NIGHT STALKER de Zaroff

Murphy, j'étais paisiblement en train de grignoter des chips Lay's (véridique !) en attendant la livraison des trois nouveaux TRASH quand tu as posté ton message. Dans l'intervalle, le camion est arrivé, nous avons déchargé... la marchandise (Catherine, ne va pas t'imaginer des choses), et je viens de lire ta chronique. Si j'osais, je dirais bien qu'un tel enchaînement est jouissif.

Oups. Il semble que j'aie osé.

Ah mais si tu me sers sur un plateau, je ne peux qu'imaginer ce qui a pu se passer à l'arrière du camion entre les chip's Lay's et la marchandise.

Je crois que je vais bien mentionner à ma prochaine commande que je veux des bouquins provenant du fond du camion. Vaut mieux être prudent.

Et donc, vous avez reçu les nouveaux opus. Rhaaaaaa !!! ça doit être le pied quand ça arrive. Et moi, pffff, je dois attendre jusqu'au mois prochain avant de penser à me refaire un petit plaisir (de lecture, je précise parce que vu ce qui précède, c'est mieux de préciser).

Merci Murphy pour cette belle chronique. Je vais la coller sur mon blog ce week-end, avec une petite promo pour ton site.

Cool Léo ! Il me tarde de lire ces trois merveilles.

Content d'avoir pu participer indirectement à cet instant de grande joie, Léonox (même si je suis sûr que les chips Lay's toutes seules t'auraient déjà assurée une certaine jouissance ).


C'est plutôt à moi de te remercier, Zaroff. En faire la critique a été aussi sympa que de le lire. Surtout que ça m'a permis de repousser encore un peu une autre critique que je suis pas pressé de faire, sur un livre de Bradbury plutôt décevant.

Catherine Robert a écrit:Rhaaaaaa !!! ça doit être le pied quand ça arrive.

Le pied, je sais pas trop.
13 cartons pleins à ras bord de bouquins à ranger dans l'appart !!


On va en destocker une partie chez Léonox (on va mettre les cartons sous cellophane, parce que s'il commence à apprécier les chips Lay's, je crains le pire...)

Pfff ! Petites natures ! 13 cartons c'est rien !
Et je plussoie pour le cellophane, je serai plus rassurée pour mon prochain achat.

Catherine Robert a écrit:Pfff ! Petites natures ! 13 cartons c'est rien !

C'est rien quand on vit dans une maison, en effet. En appartement, la gestion de l'espace est tout de suite plus problématique. D'où le fait que Julien et moi nous partageons le stock.

J'imagine bien.
Sans parler qu'il doit y avoir d'autres cartons qui étaient déjà là avant ceux-là. Je vous vois bien au milieu de vos cartons (j'ai une imagination fertile oui ). Plus de table, on mange sur les cartons (le pire c'est d'y manger les chip's), plus de chaise, on s'assied sur les cartons, plus de lit, on... dort (qu'est-ce que vous alliez imaginer ^^) sur les cartons.

Bon, j'arrête de flooder le topic de Zaroff.

J'ai pas dit la taille des cartons !

Zaroff a écrit:Merci Murphy pour cette belle chronique. Je vais la coller sur mon blog ce week-end, avec une petite promo pour ton site.

Regarde Murphy, je n'ai qu'une parole :
http://gorezaroff.over-blog.com/2014/11/damn-murphy.html

Et tu fais pas les choses à moitié. Merci beaucoup pour cette promo (qui n'a rien de petite d'ailleurs) ! Ça fait bizarre, c'est la première fois qu'on parle de mon blog sur internet.

Une promesse est une promesse.

Hmmmmmmmm... Willy se pourlèche les babines.

Je viens d'achever la lecture de Night Stalker et me permets de vous livrer mes premières impressions :

Un récit se déroulant dans l'Amérique des années 80 et baignant dans une atmosphère poisseuse et délétère de cauchemar urbain, finalement assez proche de celle de certains romans de la défunte collection Gore. On retrouve, ici et là, le côté délirant des films de Herschell Gordon Lewis. Les flics, bien qu'assistés par un soi-disant spécialiste du FBI, sont d'ailleurs à peine moins ridicules que ceux de Blood Feast, ce qui nous vaut quelques moments très amusants. Le gore est bien présent, parfois mêlé à des scènes de cul bien gratinées. Normal (?) puisque Night Stalker nous conte la traque d'un tueur en série adepte de la sodomie. Un flashback, réminiscent de certains passages de Dragon rouge (?) nous renvoie fugacement à l'enfance tourmentée de Richard. D'autres passages du même type auraient été les bienvenus. On aurait aimé en savoir davantage sur la genèse – et la psychologie - de ce meurtrier.
Quelques pages plus centrées sur l'ambiance que sur l'action proprement dite permettent à Zaroff de nous faire la démonstration de son grand talent d'écrivain, je pense notamment aux souvenirs d'enfance de l'une des victimes, et à l'art de préparer les cuisses de grenouilles, ainsi qu'à la découverte de l'antre de Richard par le journaliste d'origine bretonne, dont on ne peut que déplorer la disparition brutale, dans la mesure où l'on tenait sans doute là le personnage le plus intéressant du roman, et que je l'aurais bien vu réapparaître dans d'autres histoires du même type.
Bref, un roman rythmé par le Night Prowler d'AC/DC ne saurait décevoir et l'auteur nous entraîne, sans gants et sans vaseline, vers une conclusion abrupte et nihiliste, quasi-punk... «Night Prowler, and I am telling this to you There ain't nothing you can do ».