Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
+7
Lestat
Strahd Von Zarovitch
Pagan Pandemia
FRançoise GRDR
Sandra MEtty
lester l gore
Zaroff
11 participants
L'Écritoire des Ombres :: Boutique de l'Écritoire et publications des membres :: BOUTIQUE DE L'ÉCRITOIRE :: Revues, fanzines et numérique
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
ACHETER SUR AMAZON !
Dernière édition par Zaroff le Ven 20 Sep 2013 - 17:57, édité 4 fois
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Lester, je n'ai plus que trois nouvelles à lire. Je fais traîner un peu car je n'ai pas envie de le quitter tout de suite. Tu as un autre recueil en cours sinon ? Un autre projet d'écriture ?
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
T'en as pas marre ? T'en veux encore ?
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Oh que oui.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Va falloir être patient...
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Je viens d'acheter ton livre.
Mon application Kindle a planté sur mon téléphone (non on ne rit pas ça arrive il a dit monsieur Quark, ce n'est pas la faute de la coucourge que je suis ), mais super réactivité de Syllabaire, ton livre est dans ma boite !
Mon application Kindle a planté sur mon téléphone (non on ne rit pas ça arrive il a dit monsieur Quark, ce n'est pas la faute de la coucourge que je suis ), mais super réactivité de Syllabaire, ton livre est dans ma boite !
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Je te souhaite bonne lecture. Dans la partie "Chroniques de lectures", je posterai mon avis. Tu pourras y mettre le tien par la suite.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
A ma grande honte et déconfiture, je n'ai pas encore de liseuse. Et puis, je ne comprends rien à tous ces termes, je suis une burne en informatique : c'est tout juste si j'arrive à allumer le bazar, et j'ai longtemps donné du fromage à la souris en espérant qu'elle se mette enfin à bouger...
@ Zaroff : j'ai encore du matériel ancien, assez pour faire un deuxième recueil, après refonte et relecture. Et un genre de novella d'environ 27000 mots pour laquelle c'est un peu compliqué au niveau des droits. Pas de projet précis, en fait je songe sérieusement à lâcher l'écriture pour le macramé, beaucoup plus épanouissant.
@ Zaroff : j'ai encore du matériel ancien, assez pour faire un deuxième recueil, après refonte et relecture. Et un genre de novella d'environ 27000 mots pour laquelle c'est un peu compliqué au niveau des droits. Pas de projet précis, en fait je songe sérieusement à lâcher l'écriture pour le macramé, beaucoup plus épanouissant.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
lester l gore a écrit:A ma grande honte et déconfiture, je n'ai pas encore de liseuse. Et puis, je ne comprends rien à tous ces termes, je suis une burne en informatique : c'est tout juste si j'arrive à allumer le bazar, et j'ai longtemps donné du fromage à la souris en espérant qu'elle se mette enfin à bouger...
Je dis une truffe, (parce que je suis une fille et que les filles ça dit pas des gros mots, d'abord!) mais je suis, aussi très rapidement dépassée par le bidule !
Sinon, je peux donner des cours de points de croix... très "épanouissant" aussi !
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
C'est pas un gros mot, burne ! enfin, ça dépend de la taille, quoi. La première fois que j'ai ouvert Word, je croyais que c'était des lutins dans la machine qui tapaient sur des tout petits claviers.
Le point de croix, je peux pas, faut savoir compter...
(Au fait, j'y pense, un vampire peut-il faire du point de croix sans se brûler ?)
Le point de croix, je peux pas, faut savoir compter...
(Au fait, j'y pense, un vampire peut-il faire du point de croix sans se brûler ?)
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
lester l gore a écrit:Pas de projet précis, en fait je songe sérieusement à lâcher l'écriture
C'est une plaisanterie j'espère ! Sinon, je n'ai pas de liseuse et je ne possède pas de téléphone portable. Tu n'es pas seul.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
C'est une plaisanterie j'espère !
non, non, sans dec'.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Chronique de "Les douze heures de la nuit" de Lester L. Gore
Lester L. Gore plonge le lecteur dans un récit lovecraftien dès le premier texte "Dans la peau." Un dermatologue reçoit en pleine nuit une jeune femme terrorisée. Sur son corps, une abomination est tatouée sous son sein. Dagon étend son emprise sur le corps de la femme et le médecin reste impuissant. Que devient la science face à l'innommable ? Le dermatologue va en payer le prix.
J'ai toujours rêvé d'écrire une nouvelle mettant en scène les prémices du fascisme et Lester a dépassé toutes mes espérances avec cet incroyable récit (le meilleur du recueil à mon sens) où le jeune caporal Hitler devient "Le Berserker" d'un dieu nordique maudit nommé Baldrung. Après avoir été remarqué lors d'un meeting dans une brasserie, un baron l'invite à dîner chez lui. Cet aristocrate est de la société de Thulé et il possède d'étranges reliques. Hitler deviendra le réceptacle au prix d'un sacrifice humain. C'est tout simplement une nouvelle magistrale et je pèse mes mots.
