shadows (poème en prose)

Vraiment bien cet artiste.

J’ai un peu de mal à comprendre ce que tu veux exprimer. A la lecture, il y a des images qui se dégagent, mais semblent ne pas avoir de liens entre elles. Qui est ou qu’est ce « je » ?

Pour que ce que je viens d'écrire ait un sens, je dois avouer que vu le retard que j'avais, j'ai copié tous les textes sur un document word et je les ai tous lus à la suite. Puis j'ai tenté d'exprimer ce que je ressentais. Je viens seulement maintenant de prendre connaissance de ce qui se disait plus haut. Par conséquent j'ai l'explication, mais je trouve intéressant de conserver cette technique de lecture isolée et exprimer mon ressenti sans lire ce qu'en disent les autres.

J'aime bien. Ma partie préférée est le tout début du poème où, derrière la prose, est décelable une structure d'alexandrin (un impeccable : "La lune s'étalait sur le ciel noir et blanc" ; puis un bancal, où les 'e' muets viennent casser le rythme : "et les ombres des arbres auraient pu nous transmettre" ; ensuite la régularité disparait et l'on passe vraiment à la prose). Je ne sais pas si c'est voulu mais je trouve cet effet très réussi (il faut dire que j'ai toujours aimé cette façon qu'ont certains poètes de décontenancer leurs lecteurs en disposant un texte en vers stricts sous forme de prose)...

Pour être un peu plus critique, je dirais que — à mon sens — la mise en page particulière et l'illustration (je suppose que tu voulais faire référence à la partie du poème qui commence par "Livres, écrans, réalités ?") n'apportent rien de plus au texte et agissent dès lors un peu comme une distraction. Ce n'est donc pas nécessaire, selon moi, d'autant plus que, en regard de la richesse du poème, l'image stéréotypée de la Mort apparait comme un cliché un peu maladroit.

Merci Similien de ton analyse.

Par contre où vois-tu l'image stéréotypée de la Mort qui apparait comme un cliché un peu maladroit ?

Car, en fait, je parle de tuer pour ne pas se voir en face et tenter de se suicider inconsciemment ; mais les ombres dont je parle ne sont en aucun cas la mort elle-même.

Le poème que j'aurais pu mettre sur le sujet est dans la rubrique poésie. Si tu passes, et que tu veux, j'aimerais avoir ton avis.

L'image stéréotypée de la Mort à laquelle je faisais référence est celle de la Mort encapuchonnée et portant une faux de l'illustration que tu as associée au texte. J'ai sans doute mal choisi mes mots mais, ce que je voulais dire, est que cette illustration est à mes yeux simpliste en comparaison du poème.

Je lirai volontiers ton poème mais, d'abord, j'aimerais finir ce lot de textes afin de pouvoir voter au concours en les ayant bien tous à l'esprit.

Oui, j'ai voulu illustrer cette image comme une ombre. Mais, effectivement, elle est peut-être inutile.

Doumé,

J'espère que tu ne m'en voudras pas de te dire que je ne suis pas sûre d'avoir compris ce que tu voulais dire. Même après avoir lu les explications que tu as postées, je n'ai pas vraiment accroché.

En revanche, j'aime beaucoup le graphisme ombre rouge + noir et blanc de l'image qui accompagne ton texte.

Tipram

La poésie n'est que métaphores, Tipram, un état d'esprit dans lequel on entre ou pas, un lyrisme qui peut décontenancer, une folie dans notre monde prosaïque  

Merci pour ton avis, et d'avoir aimé le tableau