars post op.
Je n'ai peut' être pas assez ouvert mon esprit alors j'ai donné ma langue au chat et c'est plus clair à present. Cependant je pense que La difficulté dans ton histoire qui a un coté assez mystique ou métaphysique ou les deux d'ailleurs, c'est d'emmener progressivement le lecteur jusqu'au dénouement tout en lui donnant les indices qui lui permettrons de comprendre ou tu veux en venir sans tuer l'intrigue trop top. C'est une question de dosage je crois. Sinon j'ai bien aimé ce texte composé de phrases courtes mais qui ne manque pas de détail. bref je ne vais pas reprendre tout ce qui c'est déjà dis mais à mon avis il ne lui manque pas grand chose a ton récit.
Cyrano- Apprenti égorgeur
- Messages : 38
Date d'inscription : 03/02/2015
Age : 44
Localisation : Marseille
Re: Une tasse de thé ?
Bonjour,
Merci Lester et Cyrano pour vos lectures.
Ce texte n'est pas encore très au point, il faut que je le retravaille en effet. Je ne sais pas quand ni comment, mais il va falloir que je le fasse ! lol
Merci à vous,
Bises
Eimelle
Merci Lester et Cyrano pour vos lectures.
Ce texte n'est pas encore très au point, il faut que je le retravaille en effet. Je ne sais pas quand ni comment, mais il va falloir que je le fasse ! lol
Merci à vous,
Bises
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Une tasse de thé ?
Salut Eimelle !
Je ne sais pas où tu en es avec ce texte, mais comme il n'est pas très long, je profite du moment que j'ai devant moi pour en faire ma critique.
Je commence par mes remarques au fil de l'eau.
"Encore cette femme métisse" => "Encore cette métisse", le femme est implicite.
"Un mauvais réflexe me fait renverser la tasse de thé qu'elle me présente" => pas besoin de préciser "de thé". ça fait trois ou quatre fois qu'on l'évoque, on sait ce qu'il y a dans la tasse.
"Cela va te réchauffer" : répétition. Tu pourrais mettre un "ça te fera du bien" à la place, mais j'ai cru lire que ce n'était pas du tout le but recherché. Un "Tu le mérites" induirait une touche de rétribution des actes. Mais une simple insistance pourrait aussi faire l'affaire.
On a aucune idée du ton qu'elle emploie pour lui parler. Il est pourtant important. Il pourrait être cynique, ironique, mielleux, brusque ou doucereux, et induire une gêne chez le héros qui ne semble pas comprendre la raison de toutes ces attentions. ( ou alors je comprends mal, ça mériterait d'être un peu plus explicite)
Passons sur les variations variées...
Tu parles de moment apaisé, mais ton héros l'est-il ? Encore une fois, je pense qu'il faudrait mettre son malaise en exergue.
Pourquoi ce "d'ailleurs" ? Quelles sont ces importations ?
"Pour que je boive son thé".
Gui-Mi et Hi-di... Elles sont deux ? c'est la même ?
"Je la renverse". On se doute que tu parles de la tasse, mais le référent le plus proche du pronom, c'est la femme, du coup, c'est pas très net.
Répétition de "Porte de sortie". Tu peux utiliser "issue", "de secours", ou pas.
"Et parfois, on ne les revoit pas."
"l'interromps-je", correct, mais ça sonne mal au présent. "la coupé-je" marche mieux, à mon avis, bien que la graphie en soi un peu plus étrange.
"Je regarde la femme" ça fait beaucoup de femme. Je comprends que tu dois essayer d'apporter un contraste femme/fillette, mais là, le pronom "la" suffirait.
"Et je secoue la tête." répétition du "Et", qui peut être enlevé.
"sur elles-même", à moins que tu ne parles de la femme, mais je ne crois pas.
"ma tasse de thé" ça fait beaucoup trop de tasse de thé... Je te conseille d'élaguer soit la tasse soit le thé, et de trouver des équivalences dans les autres passages.
"Tu ne le connais pas? ?"
Euh... les infirmières qui se font les ongles à l'hosto... Déjà faudrait qu'elles aient le temps, ce qui n'est pas gagné, et puis c'est pas très en accord avec les règles d'hygiène, non ?
Hum, j'arrive à la fin. Je dois avouer que ça me laisse pas mal dubitatif.
- Pourquoi la métisse change-t-elle soudain d'attitude ? Je trouve que son insistance aurait provoqué un malaise plus puissant si elle avait continuer d'agir avec une sorte de haine froide et mielleuse.
- Je vois le rôle symbolique du thé dans ton histoire, mais j'ai plus de mal à comprendre s'il a des effets sur le buveur. Si c'est le cas, tu pourrais étoffer un peu ton texte en montrant plus ce que le héros ressent et en particulier l'altération de ses perception, l'emballement de son coeur, lorsqu'il consomme le breuvage.
- Pour moi, la fin ne cadre pas assez avec le reste. J'aurais bien vu une boucle avec un retour dans l'univers doucereux du début et peut-être une évocation plus nette des fillettes.
- L'évocation des policiers et du commerce du thé sont anachroniques. ils perturbent plus qu'ils n'éclairent la situation. En les enlevant, tu ne perdras rien à ton histoire.
