PESTILENCE de Degüellus
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Re: PESTILENCE de Degüellus
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
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"Toute variété riemannienne peut être plongée de manière isométrique dans un espace euclidien."
Ou pas.
Re: PESTILENCE de Degüellus
Wouah, voilà qui fait super plaisir.
Merci pour l'info.
Merci pour l'info.
Ça manque de viande.
Julien H- Bourreau intérimaire
- Messages : 170
Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 43
Localisation : Saint Ragondard
Re: PESTILENCE de Degüellus
Ce petit roman m'a accompagné au cours de mes longs voyages en train durant le début de l'année académique dernière. J'en garde un souvenir très clair et me permet alors de partager ici mon avis.
Tout au long de ma lecture du récit, il défilait dans mon cerveau des images teintées de marron et de vert foncé. De temps à autre, la teinte grisâtre du brouillard prenait le dessus. Et pour cause, Degüellus fait preuve d'une véritable finesse dans l'écriture des scènes très descriptives évoquant l'ambiance misérable et nauséabonde qui pèse sur le lieu de l'action. Nous en venons aux scènes de pure Body Horror, très évocatrices, qui font parfois paraître les victimes de la peste comme des zombies se décomposant...
Un fléau pestilentiel se répand sur le village médiéval et son domaine marécageux. Les peaux se couvrent de bubons suintants et les plus infortunés tombent en morceaux sous le courroux impitoyable de la contamination.
J'ai toujours grandement apprécié les histoires mettant en scène des "tueurs invisibles" ou une entité immatérielle comme principal antagoniste, à l'image de la Mort dans Final Destination ou le virus mangeur de chair de Cabin Fever. En comparaison à ces derniers, cependant, Pestilence franchit un pas dans la subtilité du fait du réalisme de la situation, délaissant l'imaginaire romancé du Moyen-Âge où preux chevaliers combattaient de terribles dragons pour sauver de belles princesse. Nous n'avons pas ici affaire à la chanson de Roland, mais bien à un véritable récit traitant de l'horreur sous l'une de ses formes les plus naturelles.
L'un des aspects les plus attrayants de l'histoire est qu'elle emprunte également certains codes des récits d'enquête ou d'aventure. Tancrède Barbet, protagoniste atypique, nous fait office de héros suffisamment attachant pour que l'on prenne plaisir à suivre ses aventures, tout en espérant qu'il échappe à un destin funeste. Le lecteur navigue aisément, en compagnie du médecin de la peste, d'une scène macabre à l'autre, arpentant les recoins les plus obscurs du village.
Enfin, le livre amorce son troisième acte sur l'un des meilleurs climax qu'il m'ait été donné de lire en littérature horrifique. Le pus suinte de partout et les chairs se répandent sur le sol. Des moines monstrueusement pestiférés, fanatiques et frénétiques, prennent d'assaut les lieux, bien plus dangereux que n'importe quelle armée de zombies. C'est gore, organique, violent, repoussant, ne craint aucunement de verser dans l'immonde et l'ignoble et, dès lors, se révèle particulièrement réjouissant !
Un très bon représentant de la Collection TRASH et surtout un roman de qualité, à mi-chemin entre l'horreur et l'aventure.
Tout au long de ma lecture du récit, il défilait dans mon cerveau des images teintées de marron et de vert foncé. De temps à autre, la teinte grisâtre du brouillard prenait le dessus. Et pour cause, Degüellus fait preuve d'une véritable finesse dans l'écriture des scènes très descriptives évoquant l'ambiance misérable et nauséabonde qui pèse sur le lieu de l'action. Nous en venons aux scènes de pure Body Horror, très évocatrices, qui font parfois paraître les victimes de la peste comme des zombies se décomposant...
Un fléau pestilentiel se répand sur le village médiéval et son domaine marécageux. Les peaux se couvrent de bubons suintants et les plus infortunés tombent en morceaux sous le courroux impitoyable de la contamination.
J'ai toujours grandement apprécié les histoires mettant en scène des "tueurs invisibles" ou une entité immatérielle comme principal antagoniste, à l'image de la Mort dans Final Destination ou le virus mangeur de chair de Cabin Fever. En comparaison à ces derniers, cependant, Pestilence franchit un pas dans la subtilité du fait du réalisme de la situation, délaissant l'imaginaire romancé du Moyen-Âge où preux chevaliers combattaient de terribles dragons pour sauver de belles princesse. Nous n'avons pas ici affaire à la chanson de Roland, mais bien à un véritable récit traitant de l'horreur sous l'une de ses formes les plus naturelles.
L'un des aspects les plus attrayants de l'histoire est qu'elle emprunte également certains codes des récits d'enquête ou d'aventure. Tancrède Barbet, protagoniste atypique, nous fait office de héros suffisamment attachant pour que l'on prenne plaisir à suivre ses aventures, tout en espérant qu'il échappe à un destin funeste. Le lecteur navigue aisément, en compagnie du médecin de la peste, d'une scène macabre à l'autre, arpentant les recoins les plus obscurs du village.
Enfin, le livre amorce son troisième acte sur l'un des meilleurs climax qu'il m'ait été donné de lire en littérature horrifique. Le pus suinte de partout et les chairs se répandent sur le sol. Des moines monstrueusement pestiférés, fanatiques et frénétiques, prennent d'assaut les lieux, bien plus dangereux que n'importe quelle armée de zombies. C'est gore, organique, violent, repoussant, ne craint aucunement de verser dans l'immonde et l'ignoble et, dès lors, se révèle particulièrement réjouissant !
Un très bon représentant de la Collection TRASH et surtout un roman de qualité, à mi-chemin entre l'horreur et l'aventure.
ManiaxSkell- Bourreau intérimaire
- Messages : 153
Date d'inscription : 05/10/2017
Age : 28
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