On retrouve le thème de la féline (Jacques Tourneur) dans "Métamorphoses." C'est empreint de poésie dans un ton à la Seignolle et Gilles Bergal. On peut aussi citer La vouivre de Aymé. Toutes ces influences donnent un conte revisité par Lester qui ne laisse pas indifférent.
Le récit suivant, "Léo", est plus sordide car il met en scène une fillette battue et violée par son père divorcé, chanteur raté, alcoolique et drogué. Au plus fort de la violence, la vieille peluche d'Alison va réagir... "Le sanctuaire" est une histoire fantasy nettement plus longue. Elle relate la guerre du petit Peuple pour empêcher la construction d'un Centre sur un lieu ancestral. Ce récit est teinté de "Rumeurs sur le Rouergue" de Tardi et de "Faërie" de Feist. Quand le jubilatoire affronte la féérie sous des travers politico-financiers, l'ensemble forme un sacré bordel Arthurien.
Dans les années cinquante, un cryptozoologue se rend au Congo dans une tribu de pygmées. Il entend parler du "Dernier des Mokélés", une créature de la jungle. Mais comment expliquer au chef qu'il s'agit d'un monstre du Jurassique si l'on se fie aux descriptions de la tribu ? Hélas, les pygmées vont jouer un sale tour aux projets du scientifique. Lester revisite le mythe du Monde Perdu avec une touche d'humour.
Nous changeons de registre avec "Dans le reflux du temps" et le thème du voyage dans le temps. Un pilote d'avion traverse un étrange nuage et s'écrase en mer. Il est sauvé par un galion du seizième siècle avec, au fond de sa cale, un fabuleux trésor. L'homme laissera un indice pour prouver son témoignage quatre siècles plus tard !
Un homme responsable de la mort accidentelle d'un enfant subit la vengeance du dieu anaconda dans "La mort sinueuse" tandis que dans "Gibier", un chasseur traque un animal bien singulier : l'homme. Quel est donc ce chasseur à la suprématie déjouée par une espèce plus forte ?
On approche du sublime avec le récit suivant "Der Nachrichter." À Valençon, un officier SS arrive dans la garnison pour y remettre de l'ordre. Il s'occupe d'une famille juive, les Morowitz, dont le doyen est sculpteur. Vous mélangez "La forteresse noire" de F.P Wilson, "Les inhumains" de Brussolo et "Le golem" de Meyrink et vous obtiendrez un breuvage à la Lester ! Cependant, pour le lecteur avisé, le récit perdra un peu de son suspense mais il aura le mérite de subjuguer et d'étonner les autres.
"Guérison" est un conte à la Matheson teinté d'humour noir. Un homme est admis à l'hôpital psychiatrique. Il errait dans la campagne et affirmait être un homme evnu d'ailleurs. Son Q.I est exceptionnel mais le médecin doute quand même. La DGSE dépêche un agent pour recueillir sa science du futur. Mais le docteur a déjà pratiqué son traitement. Hélas, nous arrivons à la douzième et dernière nouvelle avec "L'Anneau de Seth" où nous retrouvons l'univers psychiatrique. Après avoir chiné un anneau dans une brocante, un homme a d'étranges rêves macabres se passant dans l’Égypte Antique. Des prêtres psalmodient le nom d'un dieu de l’Égypte primitive : Seth.
Formidable moment de lecture. Lester est un triptyque à lui seul : BR Bruss, Matheson et Lovecraft. Il parvient à surprendre le lecteur par des récits intenses, incisifs et surprenants à la trame équilibrée et documentée. Et, pour une somme dérisoire, vous seriez d'infâmes idiots de vous en priver.
J'ai toujours rêvé d'écrire une nouvelle mettant en scène les prémices du fascisme et Lester a dépassé toutes mes espérances avec cet incroyable récit (le meilleur du recueil à mon sens) où le jeune caporal Hitler devient "Le Berserker" d'un dieu nordique maudit nommé Baldrung. Après avoir été remarqué lors d'un meeting dans une brasserie, un baron l'invite à dîner chez lui. Cet aristocrate est de la société de Thulé et il possède d'étranges reliques. Hitler deviendra le réceptacle au prix d'un sacrifice humain. C'est tout simplement une nouvelle magistrale et je pèse mes mots.