- A la rigueur, à la place du " on n'appelle pas la police pour un arrêt cardiaque", j'aurais plus vu un " Ne vous inquiétez pas, vous n'irez nulle part" qui renforcerait l'impression d'enfermement et de maîtrise de la part de la geôlière.
- L'infirmière aurait pu avoir la peau sombre d'une indienne.
- En fait, ça manque de lien. Entre le début et la fin, et dans le déroulement. On manque d'indice, d'une main courante pour guider notre compréhension.
- Les tasses de thé géantes, m'ont fait pensé plus à un délire halluciné qu'à une torture psychologique.
Voilà, je ne pense pas avoir découvert ce qui te gênait dans ton texte, mais j'espère que ça t'aidera à le faire. Il y a de l'idée dans ton texte, mais il manque encore de mise en ordre pour développer tout son potentiel.
Je ne sais pas où tu en es avec ce texte, mais comme il n'est pas très long, je profite du moment que j'ai devant moi pour en faire ma critique.
Je commence par mes remarques au fil de l'eau.
"Encore cette femme métisse" => "Encore cette métisse", le femme est implicite.
"Un mauvais réflexe me fait renverser la tasse de thé qu'elle me présente" => pas besoin de préciser "de thé". ça fait trois ou quatre fois qu'on l'évoque, on sait ce qu'il y a dans la tasse.
"Cela va te réchauffer" : répétition. Tu pourrais mettre un "ça te fera du bien" à la place, mais j'ai cru lire que ce n'était pas du tout le but recherché. Un "Tu le mérites" induirait une touche de rétribution des actes. Mais une simple insistance pourrait aussi faire l'affaire.
On a aucune idée du ton qu'elle emploie pour lui parler. Il est pourtant important. Il pourrait être cynique, ironique, mielleux, brusque ou doucereux, et induire une gêne chez le héros qui ne semble pas comprendre la raison de toutes ces attentions. ( ou alors je comprends mal, ça mériterait d'être un peu plus explicite)
Passons sur les variations variées...
Tu parles de moment apaisé, mais ton héros l'est-il ? Encore une fois, je pense qu'il faudrait mettre son malaise en exergue.
Pourquoi ce "d'ailleurs" ? Quelles sont ces importations ?
"Pour que je boive son thé".
Gui-Mi et Hi-di... Elles sont deux ? c'est la même ?
"Je la renverse". On se doute que tu parles de la tasse, mais le référent le plus proche du pronom, c'est la femme, du coup, c'est pas très net.
Répétition de "Porte de sortie". Tu peux utiliser "issue", "de secours", ou pas.
"Et parfois, on ne les revoit pas."
"l'interromps-je", correct, mais ça sonne mal au présent. "la coupé-je" marche mieux, à mon avis, bien que la graphie en soi un peu plus étrange.
"Je regarde la femme" ça fait beaucoup de femme. Je comprends que tu dois essayer d'apporter un contraste femme/fillette, mais là, le pronom "la" suffirait.
"Et je secoue la tête." répétition du "Et", qui peut être enlevé.
"sur elles-même", à moins que tu ne parles de la femme, mais je ne crois pas.
"ma tasse de thé" ça fait beaucoup trop de tasse de thé... Je te conseille d'élaguer soit la tasse soit le thé, et de trouver des équivalences dans les autres passages.
"Tu ne le connais pas? ?"
Euh... les infirmières qui se font les ongles à l'hosto... Déjà faudrait qu'elles aient le temps, ce qui n'est pas gagné, et puis c'est pas très en accord avec les règles d'hygiène, non ?
Hum, j'arrive à la fin. Je dois avouer que ça me laisse pas mal dubitatif.
- Pourquoi la métisse change-t-elle soudain d'attitude ? Je trouve que son insistance aurait provoqué un malaise plus puissant si elle avait continuer d'agir avec une sorte de haine froide et mielleuse.
- Je vois le rôle symbolique du thé dans ton histoire, mais j'ai plus de mal à comprendre s'il a des effets sur le buveur. Si c'est le cas, tu pourrais étoffer un peu ton texte en montrant plus ce que le héros ressent et en particulier l'altération de ses perception, l'emballement de son coeur, lorsqu'il consomme le breuvage.
- Pour moi, la fin ne cadre pas assez avec le reste. J'aurais bien vu une boucle avec un retour dans l'univers doucereux du début et peut-être une évocation plus nette des fillettes.
- L'évocation des policiers et du commerce du thé sont anachroniques. ils perturbent plus qu'ils n'éclairent la situation. En les enlevant, tu ne perdras rien à ton histoire.
- A la rigueur, à la place du " on n'appelle pas la police pour un arrêt cardiaque", j'aurais plus vu un " Ne vous inquiétez pas, vous n'irez nulle part" qui renforcerait l'impression d'enfermement et de maîtrise de la part de la geôlière.
- L'infirmière aurait pu avoir la peau sombre d'une indienne.
- En fait, ça manque de lien. Entre le début et la fin, et dans le déroulement. On manque d'indice, d'une main courante pour guider notre compréhension.
- Les tasses de thé géantes, m'ont fait pensé plus à un délire halluciné qu'à une torture psychologique.
Voilà, je ne pense pas avoir découvert ce qui te gênait dans ton texte, mais j'espère que ça t'aidera à le faire. Il y a de l'idée dans ton texte, mais il manque encore de mise en ordre pour développer tout son potentiel.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Date d'inscription : 27/03/2014
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