On retrouve le thème de la féline (Jacques Tourneur) dans "Métamorphoses." C'est empreint de poésie dans un ton à la Seignolle et Gilles Bergal. On peut aussi citer La vouivre de Aymé. Toutes ces influences donnent un conte revisité par Lester qui ne laisse pas indifférent.
Le récit suivant, "Léo", est plus sordide car il met en scène une fillette battue et violée par son père divorcé, chanteur raté, alcoolique et drogué. Au plus fort de la violence, la vieille peluche d'Alison va réagir... "Le sanctuaire" est une histoire fantasy nettement plus longue. Elle relate la guerre du petit Peuple pour empêcher la construction d'un Centre sur un lieu ancestral. Ce récit est teinté de "Rumeurs sur le Rouergue" de Tardi et de "Faërie" de Feist. Quand le jubilatoire affronte la féérie sous des travers politico-financiers, l'ensemble forme un sacré bordel Arthurien.
Dans les années cinquante, un cryptozoologue se rend au Congo dans une tribu de pygmées. Il entend parler du "Dernier des Mokélés", une créature de la jungle. Mais comment expliquer au chef qu'il s'agit d'un monstre du Jurassique si l'on se fie aux descriptions de la tribu ? Hélas, les pygmées vont jouer un sale tour aux projets du scientifique. Lester revisite le mythe du Monde Perdu avec une touche d'humour.
Nous changeons de registre avec "Dans le reflux du temps" et le thème du voyage dans le temps. Un pilote d'avion traverse un étrange nuage et s'écrase en mer. Il est sauvé par un galion du seizième siècle avec, au fond de sa cale, un fabuleux trésor. L'homme laissera un indice pour prouver son témoignage quatre siècles plus tard !
Un homme responsable de la mort accidentelle d'un enfant subit la vengeance du dieu anaconda dans "La mort sinueuse" tandis que dans "Gibier", un chasseur traque un animal bien singulier : l'homme. Quel est donc ce chasseur à la suprématie déjouée par une espèce plus forte ?
On approche du sublime avec le récit suivant "Der Nachrichter." À Valençon, un officier SS arrive dans la garnison pour y remettre de l'ordre. Il s'occupe d'une famille juive, les Morowitz, dont le doyen est sculpteur. Vous mélangez "La forteresse noire" de F.P Wilson, "Les inhumains" de Brussolo et "Le golem" de Meyrink et vous obtiendrez un breuvage à la Lester ! Cependant, pour le lecteur avisé, le récit perdra un peu de son suspense mais il aura le mérite de subjuguer et d'étonner les autres.
"Guérison" est un conte à la Matheson teinté d'humour noir. Un homme est admis à l'hôpital psychiatrique. Il errait dans la campagne et affirmait être un homme evnu d'ailleurs. Son Q.I est exceptionnel mais le médecin doute quand même. La DGSE dépêche un agent pour recueillir sa science du futur. Mais le docteur a déjà pratiqué son traitement. Hélas, nous arrivons à la douzième et dernière nouvelle avec "L'Anneau de Seth" où nous retrouvons l'univers psychiatrique. Après avoir chiné un anneau dans une brocante, un homme a d'étranges rêves macabres se passant dans l’Égypte Antique. Des prêtres psalmodient le nom d'un dieu de l’Égypte primitive : Seth.
Formidable moment de lecture. Lester est un triptyque à lui seul : BR Bruss, Matheson et Lovecraft. Il parvient à surprendre le lecteur par des récits intenses, incisifs et surprenants à la trame équilibrée et documentée. Et, pour une somme dérisoire, vous seriez d'infâmes idiots de vous en priver.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: Les douze heures de la nuit - Lester L. Gore
Chronique mise en ligne sur mon blog de lectures :
http://lectures-sanguinolentes-gore-affreuses-et-necessaires.over-blog.com/article-les-douze-heures-de-la-nuit-lester-l-gore-108563771.html
Lien mis sur page FB.
http://lectures-sanguinolentes-gore-affreuses-et-necessaires.over-blog.com/article-les-douze-heures-de-la-nuit-lester-l-gore-108563771.html
Lien mis sur page FB.
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
Notre groupe Facebook
"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Lester L. Gore
» Vos bibliothèques personnelles
» Les "Douze heures de la Nuit" en édition papier
» Les inédits de Lester L. Gore (texte retiré)
» Le dieu sans nom, de Serge Rollet (Lester L. Gore inside)
» Vos bibliothèques personnelles
» Les "Douze heures de la Nuit" en édition papier
» Les inédits de Lester L. Gore (texte retiré)
» Le dieu sans nom, de Serge Rollet (Lester L. Gore inside)
L'Écritoire des Ombres :: Boutique de l'Écritoire et publications des membres :: BOUTIQUE DE L'ÉCRITOIRE :: Revues, fanzines et numérique
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum